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VISITE DES LEADERS DE YAW A OUSMANE SONKO : Les responsables sont retournés avec les dattes, Sonko dans l’incapacité de reconnaître ses visiteurs



VISITE DES LEADERS DE YAW A OUSMANE SONKO : Les responsables sont retournés avec les dattes, Sonko dans l’incapacité de reconnaître ses visiteurs

 
 
 
Les responsables de Yewwi ont certes réussi à voir hier Ousmane Sonko à l’hôpital, mais ils n’ont pu lui remettre les dattes du Khalife général des Mourides. La cause : la situation préoccupante dans laquelle ces leaders ont trouvé le président de Pastef. De l’avis de Aïda Mbodj, Sonko est dans un état critique.   
 
 
 
Les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) ont réussi, hier, à voir Ousmane Sonko en salle de réanimation, après son hospitalisation le 6 août dernier. Et, au sortir de cette visite, les nouvelles rapportées par Habib Sy et compagnie ne sont guère rassurantes. C’est pourquoi, ils ont tenu à alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation jugée «dramatique, inquiétante et préoccupante» du leader de l’ex Pastef. Face à la presse, Aïda Mbodj, le cœur meurtri, au bord des larmes, a fait des révélations qui font froid dans le dos sur l’état de santé du maire de Ziguinchor. «Aujourd’hui, nous sommes partis le voir au service de réanimation. Nous l’avons vu. Mais si nous savions que nous allions le trouver dans cet état, nous aurions préféré ne pas le voir comme ce fut le cas mercredi dernier. Ousmane Sonko est dans un état critique. Nous ne l’avons pas reconnu, lui aussi ne nous a pas reconnus. Il est fatigué. Pour qui connaît Ousmane Sonko, c’est un homme courageux qui ne veut pas qu’on s’apitoie sur son sort, mais l’état dans lequel nous l’avons trouvé n’est pas rassurant», narre la présidente de l’Alliance nationale And Saxal Liguey.
 
 
«Nous ne l’avons pas reconnu, lui aussi ne nous a pas reconnus»
 
 
Face à cette situation préoccupante où le leader de Pastef est dans l’incapacité de jouir de ses capacités physiques et intellectuelles, la délégation a tout simplement décidé de ne pas transmettre la commission du Khalife général des Mourides. Pour rappel, Serigne Mountakha avait remis des dattes aux leaders de Yaw pour qu’il mette un terme à sa diète. Ainsi, même si Ousmane Sonko avait usé de son droit constitutionnel de résister, Aïda Mbodj estime que ce n’est plus une grève de la faim. «C’est sa vie qui est en jeu. Son état de santé est incompatible avec la détention. C’est une situation difficile pour toute mère de famille et j’en ai le cœur meurtri. J’interpelle les consciences car cela n’en vaut pas la peine», ajoute la lionne du Baol, le cœur en détresse.
 
Habib Sy charge la communauté internationale
 
Pour sa part, Habib Sy conforte l’état de santé critique de Ousmane Sonko et ne réclame ni plus ni moins que sa libération ; comme l’avaient sollicité ses épouses. A l’en croire, si l’Etat peut faire en sorte que Khalifa Sall et Karim Wade retrouvent leurs droits civiques et politiques, si l’Etat peut aussi libérer Juan Branco, en dépit des lourdes charges retenues contre lui, l’Etat, dit-il, a les moyens de libérer Ousmane Sonko. Poursuivant, Habib Sy n’a pas manqué de s’en prendre à la communauté internationale. «C’est comme si elle se désintéressait de la situation de Ousmane Sonko et des droits de l’homme au Sénégal ; parce que c’est une atteinte manifeste aux droits de l’opposant le plus en vue et sur qui repose en grande partie la stabilité politique du Sénégal. Comme ils se disent des amis du Sénégal, c’est incompréhensible, inadmissible, inacceptable ce silence radio», précise Habib Sy qui interpelle à nouveau le Haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations-Unies après la lettre du 14 juin dernier, pour attirer l’attention sur la situation du Sénégal.
S’agissant la Cedeao, il décrète qu’elle va bientôt disparaître. «Quand ils voient qu’une situation est en train de se détériorer dans un pays membre, ils ne disent rien jusqu’à ce qu’il y ait grabuge pour essayer d’intervenir ; ce sont de mauvais médecins», charge Habib Sy qui n’a pas non plus épargner les pays «amis» du Sénégal. «Personne ne dit rien et c’est injuste et je voudrais leur lancer un appel solennel pour qu’ils s’intéressent davantage à la situation du Sénégal et essayer de voir comment trouver une solution. Ousmane Sonko est dans un état critique et c’est le principal opposant au Sénégal. On ne doit pas le traiter ainsi, on ne doit pas fermer les yeux. On ne doit pas garder le silence, parce qu’il y va de l’avenir de notre pays, de l’avenir de millions de jeunes qui croient en son projet », renchérit l’ancien ministre d’Etat de Wade. « Depuis qu’on l’a mis en prison, il y a eu tellement de désespérance que parmi les jeunes qui partent et qui sont en train de mourir en mer, nombreux sont ceux qui comptaient et avec espoir sur le projet de Ousmane Sonko. Cela influe sur l’émigration irrégulière. Une situation de cette nature ne doit laisser personne indifférente», tranche Habib Sy.
M. CISS
 
 
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