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APRES LES RESULTATS PROVISOIRES ELISANT LE CANDIDAT DE BBY AU PREMIER: Les internautes parlent à Macky Sall et au peuple



 
Les internautes ont joué leur partition dans cette campagne. Et hier, ils ont largement commenté les résultats provisoires proclamés par la Commission nationale de recensement des votes. Trois posts ont attiré l’attention de plus d’un. Badara Diouck, qui regrette les relations d’amitié brisées par les élections, Fary Ndao, qui s’exclame : «Macky Sall gagnant, le Sénégal perdant» et Samba Bokoom qui explique son choix porté sur Sonko qui n’était pas contre «l’homme» Macky Sall, mais pour le programme convaincant de son candidat.
 
Fary Ndao : «Macky Sall gagnant, le Sénégal perdant»
 
«La messe est dite. Macky Sall a donc gagné, mais j'estime que le Sénégal a perdu, car jamais ses élites, politiques, médiatiques et intellectuelles, n'ont été aussi peu à la hauteur de l'enjeu. J'avertissais, il y a de cela quelques semaines, sur la mauvaise foi des intellectuels et activistes sénégalais. Avalant tout ce qui est dit par leurs leaders ou alliés du moment, applaudissant ici la réception d'ouvrages inachevés, gobant là-bas tout ce qui est raconté sur le pétrole et le gaz, ces intellectuels et activistes, d'un camp ou de l'autre, sont dangereux. Ils sont dangereux, car ils ont les moyens sémantiques et dialectiques de justifier leur mauvaise foi face aux faits implacables. Ils sont dangereux car dans un espace virtuel où des adultes de 50 ans côtoient des adolescents de 14 ans, ils radicalisent indirectement d'autres personnes, souvent plus jeunes et influençables, qui leur donnent du crédit, eux qui ont une dimension, surfaite ou réelle, de personnages publics. Nous avons à nouveau observé, et avec effroi pour ma part, l'hystérie qui s'est emparée de ces hommes et de ces femmes qui se croient, qui se décrètent, qui se labellisent plus patriotes et plus sénégalais que les autres. Sans jamais apporter la moindre preuve d'une fraude électorale de masse, relevant à juste titre des dysfonctionnements tout à fait inacceptables dans une Démocratie mais n'ayant aucune influence statistique décisive sur l'expression globale du vote, ces «réclameurs» de second tour ont insulté et dénigré toutes les personnes qui faisaient un travail de compilation objective ou demandaient tout simplement que le décompte se poursuive dans la sérénité. Apparemment, dans notre pays où l'inversion de la charge de la preuve est devenue la norme, appeler à la retenue ou faire de simples opérations de compilation mathématique sur la base de documents officiels serait un acte de trahison à la nation dans l'esprit de ces individus. Mais pourquoi faire des élections si on crie à la fraude dès que le résultat ne va pas dans le sens que l'on aurait souhaité ? Soulignons également l'attitude de certains journalistes et représentants de la Société civile qui ne laissent désormais plus de doute sur leurs positions politiques. Il vaut mieux pour tous qu'ils se délestent de leurs manteaux professionnels qui requièrent d'eux une neutralité théorique et qu'ils s'engagent ouvertement dans l'arène politique partisane. Macky Sall a été réélu démocratiquement, avec une participation massive des Sénégalais (66% de participation) dans un scrutin dont l'expression globale a été respectée grâce à un système rodé de décompte de votes où tous les candidats sont représentés à tous les niveaux. Que celui qui n'en est pas convaincu compile les procès-verbaux des 15.000 bureaux de vote du pays et qu'il vienne ensuite nous dire s'il trouve des résultats sensiblement différents de ceux la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv) et de ses démembrements départementaux qui ont déjà fait ce travail et qui nous ont permis, par le passé, de faire partir Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Macky Sall a été réélu, mais ma conviction, c'est que ce scrutin était joué d'avance. Macky Sall et son camp ont créé les conditions d'une réélection au premier tour, grâce à cinq éléments. Le premier est son bilan dans le monde rural, porté par la construction/réfection de routes nationales et départementales qui améliorent sensiblement la mobilité de nos compatriotes de l'hinterland, longtemps isolés du reste du pays, mais aussi par des programmes à réel impact socio-économique comme le Pudc, l’accès à l’eau potable et la modernisation du matériel agricole. D'autres mesures plus clientélistes comme les bourses familiales, l'achat de voitures aux chefs de villages ou les projets de modernisation des villes religieuses ont également pesé dans la balance. Nos compatriotes du monde rural l'ont plébiscité pour cela aussi. Il faut respecter cette amélioration de leur quotidien, même s’ils vivent encore dans un dénuement immense, ou le fait que leur « ville sainte» soit plus jolie ou mieux aménagée à leurs yeux. 
Le second élément est le parrainage populaire, modification unilatérale du processus électoral, voté sans débat à l'Assemblée nationale, mis en œuvre de manière chaotique et enfantine («premier arrivé, premier servi»). Ce parrainage a écarté des candidats qui, cumulés, auraient pu grignoter au Président sortant quelques centaines de milliers de voix. Je pense notamment à Malick Gakou, Hadjibou Soumaré, Abdoul Mbaye, Aida Mbodji, Pape Diop. Le troisième élément est l'emprisonnement d'opposants politiques comme Khalifa Sall et Karim Meïssa Wade sur la base de faits certes implacables mais surtout d'une justice sélective qui ferme les yeux sur les rapports accablants épinglant la gestion sulfureuse de nos deniers publics par les partisans du parti au pouvoir. En écartant ces deux candidats du Mankoo Taxawu Sénégal et du Parti démocratique sénégalais, presque un million d'électeurs lors des législatives de 2017 sont devenus orphelins. Sans ses chefs, cet électorat groggy et déboussolé s'est dispersé et une partie, celle «détenue» par des gens comme Moussa Sy (Dakar), Ahmed Fall Braya (Saint-Louis), a rejoint Macky Sall. A cela, il faut rajouter les députés transfuges comme Modou Diagne Fada, Aïssata Tall Sall, Abdoulaye Baldé et la dispersion/abstention des électeurs du Pds suite à l'appel au boycott de Me Wade. Le quatrième élément est la distribution massive d'argent public dans les zones urbaines (Dakar, Guédiawaye, Pikine, Rufisque). Captée sur des vidéos durant cette campagne, vécue au quotidien par ceux qui vivent ou se rendent dans ces quartiers populaires, la distribution d’argent est une technique récurrente du parti au pouvoir dans des zones urbaines où la vie chère et les besoins de représentation sociale connaissent une inflation sans cesse grandissante. Appelés «financements» dans le jargon politique, ils servent à faire bouillir la marmite à la maison, à soigner les malades, à assurer les «ndawtal» et autres «teranga». Quand un jeune couple de trentenaires, parents d’une petite fille paie 20.000 F Cfa de location mensuelle pour son petit studio à Thiaroye Gare et qu’un baron politique local bénéficiant de fonds politiques lui verse régulièrement 40.000 ou 50.000 F Cfa, comment s’étonner qu’il vote pour son bienfaiteur ? Ce sont des choses réelles, dures à accepter, mais qui sont là et qui expliquent les scores solides de Macky Sall dans des zones urbaines insalubres et pauvres. Comment le combattre ? Je ne sais pas. Je suis impuissant devant cela. Le cinquième et dernier élément est l'histoire individuelle de Macky Sall. Halpulaar né et élevé chez les Sereer, Macky Sall dispose d'un atout quasi unique sur la scène politique nationale : il est vu comme un membre à part entière des deuxième et troisième groupes démographiques les plus importants du pays. Si à cet atout naturel, il ajoute 7 ans de ralliements sincères ou opportunistes de leaders politiques autochtones de ces zones, comment s'étonner qu'il fasse des scores de 75, 80 ou 90% en pays sereer et en pays pulaar. Quand on voit que le «nouveau venu» Ousmane Sonko fait 53% dans le département de Ziguinchor et bénéficie lui aussi d'un vote régionaliste qui a également sanctionné des propos stigmatisants envers les habitants de la région naturelle de Casamance, les scores de Macky Sall dans ses fiefs sont logiques. Notre pays n'a pas encore achevé son processus de «sécularisation sociale» et reste largement traversé par des logiques claniques et régionalistes. Nous avons des élites toxiques et intolérantes, j'en suis désormais convaincu. Des élites symbolisées par les intellectuels, activistes et hommes de médias que je citais plus haut. Des élites qui préfèrent l'invective à l'analyse. L'injonction à la compréhension. La colère à l'empathie. L’arrogance au respect de l’autre. Des élites toxiques qui ont aidé le Président réélu à vicier le processus électoral en amont du vote. Des élites toxiques qui réclamaient urbi et orbi un second tour sans jamais nous dire pourquoi de manière rationnelle. Des élites qui, lors de ce scrutin qui était parti pour être calme, ont trouvé du grain à moudre avec les sorties hasardeuses et prématurées d'Idrissa Seck, d'Ousmane Sonko et de Mahammed Boun Abdallah Dionne, avec pour ce dernier, la complicité de la télévision publique…».
 
 
Samba Bokoom : «Fii du Lamb»
 
«Je fais partie des 15% de Sénégalais qui ont voté pour le candidat Sonko. Non pas parce que nous sommes contre l'homme Macky, mais parce que nous avons jugé excellent le programme de notre candidat pour le Sénégal. «Fii du Lamb» (on n’est pas à l’arène). Il ne s'agit guère d'une rivalité entre Modou Lo et Balla Gaye. Il s'agit de l'avenir du Sénégal et des Sénégalais. Malgré tout et pour tout, Son Excellence Macky Sall sera, encore, pendant 5 ans le président de tous les Sénégalais et détenteur de tous les décrets, le gardien de la constitution et chef suprême des armées. Président Macky, Sénégal «ngi noonu, gis ngañu, degg ngañu ci campagne bi» (le Sénégal est entre vos mains, vous nous avez vu et entendu durant cette campagne). « Suñu ñaxtu mooy nga jiitël la patrie avant le parti». (Notre seule requête est que vous mettiez la patrie avant le parti) Ñoongilay ñaan li ñepp bokk ñepp jotci. (Nous vous demandons de rendre au peuple ce qui lui appartient). « Ñunit ci njaboot gi lañu bokk!» (Nous faisons partie des enfants du peuple). Yalna Yalla dolli jamm, yokk xeewël ak sutura bi (Que la paix règne dans ce pays)».
 
Badara Diouck : «Il n’y a aucune victoire à célébrer»
«Macky Sall a été réélu, c’est à lui de féliciter le peuple sénégalais qui lui donne une chance de terminer son mandat et accueillir son futur successeur, une première dans l'histoire politique du pays. Terminez en beauté. Il y a dans la sobriété de l'humilité, de l'élégance et de la grandeur. Pensées pieuses pour ces Sénégalais décédés durant cette période. Triste, je revois toutes ces belles amitiés virtuelles brisées «ndax» (pour) la politique, je passe aussi en revue tous ces posts lus où des gens se flinguent sans merci... « ndax» (pour) la politique. Je souris, aussi, parce qu'il y a de belles et matures amitiés virtuelles et réelles qui résistent à tout. Que la paix intérieure revienne dans nos cœurs, que nos esprits se reconnectent dans  les échanges courtois sans hypocrisie, que notre discernement nous connecte au pardon et au dépassement. Cette élection présidentielle met un terme à la carrière politique de beaucoup de figures emblématiques connues...et les jeunes prendront le relais en 2024. Bonne chance Président Macky. Respect et affection à toi Sonko. Respect et admiration pour toi Idy. Que notre patriotisme nous pousse au travail. Que Dieu bénisse notre pays».
 
 
 


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