Le projet de loi a été adopté à l'unanimité par les 71 membres non élus de l'Assemblée législative de transition (ALT), qui fait office de Parlement depuis la prise de pouvoir de la junte, il y a près de trois ans. "La loi prévoit une peine d'emprisonnement qui va de deux à cinq ans et des peines d'amende", a déclaré le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, dans un reportage diffusé sur la télévision nationale du Burkina (RTB). Il a précisé que pour les ressortissants étrangers, la peine serait une expulsion du pays.












