Présidant, hier, le congrès d’investiture des Forces démocratiques du Sénégal (Fds), qui ont décidé de porter sa candidature, Idrissa Seck s’est réconcilié avec la parole publique en expliquant son silence. Devant une belle mobilisation du Dr Babacar Diop et les siens, le président de Rewmi a parlé de son mentor Me Abdoulaye Wade, déclarant, par la même occasion, décider de ne plus critiquer Macky Sall.
Dans un mutisme inhabituel assourdissant depuis quelque temps, Idrissa Seck a repris la parole. Lui qui a été dit souffrant est revenu sur ces moments, pendant lesquels certains se sont demandé : «mais où est donc passé Idrissa Seck ?». «Depuis plusieurs années, j’ai parcouru le Sénégal et j’ai également rendu visite à nos compatriotes de la diaspora. J’ai effectué toutes ces tournées dans le silence, que certains ont vite qualifié d’assourdissant. Les calomniateurs et diffamateurs habituels ont même tenté de faire circuler l’idée que je m’étais tu, soit parce que j’avais une extinction de voix, soit parce que j’avais été frappé par je ne sais quelle mystérieuse maladie. Mais j’ai tenu à rendre visite à nos compatriotes… pour les écouter soigneusement et prendre une exacte mesure de ce qu’implique la responsabilité d’assumer les charges et la mission de président de la République du Sénégal», a expliqué Idrissa Seck.
«Parler à son peuple à cœur ouvert»
Ces précisions apportées, le président de Rewmi révèle que les experts lui avaient préparé un long discours, mais qu’il préférait parler directement à ses concitoyens. «[…] Je pense que la responsabilité d’être le président de la République du Sénégal impose de pouvoir s’adresser à son peuple à cœur ouvert, pas en lisant un discours», a-t-il dit, indiquant qu’il ne reviendrait pas sur le diagnostic.
«Je ne critiquerai plus le Président sortant»
«Je ne reviendrai pas sur les différentes polémiques, je ne critiquerai même plus le Président sortant. Ce n’est pas nécessaire. J’ai écouté très attentivement les étudiants, les enseignants, j’ai écouté les agents du secteur de la santé, j’ai écouté les paysans, j’ai écouté l’ensemble des secteurs de la vie nationale. La synthèse de ce qui ressort de la communication avec moi est très simple. Ils m’ont dit : ‘’nous ne discutons pas que vous êtes à même de diriger le Sénégal. Mais nous voulons que, si par la grâce de Dieu vous accédez au pouvoir, vous travailliez de manière sobre et vertueuse et que vous ayez pitié de tous les autres que vous dirigez’’», rapporte Idrissa Seck, plus que jamais décidé à «marcher» sur le palais.
«Les meilleurs d’entre nous en compétence et en vertu occuperont les stations de responsabilité»
Et déjà, l’ancien Premier ministre (novembre 2002-avril 2004) pose les bases de ce que sera sa gestion. Ainsi, déclarant que le premier grand chantier du Sénégal, c’est la gouvernance, il fait savoir qu’il faudra que cette gouvernance soit sobre et réellement vertueuse. «Le premier engagement que je prends, devant vous du Fds, devant vous Rewmi, devant le Sénégal, c’est que les meilleurs d’entre nous en compétence et en vertu occuperont les stations de responsabilité», dit-il, ajoutant qu’après la gouvernance, l’activité économique, la sécurité sont les autres points majeurs de son programme.
Poursuivant il s’adresse aux jeunes, saluant leur détermination et leur enthousiasme. «Il y’a quelques dizaines d’années, j’étais comme vous, jeune. Et au vu de votre mobilisation, de votre engagement et de votre enthousiasme d’aujourd’hui, résonnent encore dans ma mémoire, et cela autorise l’espoir, les fortes paroles que mon mentor en politique, Me Abdoulaye Wade, nous disait à l’époque : ‘’dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel peuple tu seras’’», magnifie-t-il, se disant persuadé qu’avec des jeunes comme Babacar Diopet l’ensemble des membres de la direction des Forces démocratiques du Sénégal, l’espoir est permis. «Pas seulement parce qu’ils sont très bien formés, pas seulement parce qu’il encadre chacune de leur parole, chacun de leur acte des vertus et des valeurs qu’ils ont héritées de nos traditions et de notre culture, mais parce qu’ils ne se mobilisent que pour une seule et unique cause : le Sénégal», a terminé le candidat de la coalition «Idy 2019».
Babacar Diop : «Idrissa Seck est le profil que nous cherchions. Il a la compétence et l’intégrité, la connaissance et l’expertise, l’expérience et la sagesse et il a la poigne»
Avant l’ancien maire de Thiès, le Dr Babacar Diop, leader des Fds, a expliqué pourquoi lui et sa formation ont décidé de soutenir Idrissa Seck. «Ils sont nombreux à se demander pourquoi Babacar Diop et les Fds soutiennent Idrissa Seck. Aujourd’hui, je veux leur apporter la réponse. Nous avons étudié et réétudié la question sur tous les plans, pour en arriver à la conclusion que le président Idrissa Seck est le profil que nous cherchions. Il a la compétence et l’intégrité, il a la connaissance et l’expertise, il a l’expérience et la sagesse et il a la poigne. Des qualités et des valeurs que l’on ne trouve pas facilement chez une même personne», a noté Babacar Diop, qui fait savoir que peu importe le temps que ça prendra, ils ne flancheront pas et ils continueront à être debout pour combattre, pour porter Idrissa Seck à la présidence de la République.
Sidy Djimby NDAO
Dans un mutisme inhabituel assourdissant depuis quelque temps, Idrissa Seck a repris la parole. Lui qui a été dit souffrant est revenu sur ces moments, pendant lesquels certains se sont demandé : «mais où est donc passé Idrissa Seck ?». «Depuis plusieurs années, j’ai parcouru le Sénégal et j’ai également rendu visite à nos compatriotes de la diaspora. J’ai effectué toutes ces tournées dans le silence, que certains ont vite qualifié d’assourdissant. Les calomniateurs et diffamateurs habituels ont même tenté de faire circuler l’idée que je m’étais tu, soit parce que j’avais une extinction de voix, soit parce que j’avais été frappé par je ne sais quelle mystérieuse maladie. Mais j’ai tenu à rendre visite à nos compatriotes… pour les écouter soigneusement et prendre une exacte mesure de ce qu’implique la responsabilité d’assumer les charges et la mission de président de la République du Sénégal», a expliqué Idrissa Seck.
«Parler à son peuple à cœur ouvert»
Ces précisions apportées, le président de Rewmi révèle que les experts lui avaient préparé un long discours, mais qu’il préférait parler directement à ses concitoyens. «[…] Je pense que la responsabilité d’être le président de la République du Sénégal impose de pouvoir s’adresser à son peuple à cœur ouvert, pas en lisant un discours», a-t-il dit, indiquant qu’il ne reviendrait pas sur le diagnostic.
«Je ne critiquerai plus le Président sortant»
«Je ne reviendrai pas sur les différentes polémiques, je ne critiquerai même plus le Président sortant. Ce n’est pas nécessaire. J’ai écouté très attentivement les étudiants, les enseignants, j’ai écouté les agents du secteur de la santé, j’ai écouté les paysans, j’ai écouté l’ensemble des secteurs de la vie nationale. La synthèse de ce qui ressort de la communication avec moi est très simple. Ils m’ont dit : ‘’nous ne discutons pas que vous êtes à même de diriger le Sénégal. Mais nous voulons que, si par la grâce de Dieu vous accédez au pouvoir, vous travailliez de manière sobre et vertueuse et que vous ayez pitié de tous les autres que vous dirigez’’», rapporte Idrissa Seck, plus que jamais décidé à «marcher» sur le palais.
«Les meilleurs d’entre nous en compétence et en vertu occuperont les stations de responsabilité»
Et déjà, l’ancien Premier ministre (novembre 2002-avril 2004) pose les bases de ce que sera sa gestion. Ainsi, déclarant que le premier grand chantier du Sénégal, c’est la gouvernance, il fait savoir qu’il faudra que cette gouvernance soit sobre et réellement vertueuse. «Le premier engagement que je prends, devant vous du Fds, devant vous Rewmi, devant le Sénégal, c’est que les meilleurs d’entre nous en compétence et en vertu occuperont les stations de responsabilité», dit-il, ajoutant qu’après la gouvernance, l’activité économique, la sécurité sont les autres points majeurs de son programme.
Poursuivant il s’adresse aux jeunes, saluant leur détermination et leur enthousiasme. «Il y’a quelques dizaines d’années, j’étais comme vous, jeune. Et au vu de votre mobilisation, de votre engagement et de votre enthousiasme d’aujourd’hui, résonnent encore dans ma mémoire, et cela autorise l’espoir, les fortes paroles que mon mentor en politique, Me Abdoulaye Wade, nous disait à l’époque : ‘’dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel peuple tu seras’’», magnifie-t-il, se disant persuadé qu’avec des jeunes comme Babacar Diopet l’ensemble des membres de la direction des Forces démocratiques du Sénégal, l’espoir est permis. «Pas seulement parce qu’ils sont très bien formés, pas seulement parce qu’il encadre chacune de leur parole, chacun de leur acte des vertus et des valeurs qu’ils ont héritées de nos traditions et de notre culture, mais parce qu’ils ne se mobilisent que pour une seule et unique cause : le Sénégal», a terminé le candidat de la coalition «Idy 2019».
Babacar Diop : «Idrissa Seck est le profil que nous cherchions. Il a la compétence et l’intégrité, la connaissance et l’expertise, l’expérience et la sagesse et il a la poigne»
Avant l’ancien maire de Thiès, le Dr Babacar Diop, leader des Fds, a expliqué pourquoi lui et sa formation ont décidé de soutenir Idrissa Seck. «Ils sont nombreux à se demander pourquoi Babacar Diop et les Fds soutiennent Idrissa Seck. Aujourd’hui, je veux leur apporter la réponse. Nous avons étudié et réétudié la question sur tous les plans, pour en arriver à la conclusion que le président Idrissa Seck est le profil que nous cherchions. Il a la compétence et l’intégrité, il a la connaissance et l’expertise, il a l’expérience et la sagesse et il a la poigne. Des qualités et des valeurs que l’on ne trouve pas facilement chez une même personne», a noté Babacar Diop, qui fait savoir que peu importe le temps que ça prendra, ils ne flancheront pas et ils continueront à être debout pour combattre, pour porter Idrissa Seck à la présidence de la République.
Sidy Djimby NDAO
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