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Thierno Lo crache ses vérités sur les lions: «je ne fête pas une défaite»



Thierno Lo crache ses vérités sur les lions: «je ne fête pas une défaite»
 
Le Président peut accueillir les Lions, leur donner de l’argent, il est dans son rôle de chef d’Etat. C’est l’avis de Thierno Lo, qui lui, n’étant pas dans la posture de Macky Sall, n’accepte pas d’être conditionné ou de hurler avec les loups, juste parce qu’il est allié ou partisan. Joint hier, l’ancien ministre, qui refuse de fêter une défaite, pense que si le Sénégal ne gagne pas la Can, c’est parce que nous avons un «problème de coaching» global, au sein de l’équipe et de la présence au niveau des instances (Caf, Fifa), où il faut avoir de l’influence pour ne pas se faire marcher dessus. Dès lors, pour s’en sortir, il trouve qu’on doit se départir de l’autosatisfaction, de nos prises de positions partisanes et émotionnelles et accepter la critique, faire l’autocritique, afin de mettre en placece «système de coaching» global, qui peut nous permettre de gagner la coupe.
 
 
Thierno Lô n’est pas de ceux qui suivent le sens indiqué par la foule ou le président de la République les yeux fermés. Et il l’a bien fait comprendre, suite à la défaite des Lions en finale de la Can. «Il y a des gens qui prennent des positions partisanes, en se disant que, comme le Président a accueilli et fêté les Lions et qu’on est dans la coalition, on doit faire la même chose, mais moi, je ne vois pas les choses de cette manière», souligne-t-il d’emblée. Non sans faire la part des choses entre la posture du Président, tenu par les obligations de sa fonction et ses alliés ou proches, non soumis aux mêmes obligations. «Le président de la République, même en cas de défaite, doit accueillir, féliciter, réconforter, fêter, offrir de l’argent aux joueurs. C’est son rôle de président de la République. Il a mis les moyens, pour qu’ils soient dans les meilleures conditions. Il les a accompagnés pendant toute la compétition donc s’ils vont en finale, c’est son devoir de les accueillir, je lui reconnais cela», explique Thierno Lô. 
 
 
«Macky Sall est dans son rôle…Mais moi, je ne suis pas satisfait, parce que cette coupe, on aurait dû la gagner»
 
 
Cependant, l’ancien ministre du Tourisme ne saurait être lié par la position du chef de l’Etat. «Macky Sall est dans son rôle de président de la République. Moi je ne suis pas président de la République. J’ai le droit de dire que je suis satisfait ou je ne suis pas satisfait. Personne ne peut me conditionner», martèle-t-il. Et de poursuivre : «je suis un allié, je pouvais aller à l’aéroport et applaudir comme tout le monde, mais je ne le fais pas. Ceux qui sont satisfaits peuvent fêter. Mais moi, je ne suis pas satisfait, parce que cette coupe, on aurait dû la gagner. On n’a pas mis des milliards pour perdre la coupe. Je ne fête pas une défaite».
 
 
«Cette jeunesse, je la comprends, ; elle n’a pas vécu Caire 86 ou 2002. C’est sa première finale»
 
 
Évoquant la forte mobilisation de la jeunesse pour accueillir les Lions, Thierno Lô ne pense pas qu’il faille aller loin pour trouver l’explication. «Pour la jeunesse, je la comprends. Elle n’a pas vécu Caire 86 ou 2002. C’était sa première finale», explique-t-il. Dès lors, il n’est pas surpris par leur mobilisation exceptionnelle, dans un engouement et un élan patriotique remarquable à travers tout le pays. «Notre jeunesse est très patriotique, elle a peint toutes les villes du Sénégal, s'est mise le corps en couleurs, a pris l’aéroport d'assaut pour encourager d'autres jeunes (les joueurs)». Mais au-delà de leur engagement patriotique, Thierno Lô voit aussi dans la forte mobilisation de la jeunesse «leur désir d'un Sénégal qui gagne sur tous les plans». Et «devant une telle maturité» et «un tel désir d’un Sénégal performant» de la jeunesse, Thierno Lô reste convaincu que nous devons nous départir du «Sénégal de l’autosatisfaction» et de la «culture défaitiste». Et pour cela, il faudra poser le vrai débat, celui du management général de notre équipe nationale. 
 
 
«Nous avons un problème de coaching global. Et quand je parle de coaching, ce n’est pas Aliou Cissé que j’attaque…»
 
 
 
Pour Thierno Lô, le vrai débat à poser et qu’il pose, c’est celui du management général de notre équipe nationale.«Ce que j’ai fait, c’est poser un problème de coaching global. Pourquoi nous n’avons pas gagné la coupe ? Je n’ai jamais dit que le Sénégal ne gagnera pas la coupe. J’ai dit qu’il faut qu’on accepte l’autocritique. Car le Sénégal est toujours dans l’autosatisfaction. Avec tous les moyens que l’Etat a mis, pourquoi on ne peut pas gagner une coupe ?», interroge-t-il. Et il n’attend surtout pas des réponses qui dépassent la raison. «Je ne peux pas accepter qu’on me serve des explications irrationnelles. Je ne suis pas d’accord». Et quand il parle de «problème de coaching», Thierno Lô précise : «ce n’est pas Aliou (Cissé) que j'attaque, car je connais sa hargne sa fougue, son amour du pays et son engagement... Je parle de tous ceux qui tournent autour du football». 
 
 
«Si on n’a pas d’influence à la Caf, le Sénégal se fera toujours marcher dessus»
 
 
Considérant le football comme quelque chose de rationnel, il souligne que le coaching global dont il parle ne se limite pas à l’aspect technique, mais aussi à la capacité d’influence et de s’imposer au sein des instances du football, notamment la Caf. Il en vaut pour preuve tous ces pays qui s’imposent dans le football africain comme l’Algérie, le Cameroun et autres, parce qu’ils «ont de grands dirigeants à la Caf et des râleurs comme Eto’o, Antoine Bell…qui ont de l’influence au sein de la Caf». C’est pourquoi, il milite en faveur de gens comme «El Hadji Diouf, un râleur qui peut dire des choses que le président de la Fédération ne peut pas dire». Dans ce sens, il déplore d’ailleurs qu’en allant à la Can, on ait «laissé ici des internationaux pour emmener des gens qui ne savent rien au football, soit parce qu’ils sont des amis du ministre, soit des politiques». En effet, l’ancien ministre sous Wade est persuadé que «si on n’a pas d’influence à la Caf, le Sénégal se fera toujours marcher dessus». En définitive, de l’avis de Thierno Lô, pour s’en sortir, conseille-t-il : «il faut qu’on accepte de nous regarder en face. Il nous faut accepter l'autocritique, nous départir de notre gestion par l'émotion, de nos positions partisanes pour pouvoir mettre en place ce système de coaching qui peut nous permettre de gagner la coupe, au lieu de continuer à fêter des défaites». Car, ajoute-t-il, si on n’accepte pas l’autocritique, de se dire les vérités en face, «les mêmes causes vont produire les mêmes effets». 
 
 
 
Le déploiement de gros moyens par l’Algérie et l’importance des enjeux financiers et géopolitique de la Can
 
En outre, Thierno Lo a évoqué l’importance géopolitique du football, qui comporte aujourd’hui des enjeux financiers et politiques  énormes, que le Sénégal a semblé perdre de vue lors de cette Can. «La Fifa et la Caf sont des puissances qui gèrent cette relation financière et géopolitique. C’est pourquoi il faut y siéger ou y avoir des personnes influentes», dit-il. En ce sens, il note qu’on «ne s’est pas posé la question à savoir qu’est-ce qu’une coupe fera en Algérie, dans le règlement de ses problèmes politiques et sociaux actuels». Et pour lui, ce n’est pas par pure charité que le gouvernement algérien ait mis de gros moyens pour que la coupe vienne dans le pays qui est en crise politique, en déplaçant plus de 30 avions pour convoyer des supporters afin de mettre toutes les chances du côté de son équipe. Il pense aussi que le changement d’arbitres au dernier moment, des arbitres qui jubilent à la fin du match, et l’utilisation abusive de la Var, qui est censé aider l’arbitre mais pas arbitrer, ne sont pas gratuits. 
 
 
Mbaye THIANDOUM
admin


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