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Recalée au parrainage, Me Aissata Tall Sall crache ses vérités: «Mon sentiment profond est que le Conseil a été manipulé…»



Recalée au parrainage, Me Aissata Tall Sall crache ses vérités: «Mon sentiment profond est que le Conseil a été manipulé…»
 
 
Le contrôle informatique des parrainages a échappé au Conseil constitutionnel, qui a été abusé. C’est la conviction de Me Aïssata Tall Sall, qui dénonce des incongruités dans le travail de vérification des parrainages. Trouvant ce qui s’est passé avec elle et avec d’autres candidats «extrêmement grave», la patronne de la coalition «Osez l’avenir», invitée hier du «Jury du dimanche» sur I-radio, est d’autant plus fondée dans ses doutes et interrogations que, depuis lors et pour la première fois dans l’histoire juridique et juridictionnelle de notre pays, une haute juridiction comme le Conseil constitutionnel se met à expliquer et justifier sa décision par des communiqués.
 
 
 
Aïssata Tall Sall ne comprend toujours pas les conclusions du travail de vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel. Et elle est d’autant plongée dans l’incertitude et le doute que le Conseil se met, depuis lors, à s’expliquer sur sa décision, sans convaincre. «Il n’y pas de recours contre la décision du Conseil constitutionnel, mais on peut analyser cette décision. Pourquoi il y a autant de cris et de malentendus autour de cette décision ? C’est parce qu’il n’y a pas de recours à cette décision, que cette décision est grave en soi. On n’a jamais vu, dans l’histoire juridique et juridictionnelle de notre pays, une aussi grande juridiction se mettre tous les jours à expliquer et à justifier sa décision. Vous avez vu les communiqués du Conseil. Jamais ça n’est arrivé dans l’histoire de notre pays. Mais ça veut dire que cette décision pose problème», explique Me Tall. Qui poursuit : «Il est interdit à un juge de commenter sa décision. Il est interdit à un juge de s’occuper du sort de sa décision. Du moment que le juge a rendu sa décision, il en a fini. Mais que fait le Conseil ? Tous les jours, il émet un communiqué pour dire : voilà ce qui s’est passé, voilà ce qui ne s’est pas passé. J’estime que cela est calamiteux. C’est même dramatique dans l’histoire de notre pays. Qu’est-ce que le Conseil a à se reprocher ?»
 
«Ce qui s’est passé avec moi, et certainement avec d’autres candidats, est extrêmement grave»
 
S’agissant de son cas personnel, l’avocate-politicienne ne se fait pas prier pour dénoncer. «Ce qui s’est passé avec moi, et certainement avec d’autres candidats, est extrêmement grave (…). Les gens ne comprennent pas ce qui s’est passé. J’ai collecté plus de 88.000 parrainages. Donc j’ai plus de ce qu’on demandait. Dans les régions, le minimum requis, on l’a eu. C’est le Conseil qui les a anéantis. Pourquoi? (…). Que personne ne s’amuse à penser que moi, Aïssata Tall Sall, je peux aller voir le Conseil pour lui donner un dossier incomplet ou un dossier où il n’y a pas le nombre de parrains. C’est faux et archifaux. J’ai suffisamment de parrains. J’ai suffisamment de bons parrains. J’en ai tellement que j’ai gardé 10.000 pour les doublons», assène-t-elle. 
Et d’ajouter qu’elle en a perdu le sommeil quand on lui a dit qu’elle a de faux parrains. «Lorsque M. Babacar Bâ qui me représentait est venu me dire qu’il parait que nous avons de faux parrains, trois jours durant je n’en ai pas dormi. C’est comme quand on m’avait accusé d’avoir fait voter des morts, à l’époque. J’ai dit : attendez, qu’est-ce qui se passe dans ce pays ? Moi je fais parrainer des gens détenteurs de la carte d’identité, de la carte d’électeur, des gens que je connais, mes gens dans les régions, les départements, dans la diaspora, et vous me dites qu’on a de faux parrains ? Ce Conseil, il est tombé sur la tête ou quoi ?», explique la candidate recalée. Et sa colère est d’autant plus grande exemples à l’appui, qu’elle note qu’il y a eu des erreurs manifestes dans le travail de vérification des parrainages. «Je donne au hasard l’exemple d’Aïssata Niang. Elle est conseillère municipale à Podor. Elle était investie sur la liste des députés lors des dernières locales. Or, pour être investi, il faut être électeur, donc avoir sa carte. Depuis 2017, elle a eu sa carte Cedeao. Le Conseil me dit qu’elle est non-électeur. Et Aïssata Niang m’a parrainée. Il n’y a aucune erreur de transcription sur son nom. Le numéro de carte d’identité et le numéro d’électeur sont corrects. Pourquoi le Conseil les a rejetés ? c’est ça la question». 
 
 
«Le contrôle informatique des parrains a complètement et totalement échappé au Conseil»
 
 
Forte de toutes ses remarques, la leader de «Osez l’avenir» est convaincu que les «7 sages» n’ont pas été dans les conditions de faire correctement leur travail de vérification des parrainages. «C’est là qu’on dit que le Conseil n’a pas été bien outillé, ou pire, on a donné au Conseil un faux outil de travail, qui ne lui a pas permis de faire ce travail correctement», dit-elle. Et de poursuivre : «Le contrôle informatique des parrains a complètement et totalement échappé au Conseil. Le Conseil n’est presque pas intervenu dans ce contrôle-là. Et il est le seul responsable de ce contrôle. Est-ce que ces juges-là sont outillés pour contrôler un outil informatique ? Est-ce que ce sont eux (les 7 sages) qui ont validé (la vérification) ou d’autres (les informaticiens) ? Voilà la question. Ce mystère-là du Conseil, on va le percer…». En attendant, elle lâche : «Mon sentiment profond est que le Conseil a été manipulé. Et je pèse mes mots. Je dis que le Conseil a été manipulé», assume-t-elle.
 
 
 
Ce que Me Tall pense des 7 personnalités de la société civile 
 
Sur la présence de membres de la société civile comme observateurs, et qui pourrait être gage de transparence dans le système de vérification, Me Tall s’interroge sur leur choix unilatéral, tout comme celui des informaticiens qui ont fait le travail de vérification. «C’est ça le mal. Qui les a choisis ? Qui a dit que ce sont ces 7 personnalités-là qui nous auraient suffi comme jurés ? Qui a dit que ce sont ces informaticiens que nous pouvons investir de notre confiance ?», note-elle. Avant de poursuivre : «je n’ai rien contre ces personnalités-là, mais maintenant que le mal est fait, on repose tout le système à rebrousse-poil».
 
 
 
 
«Sur le principe, je ne me suis jamais opposée au parrainage…» 
 
Aussi paradoxal que cela puisse sembler, Me Aïssata Tall Sall n’a jamais été contre le parrainage, même si elle ne l’a pas voté à l’Assemblée nationale, du fait de l’attitude cavalière et arrogante du régime et de sa majorité mécanique. «Sur le principe, je ne me suis jamais opposée au parrainage. Jamais ! J’ai voté contre, parce que le président de la République et sa majorité ont refusé le dialogue.(…). Je disais alors, répondant au ministre de la Justice, que la démocratie est une affaire de nombre, mais le consensus est une affaire de grands hommes», rappelle la député-mairesse de Podor. Qui ajoute : «sur le principe, je considérais que le parrainage pouvait être un bon filtre». Surtout pour contrecarrer ses politiciens improvisés, qui n’ont aucune base et qu’on ne voit que lors de grand rendez-vous électoraux. «Moi je ne fais pas de la politique par circonstance. Je le fais depuis très longtemps. Je comprends les règles du jeu. Parfois même je les accepte à mon corps défendant et à mon détriment. Je considère que dans une démocratie majeure, ceux-là même qui aspirent à diriger le pays, à être à la tête de leurs concitoyens, doivent revêtir un minimum de légitimité». 
 
Mbaye THIANDOUM (avec I-Radio)
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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