Lors du Conseil, le chef de l’État a rappelé le dépôt du projet de loi de finances 2026 à l’Assemblée nationale, le 15 octobre. Le Président a insisté sur la nécessité pour les ministres de «présenter leurs politiques publiques avec transparence et rigueur devant la Représentation nationale», rappelant que la session budgétaire est un moment fort du dialogue démocratique. Dans un contexte d’inflation persistante, le chef de l’État a demandé au Gouvernement d’évaluer l’impact des mesures du Pres et de veiller à la maîtrise des prix des denrées alimentaires et services essentiels. Il a également insisté sur la protection des groupes vulnérables et sur la consolidation d’une justice sociale active, au cœur de sa politique publique.
Le Premier ministre, en charge du suivi de ces priorités, est appelé à «maintenir la vigilance économique» pour prévenir les urgences sociales susceptibles d’affecter la stabilité nationale.
Des villes plus propres, plus sûres, plus humaines
Autre axe fort du Conseil, l’aménagement urbain et la gestion du cadre de vie. Le Président Faye a souligné la nécessité d’un urbanisme commercial maîtrisé, qui préserve les espaces publics, la sécurité et la salubrité. Il a rappelé son attachement au programme de modernisation des marchés et espaces commerciaux, considérant que la transformation urbaine doit s’accompagner d’une gouvernance partagée entre collectivités, services techniques et citoyens.
Le chef de l’État a également instruit les ministres concernés, Environnement, Urbanisme, Assainissement, de renforcer la coordination entre acteurs pour améliorer durablement la gestion des déchets solides et liquides.
Les collectivités locales sont, elles aussi, invitées à faire de la propreté et du paysagisme urbain une priorité, « car la qualité du cadre de vie traduit la qualité de la gouvernance », a-t-il rappelé. Une diplomatie active et un ancrage panafricain
Baye Modou SARR












