Kara Mbodji garde toujours en travers de la gorge son Mondial passé sur le banc des remplaçants. Le défenseur des Lions indique qu’il veut prouver aux gens qui l’ont enterré vivant à cause de son genou qu’il a toujours de beaux restes.
«La vérité est qu’il y a pas mal de gens qui m’ont enterré vivant à cause de mon genou. Je suis impatient aujourd’hui de leur répondre sur le terrain et leur montrer que je suis toujours vivant. C’est mon objectif personnel et je suis sûr que je vais l’atteindre», a déclaré le défenseur sénégalais, lors de sa présentation avec son nouveau club, le Fc Nantes. L’ancien joueur de Diambars, qui garde toujours en travers de la gorge sa non-participation au Mondial, de poursuivre : «Après mon opération du genou, il y a des gens qui n’ont pas arrêté de parler dans la presse. Malheureusement, c’est ça le monde du foot. Ça fait 7 ou 8 mois que beaucoup de personnes pensent que c’est fini pour moi et que je ne peux pas revenir à mon meilleur niveau. J’ai bien l’intention de leur montrer le contraire», ajoute Kara Mbodji, qui pourtant reconnait que son genou n’est pas encore à 100%. Et pourtant, il avait crié sur tous les toits après le Mondial qu’il était apte à 200%. Là, il change son fusil d’épaule. «Aujourd’hui, je ne vais pas vous faire croire que mon genou est à 100 %. Ce n’est pas moi qui ai choisi d’avoir un genou comme ça. Malheureusement, je vais devoir faire avec. Je m’entraîne avec le groupe, je suis à la disposition du coach», renseigne-t-il. Une boulette que le directeur du Fc Nantes, Franck Kita a voulu rectifier en ces termes : «ce qu’il veut dire c’est qu’il n’a pas son genou de 20 ans. Après la carrière qu’il a eue, il a des fragilités. C’est un athlète de haut niveau, donc c’est normal qu’il ait quelques fragilités, comme tous les joueurs. Il se connaît par cœur».
M.SAMB