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JOJ-CAN 2019-BASKET : Matar Bâ sans détour ni langue de bois



JOJ-CAN 2019-BASKET : Matar Bâ sans détour ni langue de bois
Sans langue de bois, Matar Bâ a abordé tous les sujets brûlants de l’actualité sportive, durant 45mn, la moitie d’un match de football. De la préparation des Jeux olympiques de la jeunesse à la Can 2019, en passant par sa volonté de dégommer certains Dtn qui ont dépassé la limite d’âge, le basketball et Cie, il dit tout.

Les Echos : Qu’est-ce qui a été retenu au sortir du Conseil présidentiel pour les préparatifs du JOJ ?

Matar Bâ : c’était une réunion qui s’est tenue en présence du chef de l’Etat, et ses plus proches collaborateurs, du Cnoss, du ministre des Finances et du Budget, du ministre des Transports et moi-même. C’était un mini Conseil présidentiel et le grand Conseil présidentiel, qui va regrouper l’ensemble des acteurs concernés par ces JOJ va incessamment être convoqué par le Président Macky Sall. Nous sommes en train de travailler sur le dossier, le rapport introductif qui permettra au Président de pouvoir apprécier et de donner des décisions. Hier (jeudi), avec ce conseil, nous avions effectué une revue des actions à mener, des actions déjà réalisées depuis l’attribution des JOJ. «Le Cnoss a déjà reçu cinq missions du CIO, les infrastructures ont été visitées encore et les choses se précisent». Pour dire que lors de la réunion, on a eu une avancée notoire, parce que nous sommes maintenant fixés sur la période des JOJ qui auront lieu en fin octobre début novembre 2022. Pour permettre au CIO d’organiser ensuite d’enchainer avec le Mondial au Qatar. Le mois de novembre nous fera gagner beaucoup de temps pour être au top au niveau de l’organisation. Le président de la République a réitéré son engagement à créer toutes les conditions nécessaires pour une bonne organisation de ces JOJ. C’était une réunion très fast-track. Nous avions fait un tour d’horizon sur les contacts menés par le président Diagna Ndiaye qui aussi est en train de tout faire, partout en Afrique et dans le monde, pour trouver des partenaires, des sponsors pour accompagner les efforts de l’Etat. Il faut dissocier, maintenant, le budget réel destiné à l’organisation des JOJ et le budget d’investissement de l’Etat en ce qui concerne les routes, les hôtels et les infrastructures sportives. Il faut allier les deux et rappeler que l’attribution de ces JOJ était basée sur la vision du président de ce pays. Le Pse a joué un rôle primordial, quant à l’attribution de ces JOJ. Il y aura une réhabilitation du stade Iba Mar Diop, de la piscine olympique, du stade Amadou Barry, parce que le CIO veut avoir des activités dans la banlieue. L’arène nationale va abriter des activités, mais comme elle est à l’entrée de la banlieue, Amadou Barry sera sollicité pour accueillir des activités de ce tournoi. Ce ne sont pas les nouvelles infrastructures qui vont primer, surtout pour le sport. Aujourd’hui, ce qu’il faut faire pour le tourisme, c’est se battre pour avoir le réceptacle nécessaire, avoir tous des hôtels cinq étoiles, parce qu’il y aura de fortes personnalités qui seront au Sénégal. Ce schéma est à l’étude et ça va se faire. Au niveau du transport, il faudrait que les équipes se déplacent en toute tranquillité. Il y aura un comité d’organisation des JOJ, qui sera cordonné par le président du Cnoss. C’est un prototype de schéma qui se fait partout. Il y aura le schéma Etat du ministère concerné pour accompagner le mouvement sportif.

Justement, où en êtes-vous avec les travaux du village olympique dénommé Amadou Moctar Mbow ?

Déjà, pour le village olympique, il nous faut 4000 voire 5000 lits. Là aussi, le chef de l’Etat a donné des assurances avec le promoteur qui est chargé du projet. Il n’y a pas de souci, car sans village olympique, il n’y aura pas de JOJ.

Et pour le stade Olympique prévu pour ces JOJ…

Si tout se passe bien, le président de la République va procéder à la pose de la première pierre en août. C’est le même mode de travail qui va être utilisé. Je vous rappelle que Dakar Aréna a été construit durant onze mois et le stade olympique sera livré dans les délais. Ça sera du travail fast-track. Le site est connu et il y aura d’autres infrastructures connexes pour permettre à Diamniadio de disposer de terrain d’entrainement, de piste d’athlétisme en dehors du grand stade. Il faut réussir l’organisation de ces JOJ, mais aussi effectuer une bonne participation du Sénégal. En 2022, nous allons démarrer en trombe cet accompagnement de l’élite jeune pour faire une meilleure sélection des athlètes, qui sont âgés de 15 à 18 ans. Nous ne voulons pas faire de la figuration ! On veut bien organiser, mais nous voulons aussi avoir des médailles. Nous saurons faire l’équilibre entre les deux et ne pas aussi verser dans une optique de vouloir décrocher coûte que coûte des médailles, le cas contraire, ça sera un échec. Non. Il faut inculquer cet engagement aux jeunes pour se battre afin d’être sur le podium. N’oublions pas que le premier pari est celui de l’organisation.

Qu’est-ce qu’on peut retenir pour la prochaine participation du Sénégal à la Can 2019 ?

Nous sommes dans des moments très difficiles, parce que nous sommes victimes de nos performances. En général, nous n’avions pas l’habitude d’aller dans une même période à plusieurs compétitions internationales. On joue aujourd’hui une Coupe du monde et on doit aller à la Can, tout cela, c’est très difficile. Heureusement, la Fsf abat un travail extraordinaire, en prenant en charge la petite catégorie. Pour la Can en Egypte, la fédération a déjà exprimé ses besoins ; nous sommes en train d’arbitrer et nous faisons ce qu’on a l’habitude de faire, c’est-à-dire un appel de fonds. Ce sont des qualifications intervenues après le vote du budget, ce qui rend la tâche difficile. Nous n’avons pas d’inquiétude, car l’Etat du Sénégal a l’habitude de prendre en charge ces questions qui ne sont pas programmées. En plus de notre dotation normale du budget, nous pouvons répondre aux préoccupations de l’équipe nationale et de la Fsf. Nonobstant les fonds qui sont dans la fédération. Nous avons le même objectif et on va se donner les moyens de mettre les joueurs dans des conditions de performance. Dès lundi prochain, j’ai convoqué Abdoulaye Sow et Me Augustin Senghor qui est en dehors du Sénégal, pour qu’on reprécise les choses afin d’avancer. Et avant la remise du drapeau qui se fera le 7 juin par le chef de l’Etat, que tous les problèmes soient cernés, qu’on soit prêt à aller au front et savoir que cette Can ne sera pas comme les autres. C’est une Can spéciale. Le Sénégalais est devenu très exigeant, parce qu’il a fait une lecture lucide de ses atouts : une belle équipe, une fédération qui nous satisfait. Quand on a une bonne équipe, une fédération à la hauteur, un Etat assez engagé aux côtés de sa fédération, c’est légitime que le peuple soit très exigeant. Cette fois-ci, j’espère que ça sera la bonne. Il ne faut rien anticiper. On attend le discours du Président pour savoir quelle est l’ambition du premier supporter des Lions. Je sais que l’ambition partagée par tous les Sénégalais est de toucher un premier trophée continental.

A combien s’élève le budget pour la Can ?

Un budget évolue, un budget, c’est une estimation. Nous sommes en train d’y travailler. La Fsf a déjà fait son budget. Au Gabon, c’était autour de 3 milliards francs Cfa, aujourd’hui, le budget est dans les environs, mais vu les conditions, vu ce qu’on a à faire et cette évolution des comptes de la Fsf, il y aura nécessairement une entente.

Au-delà du football, le basket sera au Mondial, il y aura aussi les Jeux africains etc. Comment faites-vous face à ces charges ?

Je pousse des cheveux blancs tous les jours, car le Sénégal ne vit pas que du sport et il y a beaucoup de priorités. Il faudrait que nous sportifs le sachions, pour se préparer aux difficultés. Il faut échelonner et essayer de voir les priorités. Maintenant, ce serait bien que cela ne soit pas que des participations, mais il faut qu’on se batte. C’est bien d’avoir une médaille, mais c’est bien aussi que l’athlète puisse recevoir de l’argent, voire assurer sa formation. Il faut que les dirigeants travaillent dans le marketing, qu’ils vendent leurs disciplines pour en retour avoir de l’argent.

Où en êtes-vous avec le basket qui attend une réponse concernant le poste de secrétaire général que la Fiba a proposé de prendre en charge ?

On a agité cette question. On travaille pour avoir le profil. La Fiba ne prend pas en charge pour prendre en charge, il faut une personne qui puisse accompagner le basket sénégalais. Et qu’elle puisse être choisie sans parti-pris, pas une question de copinage. Nous sommes en train de travailler pour voir le profil, de concert avec la Fédération sénégalaise de basket.

Et aux supputations faisant état du sang neuf que vous voulez apporter à la Direction technique du football et de la lutte ?

C’est à tout fait normal. Il faut du sang neuf. Il faut accepter qu’on est à la retraite. Il y a beaucoup de Directeurs techniques qui sont à la retraite et il y a des jeunes capables de les remplacer. Il ne faut pas que les gens fassent une chasse gardée de certains postes. Non. Je ne surprendrai personne ! Tout le monde peut quitter à tout moment, comme moi. Le plus important, c’est voir où se trouve l’efficacité, l’efficience pour le bien de notre sport.
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