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VALIDATION DES DOSSIERS DE PARRAINAGE: Le C25 «explose» le parrainage, saisit le Cour suprême et promet d’investir la rue



VALIDATION DES DOSSIERS DE PARRAINAGE: Le C25 «explose» le parrainage, saisit le Cour suprême et promet d’investir la rue
 
Le ton est donné. La bataille entre le parti au pouvoir et les 25 candidats de l’opposition aura bel et bien lieu. En conférence de presse hier, le Collectif des 25 (C25) a déchiré les procès-verbaux du Conseil constitutionnel, décidé de saisir la Chambre administrative de la Cour suprême et démonté les experts de l’Adie et de la Daf. Ainsi, ils comptent investir la rue dès aujourd’hui en soutenant Khalifa Sall, avant de remettre ça le 8 janvier. Ça promet !  
 
Le Collectif des 25 candidats de l’opposition (C25) admis ou recalés par le Conseil constitutionnel dans le cadre des parrainages a fait une déclaration commune pour dénoncer ce qu’ils appellent «un plan Mackyavélique conçu aux seules fins de donner à Macky Sall un improbable second mandat». Ainsi le C25 a commis des avocats pour engager l’ensemble des actions appropriées, au premier chef une saisine de la Chambre administrative de la Cour suprême. En plus, Thierno Alassane Sall, premier porte-parole du jour, a révélé que l’opposition a décidé d’investir la rue pour se battre contre cette forfaiture. «Le C25, constatant comme le Peuple souverain que les acquis démocratiques sont en train d’être dévoyés pour préparer un coup de force électoral, en appelle à la mobilisation et à la résistance du Peuple», annonce Thierno Alassane Sall. D’ailleurs, cette mobilisation démarre dès aujourd’hui, à l’occasion du délibéré du procès de Khalifa Sall. Ensuite, poursuit-il, «cette mobilisation va continuer avec la marche de One Million March vendredi et pour finir nous allons organiser une marche le mardi 8 janvier». 
 
 
Le Conseil constitutionnel cloué au pilori
 
 
 
En outre le C25 a cloué au pilori le Conseil constitutionnel, en relevant, «le rôle peu glorieux qu’il a joué à l’occasion des élections législatives» en validant «le vote avec les anciennes cartes tout comme les cartes Cedeao ; la modification des dispositions du code électoral par voie de décret pour permettre à un électeur de choisir cinq bulletins aux moins sur l’ensemble des listes en compétition…». 
 
 
L’Adie et la Daf au banc des accusés
 
 
Même admis, certains candidats comme Issa Sall du Pur, Ousmane Sonko, Khalifa Sall ont déchiré les procès-verbaux du Conseil constitutionnel. «Nous ne reconnaissons pas les résultats livrés dans les procès-verbaux de vérification des parrainages», ajoutent-ils. Pour finir avec les innombrables couacs relevés, le C25 dénonce le rôle joué par l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) et la Direction de l’automatisation du ficher (Daf). «Ce ne sont pas les juges, qui ne disposent d’aucune expertise en informatique, qui apprécient, mais un expert soutenu par les techniciens de l’Adie et de la Daf. Ces experts, en dépit de la mise en scène que constitue la mise sous plis fermés des clés renfermant les fichiers, ont pu, dès le moment du dépôt des dossiers, copier l’ensemble des données y enregistrées, puisque lesdites clés ont été en ces circonstances connectées à leurs ordinateurs», affirme l’ancien ministre de l’Energie. 
 
Abdoul Mbaye :«Le président du Conseil constitutionnel ne connait pas Excel»
Prenant la parole, Abdoul Mbaye soutient que c’est dans la précipitation qu'il y a eu modification du fichier électoral. «Le système de parrainage, tel qu'il est conçu, n'existe nulle part dans le monde. C’est un système inapplicable. L'objectif était d'abord l'élimination de candidats. C’est difficile à accepter». Pis, soutient Abdoul Mbaye, «nous avons un Conseil constitutionnel qui ne respecte pas la Constitution, un ministre de l’Intérieur qui ne respecte pas la loi lorsqu’il signe un arrêté». Last but not least, déplore Abdoul Mbaye, «lorsque l’opposition introduit un recours, la justice se montre complice». D’ailleurs, il fait savoir que «l’incompétence» du juge constitutionnel n’est pas nouvelle. «Nous savions le juge constitutionnel allait être incompétent. Combien d’entre eux savent manipuler ne serait-ce qu’un fichier Excel. Tout une liste de parrains de l’étranger a été invalidée avec comme prétexte que nous n’avions pas donné de numéro par ligne de parrains. Ils doivent savoir que faire la numérotation dans Excel n’est pas difficile. Mais évidemment le président du Conseil constitutionnel ne connait pas Excel», dit-il.  
 
Decroix : «Macky Sall revient de l’au-delà, il a oublié tout ce qu’il avait dit»
 
Pour finir, Mamadou Diop Decroix, troisième porte-parole du jour, s’est penché sur les doublons. «S’il est constaté des doublons, la justice devrait intervenir, mais ce que nous avons constaté, c’est des milliers de Sénégalais qui sont dans ce cas. Certainement, il vont changer le pays en prison, voilà ce qui démontre que la loi sur le parrainage n’est pas applicable». Decroix s’est même permis de titiller la mémoire du président de la République, qui avait soutenu qu’un ministre de l’Intérieur partisan ne peut organiser des élections. «Il a dit qu’il ne peut enlever Aly Ngouille Ndiaye, mais je constate que ‘il était dans l’au-delà et qu’il a tout oublié», soutient Decroix. 
Samba THIAM
 
Me AISSATA TALL SALL
«Figurez-vous que la moitié de mon conseil municipal de Podor a été rejetée, dont mon adjoint..»
 
Les candidats recalés par le Conseil constitutionnel ne peuvent digérer les arguments fournis par l’institution de l’Etat. C’est le cas de la candidate de la coalition Osez l’Avenir. Me Aïssata Tall Sall a tout d’abord précisé qu’elle s’associe à toutes les déclarations qui ont été faites par les autres candidats à l’élection présidentielle et qui ont vu leurs dossiers recalés par le Conseil constitutionnel. «Pour ce qui me concerne, mon dossier n’a pas été accepté et en tant qu’avocat,  j’ai eu la surprise de constater que le Conseil a rejeté le parrainage de personnes sénégalaises inscrites au fichier. Ça, c’est la première curiosité», précise-t-elle. Et de poursuivre : «ici, j’ai 7 exemples de personnes inscrites au fichier électoral. Pourquoi le Conseil constitutionnel dit que c’est des non électeurs ? Le Conseil constitutionnel a mentionné que ces gens-là ne peuvent pas parrainer, parce qu’ils ne sont pas électeurs et pourtant, ils sont inscrits dans le fichier électoral. Cela veut dire que le travail qui a été fait ne l’a pas été dans la rigueur. Cela veut dire que le travail a été fait sans que le Conseil constitutionnel ne maitrise l’outil du fichier électoral. Voilà ce dont nous avons été victimes». Pis, fait savoir Me Aïssata Tall Sall, «quand on m’a dit que mon dossier n’a pas été retenu et que c’est de faux parrains, je vous assure que trois nuits je n’ai pas dormi. Figurez-vous que la moitié de mon Conseil municipal de Podor a été rejetée, dont mon adjoint à la commune de Podor. Tout le monde a été rejeté et j’ai des exemples concrets».
 
 
S. THIAM  
 


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