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LE MONDE DE LA LUTTE EN DEUIL Mor Fadam a tiré sa révérence d’une crise cardiaque



LE MONDE DE LA LUTTE EN DEUIL Mor Fadam a tiré sa révérence d’une crise cardiaque
 L’ancien lutteur Mor Wade plus connu sous le nom de Fadam a été rappelé à Dieu, hier. Ancien champion de la lutte sénégalaise, Mor Fadam n’est plus. Les amateurs et acteurs de l'arène lui ont rendu un hommage.

Un champion s’en est allé. Mor Fadam faisait partie des lutteurs qui ont marqué l’arène sénégalaise. Il a rendu l’âme à la suite d’une crise cardiaque. Il semblait bien portant, pourtant, samedi dernier, à l’arène nationale, où il été aperçu lors du combat Gris 2 vs Reug-Reug. Et hier, il se préparait pour la prière de 14h. Après avoir fait ses ablutions, il est tombé dans sa chambre et a rendu l’âme. Une information que son fils Ndongo Wade a confirmée. «Il avait le diabète depuis longtemps. Mais, il n’avait pas l’habitude de manifester ses maux. Jusqu’à ce jour, il n’avait pas manifesté de douleurs. Il avait déjà fait ses ablutions avant d’entrer dans sa chambre pour faire la prière. C’est après la prière qu’on ne l'a plus entendu», renseigne-t-il. Le champion de lutte a ainsi rendu l’âme en pleine prière de Tisbar (14 heures), chez lui, à Guédiawaye. Mor Fadam a été décrit par son fils comme un homme calme, en plus d’être un bon père de famille. «On pouvait rester toute la journée dans la maison sans savoir qu’il est là, parce qu’il ne parlait presque pas. Il n’avait pas l’habitude de regarder les gens en face. Il lui arrivait d’acheter du couscous et d’appeler tout le monde autour du bol. C’était quelqu’un de généreux. Si vous venez à la maison, je peux vous compter presque dix personnes qui viennent du village. Il ne s’occupe même pas de leurs origines, il les considère comme ses propres fils», confie-t-il. Ndongo Wade voyait en son père un homme humble et plein de sagesse. «La prière et le respect des ainés sont les principaux conseils qu’il nous donnait. Il insistait beaucoup sur la prière. Il n'éprouvait de la haine envers personne. Il évitait toujours de verser dans la polémique sur certaines questions de la lutte. Je peux dire qu’il est venu par hasard dans la lutte, pour subvenir à ses besoins, mais ce n’est pas un homme de ce milieu», déclare le fils de Mor Fadam. Pour rappel, après sa carrière de lutteur, il s’est reconverti dans la formation des jeunes lutteurs. Mor Fadam a encadré des lutteurs comme Gouy Gui et Sa Cadior 2. Il sera inhumé aujourd’hui à 10h à Touba.

Les acteurs de la lutte lui rendent un dernier hommage

L’animateur de l'émission de lutte «Bantamba», Bécaye Mbaye, contacté par Seneweb, a apporté son témoignage sur Mor Fadam, qu’il connaissait depuis ses débuts. «Le champion était connu à ses débuts sous le nom de "Sa Ndiambour" dans l’arène, tellement il était très discipliné. Son écurie finira par porter ce sobriquet qu’on collait au nouveau champion qui assurait les deuxièmes combats, à l'époque, de Mame Gorgui Ndiaye, Mbaye Guèye et feu Falaye Baldé, dans les années 70-80», se rappelle-t-il, avant de poursuivre : «un grand sportif, un lutteur accompli.... Il maîtrisait toutes les formes de lutte : traditionnelle, gréco-romaine dans lesquelles il a été champion. Il a eu tous les palmarès, drapeau du chef de l’Etat, etc. C’était un homme d’une grande piété. Nous qui animions les séances de lutte, c’est par Mor Fadam et Birahim qu’on apprenait l’heure de la prière, parce que dès 17 heures, ils cessaient tout dans l’arène pour accomplir leurs dévotions. Balla Bèye 1 disait que c’était un saint, tellement il était pieux», témoigne Bécaye Mbaye. Même son de cloche chez Manga II, de son vrai nom Hyacinthe Ndiaye. L’ancien lutteur retient de lui le souvenir d’un très grand champion. «Mor Fadam était un grand champion. J’ai eu à l’affronter à deux reprises. C’est un homme exceptionnel, un lutteur gentil, très doux. On pouvait même ne pas le qualifier comme un lutteur, tellement il était non-agressif», martèle-t-il. «C’est un croyant, parce qu’à chaque fois, en réunion, et dans toutes les circonstances, il était avec son chapelet», raconte Manga. Le promoteur de lutte Gaston Mbengue s’est joint aux témoignages sur Mor Fadam. «C’est un homme exceptionnel, très respectueux», renseigne Gaston Mbengue. Et d’ajouter : «Il était un grand lutteur, que nous respections beaucoup. C’est lui qui a mis sur pied l’écurie Ndiambour avec Maguette Diouf, frère de l’ancien Président Abdou Diouf. C’est après qu’il est venu à Dakar pour poursuivre sa carrière de lutteur». Moussa Gningue lui n’en revient toujours pas. «C’est une grande perte pour la lutte sénégalaise. Je suis meurtri. C’était un ami. Mor était un lutteur très humble et généreux. On se côtoyait. Car, son premier combat, il l’a eu à l’arène sénégalaise de Fass. C’est là-bas qu’il a lutté pour la première fois. C’est à cette époque qu’on s’est connu. On ne peut que prier pour le repos de son âme», a-t-il témoigné. D’une voix larmoyante, le président des amateurs de lutte, Doudou Diagne Diécko, a aussi été frappé par le deuil. «Nous avons perdu un homme de paix, pieux, sérieux, respectueux et humble. En finale de tournoi de lutte gréco-romaine, Mor Fadam avait donné une belle victoire au Sénégal, en battant l’un des lutteurs nigériens les plus teigneux, à l’époque, au stade Iba Mar Diop, alors qu’il était dans une position défavorable», se rappelle-t-il.
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