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MOUSSA WAGUE TOUTES GRIFFES DEHORS: «Nous avons un trophée à gagner en Égypte»



MOUSSA WAGUE TOUTES GRIFFES DEHORS: «Nous avons un trophée à gagner en Égypte»
 
 
D’habitude très réservé, Moussa Wagué a accordé un long entretien à la chaine du FC Barcelone. L’arrière droit des Lions a évoqué sa folle envie de gagner la Can en Egypte, ses relations avec Aliou Cissé, mais surtout son ambition de s’imposer dans l’équipe première du club catalan. Extraits.
 
 
 
«Ce serait incroyable de revenir d'Égypte avec la Coupe»
 
Devant le camera du club Blaugrana, le Sénégalais n’a pas dérogé à sa ligne de conduite, se contentant de sourire avant d’évoquer la Can prévue la semaine prochaine en Egypte. «Ma première saison au Barça est terminée. Je vais maintenant représenter mon pays et montrer les progrès que j'ai accomplis», souligne-t-il d’emblée. Entre l’élimination prématurée au Mondial et cette Can qui se profile à l’horizon, beaucoup de choses se sont passées. «Nous avons un trophée à gagner : la Coupe d'Afrique des Nations. Car nous sommes revenus du Mondial avec un goût amer», assure le jeune international sénégalais. Justement, l’élimination du Sénégal avec la règle du fair-play lui est restée toujours en travers de la gorge. «Nous avons été le premier pays éliminé avec ce règlement. C'était vraiment frustrant. Nos performances en Coupe du monde ont montré que nous pouvions rivaliser avec n'importe quelle équipe», poursuit l’ancien de Kas Eupen. Aussi, Moussa Wagué veut surfer sur cette vague de confiance pour briller en terre égyptienne. «Ce serait incroyable de revenir d'Égypte avec le premier trophée dans l'histoire du Sénégal», lance Wagué.
 
«Le Sénégal est le favori, mais il faudra le prouver sur le terrain»
 
Contrairement à Aliou Cissé et beaucoup de joueurs sénégalais, le joueur du FC Barcelone pense que le Sénégal est favori de la Can. «Nous sommes les favoris, mais nous devons montrer pourquoi nous le sommes sur le terrain , dit-il. Interrogé sur l’ambiance dans la tanière, Moussa Wagué parle de famille. «Nous avons grandi ensemble, étant petits jusqu'à maintenant. On rigole beaucoup quand on est ensemble. Nous mangeons des plats typiques (comme le «Ceebu Jën», notre plat national), nous dansons pour évacuer la pression et nous prions ensemble. Certains d'entre nous sont musulmans, d'autres sont chrétiens, mais cela n’a pas d’importance», souligne le jeune Lion. Des prières qu’il formule aussi avant chaque match du Barca. «Je prie aussi avant les rencontres du Barça, seul, parce que ma foi m'aide à ressentir l'âme d'un guerrier», explique Wagué qui souligne que devenir un joueur professionnel n’a pas jamais été son souhait. Son souci, c’était de taper sur le ballon, sans se soucier du temps et des choses matérielles.
 
«Avec Aliou Cissé, nous avons une relation de confiance»
 
Interrogé sur sa relation avec Aliou Cissé, Wagué n’a pas tari d’éloges à l’endroit du sélectionneur national. «Aliou Cissé m'a beaucoup appris depuis 2012. Il a été un exemple pour moi depuis qu'il était entraîneur des moins de 23 ans. Nous avons une relation fondée sur la confiance. Je n'ai jamais de doutes. Il croit en moi et à mes qualités. Tout comme ma famille. Donc je me sens invincible et j’irai loin inchallah». Sur sa force à surmonter toutes les épreuves, Moussa Wagué affirme qu’il l’a héritée de son papa. «Dès le premier jour, mon père m'a donné cette force. Il m’invite toujours à faire les efforts nécessaires durant l’entrainement et les matchs… même à l’école. Je lui dois tout». dit-il.  
 
«J’ai appris à être un guerrier aux côtés de Claude Makélélé»
 
Réputé très technique comme latéral droit, Moussa Wagué souligne que commencer à jouer sans chaussures dans les rues de Bignona l’a aidé à perfectionner sa technique et à rendre ses pieds solides. L’un des meilleurs joueurs à son poste avec le Sénégal, Wagué a pourtant failli connaître une autre trajectoire. Le jeunot a failli rater son test avec Aspire, car il ne voulait pas rater l’école. «Je me souviens que le jour des tests, je ne voulais pas y aller, parce que j'avais peur de rater l’école et que mon père se fâche. Mais tout s'est bien passé», se souvient-il avec le sourire. Une académie d’Aspire qui forme beaucoup de jeunes joueurs de toutes nationalités, qu’il assimile à la Masia à l’africaine. «Il y avait tout ce dont nous avions besoin pour progresser dans les meilleures conditions. C'était presque comme une 'La Masia africaine'», souligne Wagué qui, à 18 ans, a rejoint KAS Eupen en Belgique. Sous la houlette de Claude Makélélé, le jeune Sénégalais affirme s’être formé une réputation de guerrier. «J’ai appris à être un guerrier à ses côtés, comme il l’était au Real Madrid et à Chelsea», glisse-t-il.
 
«Quand je reviendrai en août, je veux m'entraîner et jouer avec l’équipe première du Barca»
 
Et comme le Barca est un club porté sur le jeu offensif, Wagué se régale. «C’est un club pas comme les autres, avec sa propre philosophie. Avant de jouer un match, l'entraîneur me dit toujours :  ‘’Vous devez attaquer en défendant’’. Dans d'autres clubs, les entraîneurs ont l'habitude de dire : ‘’Attaquez quand vous le pouvez et revenez vite’’. Il y a une culture gagnante ici et celle de jouer au football offensif», dit-il. Moussa Wagué ambitionne de marcher sur les pas en Catalogne de ses illustres ainés comme Samuel Eto’o Seydou Keita et Yahya Touré. «J'ai eu la chance cette année de terminer la saison avec l'équipe première en remportant le titre de La Liga. Je suis fier de jouer pour le meilleur club du monde, car Eto'o, Keita et Yaya Touré m'ont fait rêver quand j'étais enfant». 
Moussa Wagué, qui a réussi à convaincre Ernesto Valverde pour intégrer la saison prochaine l’équipe A, affiche son ambition. «Quand je reviendrai en août, je veux m'entraîner et jouer avec l’équipe première. Je vais me battre pour atteindre mon objectif», déclare le gamin de Bignona. Qui de Drogba, Eto'o ou El Hadj Diouf était son idole ? Moussa Wagué feinte tout le monde. «Mon seul héros est mon père. Il m'appelle constamment. Tout comme le reste de ma famille aussi. Chaque fois que je l’ai au bout du fil, cela me donne un regain d'énergie. Il croit en moi plus que moi-même», assure-t-il. 
 
 
«Les blagues de Piqué et de Suárez m'ont mis à l’aise à mon arrivée. Avec Messi, je progresse énormément en le côtoyant»
 
 
A son arrivée en Catalogne, Moussa Wagué ne connaissait personne. Rien que des stars qu’ils ne voyaient que sur le petit écran. «Heureusement, tout le monde m'a accueilli comme un nouveau membre de la famille Blaugrana. D'abord au Barça B, puis avec l’équipe première», se remémore-t-il. A seulement 20 ans, il a fait déjà preuve d’une grande maturité, qui lui a permis d’évoluer sans problème aux côtés de joueurs comme Lionel Messi, Luis Suarez. Sur ses premiers mois au sein du vestiaire catalan, Moussa Wagué explique. «Au début, les blagues de Piqué et de Suárez m'ont mis à l’aise», indique le latéral droit des Lions. Une fois intégré, Wagué a compris que les stars du Barca étaient en fait des personnes normales. «Enfin, presque normaux !», rigole-t-il. Evoluer avec un joueur comme Lionel Messi a évidemment aidé son adaptation sur le terrain. «Messi, je n'ai pas osé passer beaucoup de temps avec lui, pour le moment. Que penserait-il s'il savait que j’ai porté son maillot étant tout petit ? Peut-être qu'un jour, il me donnera un de ses vrais maillots, peut-être ?», se demande-t-il. Moussa Wagué poursuit : «en attendant, je réalise beaucoup de progrès chaque jour en le côtoyant. Parfois, à l’entraînement, avec Suárez et Dembélé, nous regardons notre capitaine en train de travailler ses coups francs. Vous pouvez dire qu'il sait ce qu'il fait. Je ne peux pas imaginer rivaliser avec lui dans ce domaine. C’est impossible».
 
«Je veux qu’on se souvienne de moi comme un grand joueur tout court»
 
 Malgré sa jeunesse, Moussa Wagué ne connaît pas la peur. «Le soutien de ma famille et de mon pays me permet de ne jamais avoir de doute. Ma première année au Barça n’a pas été facile, mais je me suis battu pour arriver là où je suis», affirme-t-il. Il soutient qu’en signant au Barca, il savait qu’il allait jouer pour l’équipe première, s’il réussit à être performant avec la réserve. «Je suis sur la bonne voie. Quand je prendrai ma retraite, je veux qu'on se souvienne de moi comme d'un grand joueur. Juste ça. Un excellent joueur. Tout court».  En attendant, il a encore beaucoup de choses à prouver sur le rectangle vert.
 
Mansour SAMB


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