Ousmane Sonko veut donc être candidat envers et contre tout. Son mandataire Me Ciré Clédor Ly informe que c’est la coalition de partis composée du Front national, de l’Union des forces patriotiques et du Comité de réflexion pour un développement intégral, qui a porté la candidature de Ousmane Sonko à l’élection présidentielle. L’avocat qui dénonce la tentative de l’Etat du Sénégal de barrer la route à son mandant, note que «l’avenir de la démocratie sénégalaise tient désormais aux sept signatures des Sages du Conseil constitutionnel».
Dans un communiqué publié hier, l’avocat et désormais mandataire représentant de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly, est revenu sur la coalition qui doit porter la candidature de l’ex dirigeant de Pastef-Les Patriotes, parti dissous. «Il est porté à la connaissance de la communauté nationale et internationale, attentive à ce qui se passe au Sénégal depuis le 16 mars 2021, que la coalition de partis composée du Front national, de l’Union des forces patriotiques et du Comité de réflexion pour un développement intégral a porté la candidature de Monsieur Ousmane Sonko à l’élection présidentielle.»
Poursuivant, la note ajoute : «Monsieur Ousmane Sonko a désigné son avocat, Maître Ciré Clédor Ly, avocat au barreau du Sénégal, comme son mandataire et représentant » et que le nom de la coalisation de parti a été notifié au Conseil constitutionnel depuis le 11 décembre 2023, et le dossier de candidature déposé le 12 décembre 2024. «Sorti 4e du tirage, il passe en premier pour la vérification des parrainages, avant dernière étape avant publication de la liste définitive des candidats devant participer à l’élection présidentielle après purge de tous les contentieux éventuels. Monsieur Ousmane Sonko a satisfait à toutes les obligations mises à sa charge par la Constitution, la loi électorale, le règlement et les arrêtés ministériels», a assuré la note de Cire Clédor Ly.
Poursuivant, l’avocat et mandataire représentant de Ousmane Sonko accuse que l’Etat du Sénégal a tenté par tous les moyens barrer la route à la candidature de l’ex Inspecteur des impôts et des domaines (radié par décret présidentiel). «L’Etat du Sénégal a posé tous les actes inimaginables pour entraver le dépôt du dossier de candidature et la communauté nationale et internationale en a été témoin. L’avenir de la démocratie sénégalaise tient désormais aux sept (7) signatures des Sages du Conseil constitutionnel», a estimé Cire Clédor Ly.
Sidy Djimby NDAO