Lors de la Conférence générale de l’Unesco à Samarcande, le professeur Massamba Diouf, Secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup, a porté haut la voix du Sénégal. Il a proposé plusieurs orientations majeures pour une meilleure prise en compte du continent africain dans les politiques éducatives, scientifiques et culturelles de l’organisation onusienne.
Le Sénégal s’est une nouvelle fois illustré sur la scène internationale en réaffirmant son engagement pour une éducation inclusive, innovante et durable. C’est par la voix du professeur Massamba Diouf, Secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Anaq-Sup), que le pays a pris part aux travaux de la Conférence générale de l’Unesco consacrée à la coopération mondiale en matière d’éducation, de science, de culture et d’innovation.
Devant la Commission Éducation de cette importante rencontre, le représentant du Sénégal a rappelé que la transformation durable des sociétés africaines passait par “la construction d’un système éducatif équitable, résilient et ancré dans les réalités locales”. S’exprimant au nom du gouvernement sénégalais, le professeur Diouf a inscrit son intervention dans la continuité de la Vision Sénégal 2050, qui fait de l’éducation et de l’innovation les piliers de l’émergence nationale.
Des propositions fortes pour la « Priorité Afrique »
Dans sa déclaration, le Sénégal a présenté plusieurs orientations stratégiques destinées à renforcer la Priorité Afrique au sein de l’Unesco. Parmi celles-ci, la création d’un Fonds Unesco pour l’innovation en Afrique, destiné à soutenir la recherche et l’entrepreneuriat scientifique des jeunes, a retenu l’attention des participants. Le professeur Diouf a également plaidé pour la valorisation des langues africaines dans les curricula éducatifs, estimant qu’elles constituent « le socle de la transmission des savoirs et de l’identité culturelle du continent ».
Autre proposition saluée, la promotion de la science ouverte et de la coopération régionale dans le domaine de la recherche, de manière à favoriser le partage des connaissances et à mutualiser les ressources scientifiques entre pays africains.
L’Afrique au cœur de la coopération scientifique mondiale
Le Sénégal a aussi proposé la création de pôles régionaux africains sur le changement climatique, afin de mieux coordonner les efforts du continent face à cette urgence planétaire. De même, le renforcement des partenariats universitaires et la mobilité académique intra-africaine ont été identifiés comme leviers essentiels pour bâtir une génération de chercheurs ancrés dans leur environnement tout en restant ouverts au monde. Ces initiatives, selon le professeur Diouf, traduisent « la volonté du Sénégal de contribuer activement à la construction d’un système éducatif mondial plus juste, fondé sur la solidarité et l’excellence ».
L’Anaq-Sup au service du rayonnement international du Sénégal
À travers la participation de son Secrétaire exécutif à cette conférence mondiale, l’Anaq-Sup confirme son rôle central dans la diplomatie académique du Sénégal. En œuvrant pour la qualité, la coopération et l’innovation, l’institution accompagne la stratégie nationale de rayonnement dans les instances internationales, tout en consolidant la crédibilité du pays dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Par cette intervention remarquée, le Sénégal renforce ainsi sa position parmi les acteurs africains les plus engagés pour une gouvernance éducative mondiale plus inclusive, où l’Afrique ne serait plus simple bénéficiaire, mais pleinement partenaire de la transformation du savoir et de l’innovation.
Baye Modou SARR













