Face à la presse, le secrétaire général du Syntes a annoncé un plan d’actions qui va du boycott des audiences pour les Aemo et des activités socioéducatives pour les centres à partir de ce lundi ; à une grève générale de 72 heures chaque semaine à compter du mercredi 19 novembre 2025 ; en passant par l’organisation d’un sit-in devant la Direction générale de la Protection judiciaire et sociale le 10 novembre 2025 et un débrayage les 13 et 14 novembre 2025. En effet, la dégradation progressive des conditions de travail des agents de la Direction générale de la Protection judiciaire et sociale (Dgpjs) a poussé à bout le Syntes.
Le poste de Dg devait être ouvert à tous les agents de la hiérarchie A
Poursuivant, le secrétaire général du Syntes/Justice lâche. «En son article 52, il est dit que le Directeur général de la Dgpjs est nommé par décret parmi les magistrats hors hiérarchie. Il est assisté d’un Directeur général adjoint, magistrat… Cette disposition pose un problème de rupture d’égalité car n’importe quel fonctionnaire de la hiérarchie A devrait pourvoir accéder à ce poste. Elle crée également un autre problème de parallélisme des formes car, à l’instar des autres directions nationales, le poste de Dg devait être ouvert à tous les agents de la hiérarchie A. Ainsi, s’il devait y avoir de verrouillage, ce poste serait réservé aux Inspecteurs de l’Education surveillée et de la Protection sociale », fait remarquer le Syntes.
Le parachèvement du décret instituant le fonds destiné aux primes trimestrielles
«Il y a eu l’inscription d’un montant de 530 millions francs Cfa dans le chapitre dans la loi de finances rectificative en guise de primes trimestrielles, pour permettre de pallier l’exclusion des travailleurs de la Dgpjs au fonds commun de la Justice. Ce qui fut fait et les agents ont perçu, au titre de ces primes, les quatre trimestres de l’année 2021 et ceux de l’année 2022. Toutefois, pour l’année 2023 seul un trimestre a été payé. Il s’y ajoute que le montant alloué à cette ligne budgétaire n’est pas suffisant même s’il a été porté à 900 millions francs Cfa depuis 2024», explique le patron du Syntes/Justice qui constate que cette prime n’a aucune base légale.
Revalorisation du taux de l’indemnité de participation à la judicature
En outre, le syndicat propose un rééquilibrage du taux de l’indemnité en rapport avec les autres corps du même cadre. «Là où certains perçoivent 140.000 francs Cfa, les éducateurs spécialisés n’ont que 70.000 francs Cfa», regrette le Sg du Syntes.
En outre, le syndicat interpelle les autorités sur le relèvement du niveau de recrutement des éducateurs spécialisés au niveau du Cfj.
M. CISS













