À l’aube de la Coupe d’Afrique des nations 2025, la RDC avance avec prudence. Loin de tout excès de confiance, Sébastien Desabre a surpris par un discours lucide et presque à contre-courant, plaçant le danger là où on ne l’attend pas forcément.
La RDC s’apprête à replonger dans l’intensité de la Coupe d’Afrique des nations. Une compétition que les Léopards abordent avec ambition, mais aussi avec une vigilance assumée. En conférence de presse, Sébastien Desabre, sélectionneur des Congolais, a tenu à calmer toute euphorie naissante.
S’il reconnaît la densité du groupe D, le technicien français a livré une analyse qui ne manquera pas de faire réagir.
« Je suis convaincu que le match contre le Botswana sera plus compliqué que celui face au Sénégal », a-t-il affirmé sans détour.
Une déclaration forte, presque déroutante, qui en dit long sur l’approche méthodique de Desabre. Pour lui, le danger ne réside pas uniquement dans le statut ou le pedigree, mais dans la capacité à gérer les matchs dits “pièges”. Un message clair envoyé à ses joueurs : aucun adversaire ne doit être sous-estimé.
Avant même de penser au Sénégal ou au Botswana, le sélectionneur insiste surtout sur l’importance du premier rendez-vous face au Bénin.
« Nous sommes très excités à l’idée de rejouer une Can et de revivre ces émotions, comme en Côte d’Ivoire. L’essentiel sera surtout d’être prêts pour le premier match contre le Bénin. Il est toujours important pour la confiance, même s’il n’est pas décisif à lui seul », a-t-il souligné.
La RDC ouvrira sa Can 2025 le 23 décembre au stade El Barid de Rabat, avec un objectif clair : confirmer sa montée en puissance sur la scène continentale, sans tomber dans le piège de la facilité.












