Par un coup de baguette magique, Madiambal et ses avocats sont en train de transformer en dossier politique cette affaire initiée par la Centif et qui a valu au patron de Avenir Communication de s’exiler chez Marianne. La stratégie adoptée par le politicien homme d’affaires s’avère payante. En s’invitant sur les plateaux des médias locaux sunugaaliens depuis son exil francilien, il a suscité l’ire des autorités sécuritaires de Ndakaaru qui ont tapé sans discernement sur les médias qui ont fait passer son message. Résultat des courses : arrestations musclées et coupures de signal, qui ont entrainé une levée de bouclier généralisée des politicards, des organisations professionnelles qui en profitent pour serrer leurs rangs, ainsi que la société civile. Le gain est donc probant pour le fugitif et ses avocats, qui comptent user de cette répression devant la Cour de l’instruction de Versailles le 4 novembre prochain, date d’audience pour décider ou non de l’extradition demandée par le Sunugaal. En tout cas, le ministère public sunugaalien a intérêt à s’exprimer et à éclairer la lanterne des populations sur ces interpellations et leurs motivations, mais aussi sur les convocations, garde-à-vue et libération concernant PMN, au vu des graves charges portées à son encontre.
Waa Ji












