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Mamadou Dieng, leader arc-en-ciel, membre du Frn: «L’opposition s’est fait piéger par le Dialogue politique»



Mamadou Dieng, leader arc-en-ciel, membre du Frn: «L’opposition s’est fait piéger par le Dialogue politique»
 
 
 
L’opposition s’est fait piéger par le Dialogue national, d’où aucune mesure ou bilan opérationnel séreux n’est sorti et d’où l’opposition est sortie avec un goût d’inachevé et divisée. C’est la conviction de Mamadou Dieng, leader d’«Arc-en-ciel», devenu «Ëlëg Sibiir, demain l’espoir» au moment de passer en parti politique, le ministère de l’intérieur ayant refusé qu’un parti politique porte le nom d’ «arc-en-ciel». Invitant l’opposition à se ressaisir et à serrer les rangs, l’ancien libéral dénonce ceux qui sont en mission au sein de l’opposition et ceux qui nettoient déjà leur costume en vue du gouvernement élargi que fait miroiter Macky Sall. L’opposant évoque aussi les entraves à la tenue à date prévue des prochaines locales, le Covid-19 et ses conséquences désastreuses sur l’économie, ses relations avec le Président Sall et le «Cercle des amis de Macky Sall»…
 
 
 
Les Echos : Vous êtes leader de «Arc-en-ciel» et membre de l’opposition. Une opposition de plus en plus divisée et dont la majorité est en léthargie. Partagez-vous cette appréciation ?
 
 
Mamadou Dieng : C’est vrai que l’opposition s’est fait piéger d’abord par le Dialogue politique qui a pris presque un an et ensuite par le Dialogue national dans la mesure où aucun bilan opérationnel sérieux n’est vraiment  sorti de la grand-messe. La montagne a accouché d’une souris ! J’ajouterai  même que c’est dans le désordre et avec  un goût d’inachevé que nous avons terminé les travaux. Mais le plus grave, c’est que nous en sommes sortis divisés, parce que Rewmi et Pastef, 2e et 3e lors des dernières élections présidentielles, n’ont pas participé au Dialogue national présidé par Famara Ibrahima Sagna. Le Pds, principale opposition parlementaire, quant à lui, n’a participé ni au Dialogue politique, ni au Dialogue national. Il s’ajoute que le Président a fait miroiter un gouvernement élargi  à l’opposition et on voit bien que les gars ont commencé à nettoyer les costumes et  à ajuster les discours. Je prédis que les rapports de forces vont se détériorer en notre défaveur si on ne se ressaisit pas rapidement et que les gens arrêtent de se tirer dessus. Il ne faut pas se tromper de cible à moins d’être en mission comme certains dans nos rangs !
 
Ah bon, il y a des gens en mission parmi vous ? Et au profit de qui ?
 
Bien sûr qu'il y a des gens en mission parmi nous, sinon comment  expliquez-vous les attaques en règle contre Sonko ou Barthélemy Dias, alors qu'ils sont supposés être des compagnons de lutte ? Le pouvoir a toujours eu «ses» opposants. Une fois, à une réunion du Front de résistance national, c'est Mouhamed Massaly lui-même qui a attrapé quelqu'un en flagrant délit qui enregistrait nos débats. 
 
 
La pandémie du Covid-19 aurait aussi perturbé les plans de l’opposition. Si oui, comment ?
 
 
C’est vrai que le Covid-19 a été une catastrophe  imprévisible, qui a d’abord appauvri les Sénégalais avant de désarticuler toute la stratégie de l’opposition. Elle a  aussi pesé aussi bien sur la majorité que sur l’opposition. Après ce qui s’est passé durant les élections et notre livre blanc, nous étions conquérants face à une majorité «dans les cordes» et qui ne savait que faire d’une victoire «volée». La société civile aussi à travers  «Nio lank» et « Aar linu bokk» avait fait un excellent travail de terrain. Malheureusement, la pandémie est arrivée et  les  principaux leaders de l’opposition n’ont pas bien réagi. Ils sont tous partis à la rencontre du Président Macky Sall,  un peu à la queue-leu-leu, sans aucune concertation préalable entre eux ou  propositions opérationnelles crédibles. Ils faisaient même pitié à la sortie devant la télé, avec le même laïus de sortie d’audience, alors que la majorité s’était plutôt bien préparée pour mettre le pays sous coupe réglée avec l’Etat d’urgence et enrichir ses hommes d’affaires dans le transport et les fournitures de denrées alimentaires.  Je pense d’ailleurs qu’un jour, nous ferons peut-être le bilan de tout ça.
 
 
Il est beaucoup question des élections locales. Pensez-vous qu’elles se tiendront au moins avant la fin de  l’année prochaine ?
 
Là encore, l’opposition a réussi à tout laisser entre les mains du Président Macky Sall. Cela dépendra de son bon vouloir, parce que nous avons perdu trop de temps dans des détails, pour tenter d’accélérer la cadence par la suite. C’est d’ailleurs parce que le  Général Mamadou Niang, qui a présidé la Commission politique, a été un bon président que nous avons obtenu le peu sur quoi on a été d’accord. Mais entre l’audit du fichier électoral, sur place et sur pièce, comme nous l’avons exigé,  les délais de révision des listes et les délais de préparation des élections, ce sera une véritable gageure que de vouloir  tenir les élections en mars 2021. Moi je table sur au moins novembre à décembre 2021. Je salue cependant le principe de l’élection des maires au suffrage universel direct comme un consensus fort du Dialogue politique, parce que ça met au moins un terme aux manœuvres sordides des politiciens. Regardez ce qui s’est passé à Thiès, j’espère bien qu’Idrissa Seck ne reviendra pas nous demander la mairie de la ville après avoir vendangé nos suffrages.
 
 
Vous serez candidat à Thiès pendant les locales,?
 
Non moi je suis natif de Dakar, c’est donc ici  que je chercherai un mandat électif si je dois le décider, mais Thiès,  tout le monde sait ce que je représente là-bas. Il s’ajoute que c’est une ville de combattants qui a fait ses preuves dans l’histoire, une ville carrefour magnifique que je porte dans mon cœur. Je suis triste quand je vois la situation actuelle de la ville, parce que les cadres ont démissionné. Le chômage, l’oisiveté,  la pauvreté, les chemins de fer avec son atelier des machines, un vrai début d’industrialisation du Sénégal qui a disparu. L’industrie textile a été simplement sabotée, l’exploitation du phosphate n’a pas profité  aux populations etc., ….ça fait mal ça !
 
 
Votre formation politique «Arc-en-ciel» a changé de nom. Pourquoi ?
 
 
«Arc en ciel» a subi une injustice, parce que lorsque nous avons voulu nous transformer en parti politique, l’autorité nous a signifié qu’il fallait abandonner l’appellation de «Arc en ciel» parce que c’était réservé à la communauté homosexuelle et lesbienne, plus commue sous le vocable de Lgbt. Mais le problème, c’est que «Arc en ciel» a déjà obtenu son récépissé mais sous forme d’association. Si des coalitions politiques en Afrique continuent de porter le nom «Arc en ciel» pour symboliser la diversité ethnique et d’opinion et qu’on parle même de la nation «arc en ciel (Afrique du Sud)», je crois que l’interdiction est un abus d’autorité. Mais on s’est plié. Notre nouvelle formation politique  s’appelle désormais «Ëlëg Sibiir, demain l’espoir», un beau nom je pense ! 
 
Vous étiez proche du Président Macky Sall. Qu’est ce qui reste de vos liens d’antan ?
 
Je vais vous surprendre en vous disant que je le considère toujours comme un ami, même si on ne se voit pas du tout. La seule et dernière fois qu’on s’est vu, c’était lors de l’installation du Dialogue politique. J’ai remarqué d’ailleurs qu’il était heureux de me voir et vraiment cela m’a beaucoup honoré. Macky Sall a encore des gens bien autour de lui qui lui cherchent tout le temps des alliés et ils ont bien raison, parce que ce sont des hommes et des femmes, des êtres dotés de raison, qui font  la politique. 
 
Est-ce à dire que des gens vous ont contacté pour que vous souteniez le Président Sall ?
 
Je vais vous révéler que c’est le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, que j’avais rencontré lors des opérations de liquidation du Sénat, qui a été le premier à me proposer spontanément de  regrouper  les «amis» du Président, surtout les anciens de la «Cis» comme noyau central, pour voir ce qu’on pouvait construire ensemble. Je m’en suis ouvert à certains proches pour avoir la meilleure approche, parce que pour moi, nous n’avions pas élu le Président et que lui-même avait ses compagnons des premières heures qu’il ne fallait pas gêner. Mais les gens ont précipitamment volé l’idée en passant par des chemins de traverse qui ont conduit à la polémique à laquelle nous assistons maintenant. 
 
Vous parlez du Cercle des amis de Macky Sall ?
 
Oui, bien sûr. C’est moi-même qui ai trouvé l’idée de la dénomination.  J’avais parlé de  «cercle de l’amitié»,  en m’inspirant  du «cercle de la fraternité entre le Maroc et le Sénégal»  que présidait le regretté Tidiane Dali Ndiaye. Mais d’autres à qui j’avais parlé se sont emparés de l’initiative. Pour vous dire que ces gens manquent de sérieux. Quand on se réclame cadre, il y a des choses qu’on doit s’interdire. Moi je suis un  homme libre parce qu’il n’y a rien d’éternel dans la vie ! Vous voyez que leur polémique (par médias interposé entre l’ancien et l’actuel président du Cercle des amis de Macky Sall) tourne autour des postes attendus alors que c’est dans la réflexion stratégique, la définition  de solutions opérationnelles  que le Cercle pouvait être utile pour lui-même d’abord, pour le  Président et pour le pays ensuite.
 
 
 
 
 
 
 
Propos recueillis par Mbaye THIANDOUM
 
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