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ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC LE DÉPUTÉ FRANÇAIS DU VAL-D’OISE : Aurélien Taché propose la panthéonisation d’un Tirailleur sénégalais et la suppression des visas pour certaines professions



ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC LE DÉPUTÉ FRANÇAIS DU VAL-D’OISE : Aurélien Taché propose la panthéonisation d’un Tirailleur sénégalais et la suppression des visas pour certaines professions

 
Député du Val-d’Oise et membre de La France Insoumise, Aurélien Taché incarne une figure dynamique de la gauche française contemporaine. Son parcours politique, marqué par des engagements successifs au Parti socialiste, à La République en Marche, puis à La France Insoumise, reflète, selon lui, une quête constante de justice sociale, de lutte contre les inégalités et de promotion d’un internationalisme authentique. Dans cet entretien qu’il nous a accordé dans ses bureaux à l’Assemblée nationale française, le député insoumis partage ses propositions novatrices visant à renforcer les liens entre la France et le Sénégal. Président du groupe d'amitié France-Sénégal à l'Assemblée nationale française, Taché plaide l'entrée d'un Tirailleur sénégalais au Panthéon et propose d’ouvrir droit à réparation aux descendants des Tirailleurs sénégalais, en hommage aux soldats africains ayant contribué à la libération de la France. Il propose également la suppression des visas pour les chercheurs et artistes issus de l’espace francophone, afin de faciliter les échanges culturels et scientifiques. Enfin, il suggère d’orienter la coopération internationale vers des domaines d’avenir tels que l’intelligence artificielle et l’exploration spatiale. Celui qui pense que seul un départ d’Emmanuel Macron permettra à la France de sortir de la situation de blocage dans laquelle elle est installée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, aborde également la politique migratoire….
 
 
 
Les Échos : Vous avez un parcours politique marqué par plusieurs évolutions, du Parti socialiste à la France Insoumise, en passant par La République en Marche. Comment définiriez-vous votre positionnement politique aujourd’hui ?
 
 
 
Aurélien Taché :  Alors écoutez, moi je suis vraiment quelqu'un qui a effectivement eu une évolution entre différentes formations politiques, mais jamais sur un certain nombre de fondamentaux qui sont mes convictions, et qui sont que j'ai toujours milité pour une plus grande émancipation des individus, pour finalement l'éradication de la pauvreté et du racisme, parce que je pense que ce sont les deux fléaux qui empoisonnent la société, et pour un internationalisme véritable. Et donc j'ai été formé au Parti socialiste, puisque c'était un parti qui défendait tous ses idéaux, mais dont malheureusement je trouve que, sous l'époque de François Hollande, avec notamment Manuel Valls, Premier ministre, il a abandonné une partie des idéaux que je viens d'évoquer. J'ai pensé qu'Emmanuel Macron, qui était alors ministre de l'Économie, et j'étais moi-même conseiller ministériel à l'époque dans le gouvernement de Monsieur Valls, au ministère du Logement, aurait du coup, quand il a commencé à formuler ses propositions, une approche qui convienne mieux par rapport à ce que je suis en train de dire : émancipation, antiracisme, internationalisme, c'était quelqu'un qui avait un discours sur une France ouverte, plus jeune, qui devait finalement se régénérer, ne pas se replier sur elle-même. Et malheureusement, tout ce que j'ai pu constater comme député quand j'ai été élu en 2017, et pendant les premières années du quinquennat d'Emmanuel Macron, m'ont laissé penser que non. Finalement, ce président de la République, jeune, dynamique, qui avait des convictions modernes, était finalement pire que les autres, et avait finalement balayé la gauche et la droite pour imposer un agenda qui est celui des grandes multinationales et des Etats-Unis. Et je n'ai pas pu accepter ça, donc j'en suis arrivé dans mon cheminement à me dire que seule la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon défendaient réellement les combats qui étaient les miens.
 
 
 
Vous venez d’être nommé président du groupe d’amitié France-Sénégal à l’Assemblée nationale. Quelle sera votre feuille de route à ce poste ?
 
 
 
Alors, je veux vraiment que ce groupe d'amitié soit très actif, soit très vivant. Il y a eu des changements politiques importants au Sénégal ces derniers mois et années. J'en ai été, à ma très modeste mesure et évidemment en tant que député français sans aucune volonté d'ingérence de quoi que ce soit, mais un compagnon de route. Pourquoi ? Parce que quand j'ai vu finalement ce qui se passait au Sénégal et que la France pouvait ajouter un rôle pour déstabiliser la démocratie, je me suis dit qu'il était très important que quelqu'un ici s'élève pour dire non. Et maintenant que ces changements ont porté une nouvelle équipe au pouvoir et qu'il y a toujours... Et moi, je suis un patriote. Évidemment, les gouvernements sénégalais et français font ce qu'ils ont à faire ensemble. Mais moi, je veux ajouter ce supplément d'âme à travers le groupe d'amitié à l'Assemblée nationale qui fait que je crois que mes amis sénégalais et notamment l'équipe au pouvoir savent qu'ils ont quelqu'un qui est un ami du Sénégal, qui est quelqu'un de confiance ici à Paris pour s'occuper de ce groupe et qu'ensemble, nous puissions avoir une feuille de route ambitieuse. Je vais, dès le mois prochain, réunir le groupe d'amitié avec les parlementaires de tous horizons pour leur dire que toutes leurs propositions sont bienvenues mais qu'on doit se mettre au travail très vite pour rencontrer d'abord l'ambassadeur du Sénégal à Paris et puis dans les différents domaines que je viens d'évoquer, sécurité, économie, climat, jeunesse, toute une série d'acteurs soit français soit sénégalais pour qu'on puisse faire vivre ici à l'Assemblée nationale une coopération, faire se rencontrer des gens qui permettront ensuite d'établir des projets et de revitaliser les échanges entre nos sociétés, entre nos parlements car je crois qu'au-delà de la diplomatie officielle des gouvernements, nous avons un rôle central à jouer là-dedans et je suis sûr que je trouverai des interlocuteurs à l'Assemblée nationale sénégalaise. Je connais bien mon ami Ayib Daffé ou d'autres. Nous verrons qui est le président du groupe d'amitié France-Sénégal côté sénégalais et, ensemble, nous allons définir une feuille de route ambitieuse et des échanges entre nos deux pays très réguliers.
 
 
 
La coopération franco-sénégalaise est historiquement forte, mais certains dossiers, comme les visas ou la politique migratoire restent sensibles. Comment comptez-vous aborder ces sujets dans le cadre du groupe d’amitié ?
 
 
 
Vous avez raison, ça ne sert à rien de parler de grands défis à relever ensemble sur le plan économie, sécurité, tout ce qu'on veut, si on n'a pas mis à plat un certain nombre de choses qui polluent la relation entre la France et le Sénégal, et la question des visas est centrale. Je vais remettre un rapport sur l'avenir de la francophonie le mois prochain, et une des choses que je vais dire, c'est comment est-il possible qu'on ait plus de difficultés quand on est Sénégalais à venir en France qu'à aller aux Etats-Unis. Je le tiens d'un exemple, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas de la citer, de madame la ministre Yassine Fall. Elle m’a dit que quand elle n'était pas encore ministre, elle avait plus de mal, en tant que chercheuse, alors qu'elle a une partie de sa famille en France, à venir en France qu'à aller aux Etats-Unis. Comment c'est possible que quelqu'un d'une qualité pareille rencontre des difficultés à avoir un visa ? Je vous donne un exemple symbolique, mais vous savez comme moi que c'est le cas pour des milliers d'autres Sénégalais. Donc moi je prône une idée simple, dans l'espace francophone, les décideurs politiques, économiques, les artistes, les chercheurs, ne devraient pas avoir besoin d'un visa pour circuler sur des courtes périodes. Qu'est-ce qu'on envoie comme message à toutes ces gens qui sont des élites dans leur pays, qui veulent faire vivre la relation franco-sénégalaise en leur disant qu'on ne leur donne pas de visa ? On croit que quelqu'un qui est ministre, chef d'entreprise, artiste, va prendre un visa pour rester en France, mais c'est n'importe quoi. Les gens veulent retourner chez eux ensuite. On confond tout. On a tout confondu. Vous savez, moi je pense qu'un jour, il y aura plus de Français qui viendront à Dakar que de Sénégalais qui viendront à Paris.
 
 
 
Après la dégradation de la nécropole du Tata sénégalais de Chasselay, vous avez vivement réagi. Avant ça, vous êtes allés à Dakar, dans le cadre de la commémoration du massacre de Thiaroye. Pensez-vous que la mémoire des tirailleurs sénégalais est suffisamment honorée en France ? Que faudrait-il faire de plus ?
 
 
 
Non, je pense que cette mémoire n'est pas suffisamment honorée. Je me suis rendu à Thiaroye au moment des commémorations pour les 80 ans. J'y tenais beaucoup. Nous étions un certain nombre de parlementaires français. J'ai fait une proposition à ce moment-là. Je souhaite qu'en France, ici, à l'Assemblée nationale, on reconnaisse pleinement le massacre de Thiaroye. Moi, j'ai proposé qu'on ouvre une commission d'enquête pour voir pourquoi ça n'avait pas été fait plus tôt. Qui cache des archives ? Il y en a-t-il encore de cachées ? Combien ? Où ? Pourquoi les Sénégalais n'y ont pas accès ? Je sais que le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en place une commission pour faire la vérité. Est-ce que les chercheurs sénégalais ont bien accès à toutes les archives ? Moi, j'ai des doutes. Je souhaite une commission d'enquête ici, à l'Assemblée nationale. Si cette commission d'enquête voit le jour, tant mieux. Si ce n'est pas le cas, dans tous les cas, nous devrons dès cette année voter la reconnaissance du massacre de Thiaroye, ici à l'Assemblée nationale, et ouvrir droit à réparation aux descendants. Soit par la bonne indemnité, soit, comme on le propose aussi, poser la question d'un procès en révision. L'historienne Armelle Mabon, qui travaille notamment dans la commission mise en place par Ousmane Sonko, c'est la seule historienne française, le dit. Il faut qu'on puisse donner la possibilité aux gens qui ont été emprisonnés ou à leurs descendants d'aller faire réviser les procès. Mais ça ne suffit pas. Ousmane Sonko a raison : si nous n'avions pas eu les tirailleurs sénégalais en France, peut-être que nous parlerions allemand aujourd'hui en France. Il faudrait, par exemple, des gestes forts. Moi, je fais une proposition. Je ne l'ai jamais faite avant. Je la fais dans votre journal. Pourquoi nous n'aurions pas l'entrée d'un tirailleur sénégalais au Panthéon ? Voilà. Je pense que ça, ce serait important pour reconnaître véritablement le rôle des tirailleurs sénégalais. Faisons entrer, je ne sais pas qui, ce n'est pas à moi de décider, les scientifiques se pencheront sur la question, un tirailleur sénégalais au Panthéon, pour montrer à quel point finalement -vous savez qu'en France, la panthéonisation c'est quelque chose d'important sur le plan symbolique-, nous reconnaissons et nous sommes reconnaissants de tout ce que les tirailleurs sénégalais ont fait pour libérer notre pays.
 
 
 
Avec l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal semble amorcer un tournant souverainiste. Quel regard portez-vous sur cette évolution et sur la place que doit occuper la France dans ses relations avec l’Afrique ?
 
 
 
Oui, je constate comme vous qu'effectivement, le président Diomaye Faye veut finalement renforcer l'indépendance de son pays, je le dirais comme ça. Quand on est dépendant sur le plan économique, de puissances extérieures, quand finalement les ressources sénégalaises peuvent parfois être accaparées… J'ai ce souvenir, j'ai rencontré les pêcheurs à Dakar, il y a quelques mois, quand je suis allé, tous m'ont dit « Monsieur le député, aujourd'hui, certains bateaux viennent de l'Europe piller notre ressource halieutique, les poissons qu'on pêche, d'autres de Chine ». Bon, je sais qu'immédiatement, quand ils sont arrivés au pouvoir, l'équipe de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye a mis fin à tout cela. Je le comprends. Qui peut accepter qu'on vienne piller ses ressources? Donc moi, si c'est ça être souverainiste, ça ne me dérange pas. Que les Sénégalais se battent pour avoir finalement leurs ressources et qu'elles ne soient pas pillées par des forces extérieures, ça ne me dérange pas. En revanche, je pense que ça ne doit pas pour autant arrêter les coopérations entre nous.
Le Sénégal est le seul à même de décider avec qui il veut travailler. Mais quand même… encore une fois, c'est la langue que nous partageons, la coopération scientifique que nous avons dans certains domaines. J'étais à Thiès pour voir les premières classes préparatoires aux grandes écoles. Je vois ce qui se passe encore. Les coopérations francophones, d'ailleurs avec nous Français, mais aussi avec les Tunisiens qui étaient très présents à Thiès. On pourrait imaginer des choses avec les Marocains. Moi, je tiens beaucoup à ce qu'on mette fin à toute idée de néocolonialisme. Que le Sénégal soit indépendant et souverain, mais que nous soyons des partenaires privilégiés. Moi, je suis un ami du Sénégal. J'ai rencontré énormément de Sénégalais qui sont des amis de la France. Je pense que c'est la majorité pour l'ensemble de nos deux peuples. Nous partageons encore une fois ces plans. Nous avons besoin d'être alliés pour faire face à la puissance américaine ou aux puissances des grands blocs. Je pense que tout ça, nous pouvons le travailler ensemble. En tout cas, moi, c'est mon souhait. Je pense qu'il y a énormément de domaines. Je viens d'en citer des domaines d'avenir. L'espace, l'intelligence artificielle, plein de domaines comme ceux-là où nous pouvons travailler vraiment main dans la main.
 
 
 
La France Insoumise a souvent critiqué la politique africaine de la France et son rôle dans le franc Cfa. Quelles mesures concrètes le gouvernement français devrait-il prendre selon vous pour redéfinir ses relations avec le continent africain ?
 
 
 
Je pense que cette question du franc Cfa, qui avait d'ailleurs été abordée, vous me parlez de LFI, par Jean-Luc Mélenchon lui-même, avec Ousmane Sonko, à la conférence à l'Université Cheikh Anta Diop. J'étais présent, évidemment, vous le savez. Ousmane Sonko a été clair là-dessus. Il a dit la question des bases militaires et la question du franc Cfa. Je crois que Jean-Luc Mélenchon était clair aussi. Il avait dit : si c'était moi le président de la République, on pourrait ouvrir le dossier du franc Cfa, M. le Premier ministre. Je regrette qu'Emmanuel Macron ne le fasse pas. Je crois qu'effectivement la question des bases militaires était un point important. Je regrette que les autorités françaises n'aient pas su aborder cette question avec le gouvernement sénégalais, qui a dû prendre sa décision. Il l'a prise, je la respecte, je la partage. J'espère que sur le franc Cfa, nous allons pouvoir mettre les choses à plat ensemble, sans que finalement, il y ait besoin du côté sénégalais d'une dénonciation unilatérale. Mais si ça n'est pas le cas, parce que les Français ne réagissent pas, je comprendrai qu'ils le fassent. Simplement, je prône une autre méthode, pour que justement, nous arrêtions de donner le sentiment qu'un fossé se creuse entre nos deux pays, et que nous puissions aborder ces sujets en face. Le franc Cfa est un autre temps. La présence des bases militaires en Afrique est un autre temps. Je préfère qu'on regarde ensemble vers les coopérations d'avenir comme celles que j'évoquais à l'instant. Arrêtons avec ce sujet des visas. Travaillons ensemble sur l'espace, l'intelligence artificielle, la mer, sur tous les grands défis qu'il faut relever pour que la planète, finalement, soit préservée et que le peuple continue d'avancer main dans la main. Voilà ce que je pourrais vous dire en quelques mots.
 
 
 
On sait que LFI a entretenu des relations avec Pastef Les Patriotes, le parti d’Ousmane Sonko, notamment à travers des prises de position communes sur la politique française en Afrique. Quelle est aujourd’hui la nature de ces relations ?
 
 
 
Nous cherchons vraiment à coopérer de manière rapprochée. Je vous ai dit tout à l'heure que je connaissais bien Ayib Daffé. Il est venu aux universités d'été de LFI en France l'été dernier. Nous avons, lui et moi, tenu ensemble une conférence sur la France et le Sénégal et la révolution citoyenne, parce que ce sujet nous intéresse. Les Sénégalais ont réussi quelque chose que les Français n'ont pas encore réussi. Ils ont mené à bien une révolution citoyenne. En tout cas, ils ont réussi à accéder au pouvoir sur la base de ce projet-là. Maintenant, nous réfléchissons ensemble à ce que ça veut dire une fois qu'on a pu atteindre le pouvoir, comme c'est le cas côté Pastef, qu'est-ce qu'il faut mettre en œuvre pour que cette révolution citoyenne aille au bout ? Nous, ça nous inspire parce que nous espérons pouvoir faire le même chemin. Nous avons des relations étroites. La dernière fois que nous sommes allés à Dakar, nous avons encore eu une rencontre au plus haut niveau avec les nouveaux députés de la diaspora ici, les nouveaux députés sénégalais, mon ami Aly Diouara, député du 93, qui était avec moi, et toute l'équipe du Pastef pour voir justement comment, sur ces sujets de politique africaine, mais sur bien d'autres sujets, cette révolution citoyenne qui tient à cœur du Pastef et de LFI, nous allons pouvoir continuer à coopérer. Je pense que cela passera par des programmes d'échange entre nos jeunesses, par de la formation. Nous voulons faire de la formation dans les deux sens, que Pastef nous forme sur certaines choses, que LFI forme Pastef sur d'autres. Nous voulons travailler sur tous ces domaines-là pour véritablement montrer qu'un autre monde est possible. Les Sénégalais l'ont montré avec leur victoire. Nous espérons pouvoir faire la même chose en France bientôt.
 
 
 
 
Entretien réalisé à Paris par Sidy Djimby NDAO
 
 
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