Parmi les premières voix à réagir, celle de Thierno Bocoum, président du parti Agir-Les Leaders, a été particulièrement incisive. Dans une déclaration publique, Bocoum a dénoncé la sortie de Sonko comme une démonstration de désinvolture face aux défis du pays. «Un Premier ministre qui chante pendant que Rome brûle n’abandonne pas seulement son poste. Il renie la gravité de l’heure, l’honneur de sa charge et la confiance de tout un peuple», a-t-il martelé, ajoutant que Sonko avait choisi de fuir ses responsabilités pour se réfugier dans un chantage politique. Pour Thierno Bocoum, la décision de Sonko de mobiliser ses partisans dans un grand meeting, alors que le pouvoir d’achat s’effondre et que les surtaxes s’accumulent, constitue une offense morale et politique. Le leader de l’opposition a estimé que dans toute démocratie exigeante, une telle posture aurait justifié une démission immédiate.
Cette déclaration met en lumière le clivage entre la gestion quotidienne des affaires de l’État et la communication politique, révélant une tension croissante au sein du gouvernement et entre le gouvernement et les forces de l’opposition.













