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ORIENTATION DES ETUDIANTS VERS LE PRIVE: Les universités privées réclament 16 milliards à l’Etat du Sénégal



ORIENTATION DES ETUDIANTS VERS LE PRIVE: Les universités privées réclament 16 milliards à l’Etat du Sénégal
 
 
L’Etat du Sénégal est prévenu. La Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur (Cepes) a haussé le ton. Si la dette de 16 milliards qui date de 2016 n’est pas épongée par l’Etat, il sera impossible d’admettre les étudiants pris en charge par l’Etat au titre de la rentrée prochaine en novembre 2018.
 
 
Les promoteurs des universités privées haussent le ton. La cause : les arriérés de paiement que leur doit l’Etat. «L’État nous doit une dette de 5,81 milliards de francs Cfa durant l’année scolaire 2016-2017 et environ 11 milliards pour l’année scolaire 2017-2018. Ce qui revient à environ 16 milliards», a déclaré le président de la Cepes.
D’après le représentant des écoles privées Mamadou Gningue, tous les étudiants ont été orientés par le ministère de l’Enseignement supérieur sur la base d’un processus et des modalités fixées par ledit ministère, et à travers la plateforme qui gère l’orientation des étudiants vers les établissements privés et publics et, par conséquent, poursuit-il, le non-paiement des dettes illustre un manque de volonté de la part de l’Etat, malgré le projet de loi adopté le 11 juin 2018. «Il y est prévu une dotation de 3 milliards pour un apurement partiel des factures dues aux écoles privées de l’enseignement supérieur pour l’année académique 2017- 2018», renseigne Mamadou Gningue.
Pour Le Directeur de l’Itecom, si la dette n’est pas épongée, il leur sera impossible d’admettre les étudiants pris en charge par l’Etat au titre de la rentrée prochaine en novembre 2018. «Ils ne pourront pas démarrer les cours, quand les établissements sortant des vacances n’auront pas les ressources pour financer la rentrée de l’année académique 2018-2019», car, explique-t-il, «les prestations dues aux vacataires, les remboursements des découverts, les facilités bancaires, les approvisionnements divers et amortissements des prêts contractés au niveau des banques sont autant de charges qui doivent être assurées par les écoles privées».
S’adressant aux parents, Mamadou Gningue de rassurer : «la Cepes s’engage à terminer les examens, à donner les résultats, à délivrer certainement les diplômes et attestations s’il y a lieu pour les fins de cycles. Elle continuera certainement à assurer les enseignements jusqu’en octobre 2018 pour les bacheliers 2017, pour permettre de satisfaire les volumes horaires», même si, se désole-t-il, «aucune avance n’a été faite par l’Etat Du Sénégal ni dans la dette de 2017 qui aujourd’hui s’élève à 16 milliards».
La Cepes, qui compte près d’une centaine d’établissements, a appelé les autres organisations regroupant des établissements du privé supérieur à une concertation pour la question des impayés qui compromet la prochaine rentrée.
 
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)


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