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ABDOU WAHAB BEN GELOUNE CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE: «Ce que je ferai pour le sport une fois élu…»



 
Inconnu du grand public, Abdou Wahab Ben Geloune est candidat aux élections présidentielles de février 2019 sous la bannière (Wahab mouvement). Grand amateur de football, cet homme d’affaires sénégalais, qui a vécu en Guinée, décline ses grands axes concernant le domaine du sport. Le président du FC Soumba souhaite remettre l'école au centre de la formation sportive et annonce aussi la création d’une académie, la plus grande en Afrique.
 
 
IDENTITE
«Mon nom, c’est Abdou Wahab Ben Geloune. Je suis né le 23 janvier 1977 à Dakar, fils d’un musicien et d’une mère enseignante. Je suis un Sénégalais lambda jusqu’au jour (10 novembre dernier) où j’ai pris la décision de briguer la magistrature suprême. J’ai toujours nourri une passion toute particulière pour l’informatique et les statistiques. Ma carrière professionnelle a démarré comme Business Analyste puis président du Groupe Weego, spécialisé dans la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest et Administrateur de Canal+ en Guinée. Je suis également le président du FC Soumba. Un jour, j’ai rencontré Antonio Souaré (président du Horoya) dans un avion, il m’a dit qu’il faut que je prenne  une équipe. Il m’en a beaucoup parlé et comme j’ai plein d’amis qui étaient présidents de club pour aider les jeunes à ne pas surtout prendre les bateaux, on a décidé de s’investir. J’ai pris le Soumba FC. C’est une façon de remercier ce pays d’accueil qui m’a permis de montrer mon talent, mais je n’oublie pas là d’où je viens»
 
CANDIDATURE
«D’abord, c’est une question de conviction pour moi. Mon objectif est de rendre la vie meilleure pour moi et pour les autres. Pour moi d’abord. Pourquoi ? Parce que si je rends ma vie meilleure, c’est que je l’ai aussi rendue à mes compatriotes. Je suis avant tout Sénégalais. J’ai quitté mon pays à 18 ans pour aller travailler dans un autre pays que je ne connaissais pas, mais où m’a été donnée la chance de pouvoir exprimer tout mon talent. Malheureusement, c’est qu’aujourd’hui, tous les Sénégalais ne pourront pas aller à l’étranger pour pouvoir réussir et revenir. Je pense avoir acquis assez d’expérience, la compétence, la volonté et l’énergie pour pouvoir copier mon modèle de réussite. Le copier pour que tous les autres jeunes puissent s’en inspirer, pour qu’on puisse ensemble construire un Sénégal, d’ici quelques années, fort, si j’arrive à la magistrature suprême. Faire du Sénégal un géant d’Afrique. On a un peuple exigeant, mais qui ne l’est pas en même temps. Exigeant pourquoi ? parce qu’il cherche à vivre dans la décence et dans la dignité. Pas exigeant, parce que si vous lui donnez la décence de pouvoir vivre et la dignité qu’il faut, on découvre que c’est un grand peuple, un peuple qui aspire à voir la paix et la dignité. Je me suis dit : à moi de convaincre mes compatriotes, de leur dire quelles sont nos motivations, leur dire que l’heure a sonné. On ne peut plus accepter ce qu’on a accepté depuis longtemps. Notre pays était cité comme un exemple parmi les pays d’Afrique et on avait promis qu’en 2000, Dakar serait comme Paris. C’est vrai que Dakar a sa statue, son train, ses aéroports, mais, on oublie que Paris, c’est une ville et que les Sénégalais ne sont pas comme les Parisiens. Aujourd’hui, comme Dakar est devenue comme Paris, c’est de faire que les Sénégalais soient dans les mêmes conditions que les Français. On a vécu dans ces pays, la seule différence, c’est le travail. Il est temps de s’y mettre».
 
PROGRAMME POUR LE SPORT
«Nous avons démarré une académie études et sports. Pourquoi ? Parce que je me suis dit en tant que jeune, le sport a toujours été une passion, surtout le football, mais j’étais très mauvais. Je pouvais être gardien de but, mais, à un moment donné, j’ai lâché l’affaire et je me suis dit que cette discipline, ce n’est pas seulement les 22 acteurs. Le football a besoin d’encadreurs, de coachs, de formateurs, de préparateurs, de présidents etc. Donc, je me suis dit : il faut qu’on puisse mettre en place des formations qui permettront aux jeunes d’avoir un métier qui est lié à leur passion. Tout le monde ne sera pas professionnel, c’est une certitude, mais qu’on laisse beaucoup d’enfants sur le chemin, c’est dommage. Ils ont du talent et ils croient en eux. Pour avoir été un acteur, je sais que le football, ce n’est pas uniquement une histoire de talent. Il y a une question de chance, cela veut dire : opportunité et savoir-faire. Quand les deux sont réunis, vous avez une belle étoile. On a vu beaucoup de nos anciens qui étaient hyper talentueux, mais qui n’ont pas réussi. C’est un drame. Aujourd’hui, on est sollicité par des anciennes gloires qui ont marqué leur pays, leur quartier ou région. Ils sont malades et n’ont pas les moyens de se faire soigner. Dans notre programme, il est prévu de faire vraiment des académies régionales. D’abord, j’ai envie de dire que tout le monde ne réussira pas dans les études. On ne peut pas être bon partout. On peut créer ces académies qui permettront qu’on ait des minimas. Mon objectif est de créer l’une des plus grandes académies au Sénégal, qui va rivaliser avec l’Aspire et Cie. J’ai envie que dans toutes la sous-région, on puisse mettre une grande académie dans un endroit où la nourriture ne coûterait pas cher. Et la première idée qui me vient en tête, c’est l’implanter en Casamance pour démarrer. Pourquoi ? La Casamance est un grand vivier du football sénégalais, qui nous a fourni les plus grands joueurs que nous ayons comme Bocandé, Sadio Mané, Baldé Keita ou Aliou Cissé. Ils ont aussi la nourriture en abondance. On peut faire une grande académie multidisciplinaire. Chaque fois que des enfants réussissent des minimas, ils vont être intégrés. Ils peuvent même demain cultiver leurs propre nourriture, apprendre à cultiver la terre et apprendre d’autres métiers liés aux sports. Le sport comme le travail dans la vie, ce n’est pas une improvisation, il faut préparer les champions. Moi chef de l’Etat, le sport aura une place importante, très prépondérante. Le sport fait partie de l’épanouissement, en plus il fédère. Dans le sport, il n’y a pas d’échelle sociale. A travers le sport, l’Afrique du Sud a fait sa nation arc-en-ciel, à nous de montrer que le Sénégal peut faire de même. Cela permettra à nos anciennes gloires, au lieu de faire la ‘’Une’’ à la télé ou la radio, parce qu’elles ont tout perdu ou ont été escroqués, de bien faire. On n’a pas une politique qui leur permet de s’intégrer dans le milieu sportif après leur carrière. Respectons nos légendes et c’est dans des académies comme ça qu’elles pourront encadrer les futurs champions de nos pays».
 
FINANCEMENT DU SPORT
 
«Je ne parlais pas seulement du sport de façon globale, mais  du Sénégal. Nous allons nous occuper des Sénégalais qui veulent que l’argent du pays soit bien utilisé. Aujourd’hui, vous dépensez 18 ou 14 millions d’euros sur une statue, c’est 20.000 emplois pour l’industrie des tomates. Vous fabriquez, vous faites plus de 700 ou 800 unités industrielles de fabrication de tomates pendant que nous sommes encore en train d’importer de la tomate. Le sport, ça sera pareil. Le problème est qu’on ne fait pas les dépenses à bon escient. On n’oriente pas les dépenses là où ça doit aller. Sortir 1% du budget, ce n’est pas un problème, le problème est qu’on affecte de l’argent là où ça ne doit pas aller. Récemment, on a inauguré le Musée des civilisations noires. 250 Sénégalais vont être expulsés d’Espagne.  Des gens qui étaient partis pour faire de l’agriculture, qu’ils auraient pu faire dans leur pays. C’est la même chose pour le sport. Si on prend l’argent qu’on a mis dans des dépenses qui ne servent pas à tous les Sénégalais, il est plus judicieux de l’investir dans la santé, l’enseignement, qu’on forme nos élites, ça serait bien.  Je vous ai parlé de l’académie, ça sera une école où les élèves sortiront avec un Bac en sport. Nous allons mettre les choses pour que dans 10 ou 15 ans, que je sois au pouvoir ou pas, que le Sénégal aspire à prendre sa première Can. C’est maintenant qu’on doit s’y mettre. Ce n’est pas un projet politique, parce qu’on travaille dessus. On connaît qui on doit avoir et tout.  On parle du sport, mais il faut d’abord être tous propriétaires déjà d’un toit. Il ne faut pas que ça soit que des milliardaires. C’est un million de logements, comment on doit le faire, ça c’est mon rôle en tant que président de la République. Ça va être des programmes que nous allons donner et qui vont toucher le quotidien des Sénégalais. J’ai envie, quand je serai élu, que je dise : ça, ça va être pour toi. Quand je dis 1% du budget national, ça vous parle vous et moi, mais le Sénégalais lambda, cela ne l’intéresse pas. Alors ce monsieur, pour que je lui parle, je lui dis : une fois élu, tu seras propriétaire de ta maison. Ce n’est qu’au Sénégal qu’on voit des gens payer un loyer durant dix ans. Il faut aussi identifier très tôt les enfants, qu’ils aient dans leur filière de formation leur passion. Même si demain, il ne sera pas un joueur professionnel, qu’il devienne journaliste ou comptable. C’est à chaque fois quand je vois des enfants dans la rue, c’est un Sadio Mané peut-être ou un Bocandé. Combien d’enfants on voit taper du ballon dans la rue ? Quant est-ce qu’ils vont pouvoir s’intégrer ? au cas échéant, on parle de faxman et tout».
 
CAUTION
«Je n’ai pas encore déposé. La caution va avec les signatures et tout. Il y a tout une procédure, nous avons fait notre notification au niveau du Conseil constitutionnel. Nous sommes en train de nous concerter pour être à temps et en heure. Nous avons reçu le soutien des jeunes qui sont venus avec leur ordinateur pour nous aider en saisissant le reste de signatures que nous avons. A partir de mercredi, si tout se passe bien, nous allons déposer la caution. La caution n’est pas la chose la plus difficile, pour moi. Le plus difficile, c’est de mériter la légitimité et cette légitimité, ce sont les parrainages qui vous la donnent en sachant qu’on nous surnomme «Caatu candidat yi» (le cadet des candidats). Ils sont tous issus du système. Ils ne parleront jamais de ce qu’ils vont faire pour le Sénégalais, mais que des choses inutiles. Moi, avec mon mouvement, mon obsession, ce sont les Sénégalais».
Propos recueillis par
Mansour SAMB


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