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AFFAIRE DU DEPECEUR EGORGE A LA SOGAS/PIKINE : Ces éléments qui démentent l’égorgeur qui accuse sans preuves son épouse d’adultère avec le défunt



AFFAIRE DU DEPECEUR EGORGE A LA SOGAS/PIKINE : Ces éléments qui démentent l’égorgeur qui accuse sans preuves son épouse d’adultère avec le défunt

 
 
 
Abdou Mb a été déféré, hier, devant le parquet du tribunal de grande instance de Pikine pour meurtre par arme blanche. Le dépeceur de tête de mouton a reconnu avoir égorgé de sang-froid son collègue, Abdou Ndiaw, qu’il soupçonnait de courtiser sa femme nommée O. D. Mais, la version du présumé meurtrier a fondu comme beurre au soleil lorsqu’elle a été confrontée aux éléments clés de l’enquête préliminaire de la police.
 
 
 
Il n’y a jamais eu de relations adultérines entre le défunt dépeceur de tête de mouton à la Sogas, Abdou Ndiaw, et l’épouse de son bourreau de collègue, Abdou Mb, qui colportait de telles accusations de relations extraconjugales en bandoulière ; des accusations qui se révèlent être un ballon de baudruche ou une tempête dans un verre d’eau.
Face aux enquêteurs, Abdou Mb passe aux aveux et déroule avec force détails le film de la boucherie du lundi dernier dans la salle des abattoirs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal. Ainsi, il retrace les derniers instants de vie de son collègue nommé Abdou Ndiaw. « J’ai appris que Ndiaw sortait en amoureux en catimini avec mon épouse O. D. Il bombait le torse pour cela devant d’autres collègues, qui se moquaient également de moi à chaque fois que je franchissais le seuil du grand portait de la Sogas pour venir travailler », soutient le meurtrier présumé.
 
Il a bien vendu un téléphone à 10.000 F au défunt qui trouve l’appareil défectueux
 
Les deux hommes ont eu plusieurs antécédents de différentes natures. Et le récent différend entre ces derniers résulte d’une affaire de vente de téléphone portable. Comme « Les Echos » l’avait révélé dans son édition du mardi dernier, Abdou Mb avait vendu un téléphone portable à 10.000 F à son collègue nommé Abdou Ndiaw. Celui-ci découvre le caractère défectueux du téléphone en question et se plaint sans cesse auprès de son vendeur. Il l’interpelle à tout bout de champ et lui réclame son argent. Celui-ci pète les plombs, restitue les sous et récupère son cellulaire.
 
Il retourne l’argent à son collègue dépeceur et lui voue une haine viscérale
 
Les rapports d’amitié entre les deux collègues dépeceurs piquent du nez et se détériorent. Abdou Mb rumine une colère noire et garde une dent contre Abdou Ndiaw. Et le coup de sang de trop du sieur Abdou Mb est arrivé la matinée du lundi dernier. « Ce jour-là, quand je suis arrivé dans la salle des abattoirs, j’ai aperçu Abdou Ndiaw, qui parlait de moi en mal devant d’autres collègues. Il leur disait qu’il courtisait mon épouse. Je les ai approchés et ils se sont tus et ont commencé à se disperser. Je les ai interpellés, mais ils ont tenté de noyer le poisson en disant qu’ils parlaient de tout et de rien. Et que je n’étais pas concerné par leur conversation », indique le mis en cause.
 
Il soupçonne Ndiaw de le vilipender, prend son couteau de travail et lui tranche la gorge
 
Abdou Mb enfile sa tenue, prend ses outils de travail et commence à dépecer une tête de mouton. « Pendant que je m’affairais autour d’une tête de mouton, j’ai senti qu’Abdou Ndiaw me narguait en étant derrière moi et se moquait de moi par le geste. J’ai piqué une colère. Et j’ai surpris Ndiaw de dos et lui ai tranché la gorge avec le couteau ». Il se débarrasse de son arme, informe son frère aîné après le meurtre et éteint le téléphone portable. Il saute dans un bus de la ligne 81, se rend au marché de Thiaroye gare et brade son téléphone portable à 15 000 F. Il se paie ensuite avec l’argent un tee-shirt qu’il porte sur place et file droit se réfugier au domicile de sa défunte tante paternelle, au campement Nguékhokh dans le département de Mbour.
 
Il dit avoir aperçu Ndiaw et son épouse devant une auberge, celle-ci et le gérant démentent
 
Interrogé sur ses accusations d’adultère contre son épouse avec son défunt collègue, le dépeceur campe sur sa position et dit avoir perdu ses éléments de preuve contre sa femme dans son téléphone qu’il a bradé au marché de Thiaroye. Il déclare avoir ensuite aperçu la veille du meurtre (dimanche dernier) sa femme et Abdou Ndiaw devant une auberge, sise à Petit Mbao. Ce qui du reste s’est révélé inexact. Car, une descente des enquêteurs avec les deux conjoints dans ladite auberge a permis de démonter les accusations du mari. Le gérant de l’auberge déclare n’avoir pas enregistré sur le registre des clients le nom du défunt encore moins celui de la jeune femme. Qui a demandé aux flics de visionner les vidéos de surveillance de l’auberge pour voir si elle était venue ce jour-là sur les lieux. Ce qui a été fait, mais sans succès.
 
L’exploitation des vidéos de surveillance de l’auberge confirme la jeune femme
 
Le gérant de l’auberge confirme l’épouse et affirme n’avoir jamais vu la jeune femme dans l’auberge. Et déclare avoir par contre avoir vu le nommé Abdou Mb, dimanche dernier, vers midi, devant ladite auberge. « Il (Abdou) a demandé si une femme de taille courte et de teint clair était rentrée avec un homme dans l’auberge. On lui a dit non, mais il a voulu forcer le passage, et on l’a éconduit en lui disant que l’on ne pénètre pas dans l’auberge comme ça. Il est rentré », témoigne le gérant.
 
La dame a perdu de vue Ndiaw le jour du baptême de ses jumeaux qui ont 12 ans
 
Le boucher appelle malgré tout son épouse et l’abreuve de tous les noms. Celle-ci réplique aux insanités et lui raccroche au nez. Sa sœur rappelle aussitôt le mari qui peste fort au bout du fil et jure de faire la peau à la mère de ses trois enfants, dont deux jumeaux. La jeune femme panique, craint pour sa vie et court se réfugier chez son oncle, à la cité Mtoa de Keur Massar, où tous les deux devaient se retrouver le lundi pour se réconcilier. D'autant plus que la bonne dame a quitté le domicile conjugal depuis bientôt dix jours à cause des agissements de son époux. « Abdou Mb m’accuse à tort d’entretenir une relation adultérine avec le nommé Ndiaw. Or, j’ai perdu de vue celui-ci le jour du baptême de mes jumeaux, qui ont 12 ans aujourd’hui », renseigne l’épouse.
Abdou Mb a-t-il crié au crime passionnel sur fond de jalousie morbide dans le but de pouvoir bénéficier de circonstances atténuantes avec l’excuse de provocation devant le juge d’instruction en charge du dossier ?
 
Vieux Père NDIAYE 
 
 
 
     
 
 
 
Ce que révèle l’autopsie
 
Les conclusions de l’autopsie ont confirmé sur toute la ligne l’égorgement par arme blanche. Le document médical conclut à un décès dû à « un égorgement complet avec section de l’artère viscérale et consécutif à deux plaies ouvertes et profondes ». D’où la conviction de nos interlocuteurs qui soutiennent mordicus que le présumé meurtrier a actionné par deux fois (aller et retour) l’arme blanche sous la gorge du défunt.
 
V. P. NDIAYE
 
 
 
 
 
LES ECHOS


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