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​NICOLAS DUPUIS, SELECTIONNEUR DE MADAGASCAR: "nous voulons créer l'exploit"



​NICOLAS DUPUIS, SELECTIONNEUR DE MADAGASCAR: "nous voulons créer l'exploit"
 
Au lendemain de leur arrivée au Sénégal, Nicolas Dupuis, l’entraineur des Barea, nous a accordé un entretien. Le technicien français, même s’il a loué les qualités de l’effectif des Lions, affirme qu’ils sont venus à Dakar pour créer l’exploit. Un exploit qui, dit-il, passera par une bonne organisation de ses poulains, qui doivent resserrer les lignes et limiter l’influence des joueurs comme Sadio Mané, Baldé, capables de faire la différence à tout moment.
 
 
Les Echos : coach, comment s’est passé votre voyage ?
Nicolas Dupuis :Bien. Nous sommes venus au Sénégal par un vol indirect. L’équipe a fait une escale parce qu’on compte tout à Madagascar. On a voulu prendre des billets qui étaient un peu moins chers, plutôt qu’un vol direct. Le plus important est que nous sommes bien arrivés et logés à cet hôtel superbe. Nous comptons démarrer nos premières séances cet après-midi (NDLR : l’entretien a eu lieu mardi).
Avez-vous été bien accueillis à Dakar ?
Très bien. La preuve (rire) on est dans un très beau palace. D’abord, je tiens à remercier la Fédération sénégalaise de football (Fsf) parce qu’on n’a pas trainé à l’aéroport. Dès que nous sommes arrivés, ils nous ont pris en charge. L’accueil a été superbe. Il y a eu même un pot de bienvenue, à 3h du matin. Franchement, c’était chaleureux et professionnel. Je tiens à le signaler parce que ce n’est pas pareil partout. On est vraiment content. On remercie vivement la Fsf de nous avoir bien accueillis.
 
Comment avez-vous atterri à la tête des Barea (zébus) ?
Moi, j’ai rejoint l’équipe nationale de Madagascar en mars 2016, à la suite d’un appel téléphonique du président Ahmad, qui, à l’époque, dirigeait la Fédération malgache de football. J’étais plus son appui technique et officiellement sélectionneur depuis deux ans et deux mois. J’ai été très bien accueilli. Et la langue française m’a beaucoup aidé à vite prendre mes marques. Il faut dire qu’aussi j’ai eu la chance de tomber sur le président Hamad et puis sur des gens qui m’ont mis à l’aise tout de suite. Les joueurs aussi m’ont bien accueilli, comme le capitaine Faneva. Il y a eu le feeling et un bon contact dès le départ. Pourtant, j’avais reçu d’autres opportunités pour travailler ailleurs en Afrique, mais j’ai toujours pensé que l’idéal était de rester à Madagascar. 
 
Est-ce que votre groupe est au complet ?
Pour le moment, non. J’ai emmené 20 joueurs. Il reste deux joueurs qui doivent nous rejoindre demain mercredi (hier). Mais pour la feuille de match, nous aurons 20 joueurs et 23 pour la Can 2019. Mon groupe vit bien, mais il va nous manquer Bolida, un de nos atouts offensifs, suspendu pour cette rencontre. Sinon, le reste est là. Dans le groupe, il y a deux joueurs locaux et 18 expatriés. Nous sommes prêts pour faire un bon match samedi, prendre beaucoup de plaisir mais surtout bien préparer la Can qui arrive rapidement.
 
Justement, comment allez-vous aborder le match face au Sénégal ?
Comme une séance de travail en vue de la Can 2019. Nous allons jouer le plus sérieusement possible. Quand on a le ballon, on joue; on va être très rigoureux défensivement et en possession. On va aussi resserrer les lignes, parce qu’il y a tellement de talents chez l’adversaire qu’à tout moment, il peut faire la différence. Keita Baldé, entre autres, avait marqué un superbe deuxième but lors du match aller, parce qu’on avait laissé une porte s’ouvrir qui n’avait pas été fermée au bon moment. On va être sérieux, rigoureux, positionnés, mais, par contre, nous ne voulons pas subir tout le temps. On va essayer de jouer et montrer une belle image du football malgache. Le Sénégal est une très belle équipe, évidemment, Aliou Cissé est un grand entraineur aussi et il porte le drapeau du football africain au niveau mondial. On connait l’Afrique par Hervé Renard ou Aliou Cissé, avec le Maroc et le Sénégal. Donc voilà pour nous, c’est un modèle. Le premier match, à Tana, s’est bien passé puisqu’on a fait un bon match nul 2-2 sur un terrain difficile. On avait la joie et le plaisir de jouer contre des stars, ce qu’on n’a pas chez nous. C’était un match équilibré et 2-2 était un score assez logique, on est revenu au score à la fin. Là on s’attend à souffrir plus encore. Parce que d’abord, c’est au Sénégal et ensuite, le terrain sera forcément un petit peu meilleur. Nous on est là surtout pour prendre du plaisir et apprendre.
 
N’êtes-vous pas en train d’endormir le Sénégal ?
 
Non et non. Le Sénégal l’a prouvé de par son classement. C’est la meilleure équipe africaine actuellement. Je n'aimerai pas tomber dans la poule du Sénégal, (rire) à la Can. Tomber sur le Sénégal, ça je ne l’aime pas, tout comme je veux éviter de croiser le Maroc ou la Côte d’Ivoire. Pour être sincère, je ne veux pas les croiser à la Can 2019. Je ne suis pas en train d’encenser, je suis vraiment sincère.
 
Pour vous, c’est quoi l’enjeu de la rencontre de samedi ?
 
L’enjeu, c’est de se situer par rapport à une grosse nation. Se préparer à ce genre de match qu’on peut avoir à la Can. Maintenant, une victoire contre le Sénégal, serait exceptionnelle et historique. Ce serait incroyable de Chiper la première place du groupe au Sénégal. Là, on nous fera des statuts au Madagascar (Rire).
 
Pensez-vous pouvoir battre le Sénégal ?
Il y a toujours une chance en football. Même si c’est une chance sur cent, on va essayer de la saisir. Mais, il n’y a qu’une chance sur cent. Il faut rester réaliste. Le football, ça se vit et se respecte. Je respecte énormément le Sénégal, ce n’est pas des paroles en l’air. Avec la Coupe du monde qu’il a faite, et beaucoup d’autres choses. Il a de superbes joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs européens, il est bien évident qu’il est archi favori. Peut-être même aussi favori de la Can 2019. Mais le football est un sport tellement beau que des exploits existent. A nous de créer un exploit et on va essayer en tout cas.
 
Est-ce que vous savez quele Sénégal va jouer sur un terrain délocalisé ?
Oui !
Pensez-vous que ça pourrait être un avantage pour vous ?
Je ne sais pas ? Est-ce qu’ils ont l’habitude de jouer là-bas ?
 
Non, c’est la première fois.
Donc, c’est un petit léger avantage pour nous, voilà. Je n’ai même pas cherché à savoir. Ça peut peut-être nous donner une petite chance supplémentaire. On va passer à deux chances sur cent alors.
 
 
Sadio Mané est en forme actuellement, avez-vous un plan pour le contrer ?
Non parce que si on met un plan anti Sadio Mané, il y aura Keita Baldé ou un autre qui va passer de l’autre côté. Non, non, non, (rire). Il faudrait des plans anti tout le monde alors (Rire). On n’avait pas mis de plan Sadio Mané à l’aller. Peut-être que notre plan à nous, ce serait d’essayer d’avoir le ballon le plus souvent possible de façon à ce que l’adversaire ne l’ait pas et ne nous mette pas en difficulté.
 
Mais votre equipe regorge aussi de bons joueurs…
Chacun sera dans son rôle. On a des individualités pas aussi marquantes, évidemment, que le Sénégal. Nous avons une équipe, un groupe de joueurs, un groupe de copains assez cohérent. Très sincèrement (soupir) c’est plus une organisation qui va nous permettre de contrecarrer les plans sénégalais. Il faut qu’on mette notre rigueur qui est nouvelle depuis deux ans, notre sérieux et notre organisation au service du talent. Avant tout, l’organisation, l’esprit d’équipe et jouer tous la même partition, de la même façon, avoir le même objectif de jeu, les mêmes schémas tactiques et puis l’objectif de faire un bon résultat.
 
Pensez-vous que votre expérience en tant que coach aura son importance sur ce match ?
Aliou Cissé est bien plus expérimenté que moi. C’est un entraineur de très grande qualité. Je suis peut-être plus vieux que lui, mais je le respecte énormément. Il n’a pas besoin de moi ; enfin voilà j’ai beaucoup à apprendre de lui.
 
Est-ce que vous avez décelé de failles dans l’équipe du Sénégal ?
Pour moi, il n’y en a pas. Peut-être leur terrain. Je ne sais pas.
 
Ils ont quand même eu des difficultés pour s’imposer chez vous, non ?
Vous ne me ferez pas dire de bêtises (rire). Vous êtes trop friand de ça. Mais très clairement, il n’y a pas de faille pour le Sénégal. Mais attendez, est-ce que vous vous rendez compte de l’effectif du Sénégal ? Ils peuvent faire trois équipes qui nous seraient sur le papier supérieures. Tellement il y a des joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs européens et mondiaux. Vous vous rendez compte de ça, du potentiel sénégalais ? Peut-être que la faille du Sénégal, c’est d’avoir un potentiel énorme.
 
Avec tout ce potentiel peut-il y avoir un problème de coaching ?
Est-ce que j’ai dit ça ? (rire). Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Le problème, c’est qu’il a tellement de choix que ça doit être délicat de choisir. Il a tellement d’excellents joueurs que si c’était moi, je m’arracherais les cheveux. Je n’en ai pas, mais lui il en a beaucoup. Il ne s’arrache pas les cheveux dans ses choix. Franchement, je ne suis pas sûr que ce serait la meilleure équipe africaine s’il avait des failles, il faut être clair.
Marième NDIAYE
 
 


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