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SON HISTOIRE AVEC COPENHAGUE, LA SUITE DE SA CARRIERE APRES L’OPERATION DE SES DEUX GENOUX, L’EQUIPE NATIONALE ET SES INQUIETUDES, LES CHANCES DU SENEGAL AU MONDIAL: Les grandes confessions de Dame Ndoye



SON HISTOIRE AVEC COPENHAGUE, LA SUITE DE SA CARRIERE APRES L’OPERATION DE SES DEUX GENOUX, L’EQUIPE NATIONALE ET SES INQUIETUDES, LES CHANCES DU SENEGAL AU MONDIAL: Les grandes confessions de Dame Ndoye
 
 
Vainqueur à trois reprises du championnat (2009,2010 et 2011) et deux fois de la coupe du Danemark (2009 et 2012) avec le FC Copenhague, l’attaquant sénégalais, aujourd’hui sans club, a vu son club de cœur lui rendre un hommage bien mérité. Dame Ndoye raconte son histoire avec Copenhague qui l’a vu être le meilleur buteur du Championnat du Danemark en 2011 (25 buts) et 2012 (18 buts) et Joueur de l'année au Championnat du Danemark en 2011. Dans cet entretien téléphonique, l’ancien attaquant des Lions s’est réjoui de la posture de l’équipe nationale du Sénégal, champion d’Afrique et mondialiste. Cependant, Dame Ndoye nourrit des inquiétudes par rapport à ces joueurs sénégalais en difficulté dans leurs clubs et ceux qui n’en n’ont pas actuellement, à 2 petits mois de la Coupe du monde.
 
Les Echos : Dame Ndoye, vous avez été l'un des attaquants sénégalais les plus prolifiques dans tous les clubs ou vous êtes passé durant votre carrière, pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
 
Dame Ndoye :J’ai fait mes débuts dans ma région natale,Thiès. J’ai fait ma petite catégorie avant de rejoindre Cneps Excellence. J’ai ensuite rejoint Dakar pour jouer au Dial Diop, puis à la Police avant de rejoindre la Jeanne d’Arc. Je suis parti ensuite au Qatar (Al Sadd Doha). J’ai rejoint par la suite le Portugal (Académica Coimbra). Pour la saison 2007-2008, j’étais au Panathinaïkos. La saison suivante, j’ai rejoint OFI Crète avant de poser mes valises de 2009-2012 au FC Copenhague. J’ai évolué de 2012 à 2015 au Lokomotiv Moscou. Puis j’ai rejoint l’Angleterre, le Hull City pour une saison avant de prendre le chemin de la Turquie pour la saison 2015-2018, au Trabzonspor. En 2016, je suis retourné en Angleterre pour porter les couleurs de Sunderland AFC pour deux saisons. Pour les deux années suivantes, 2018-2020, je suis retourné au FC Copenhague.
 
Peut-on alors dire que vous avez une belle histoire avec Copenhague, vu que vous y avez joué deux fois pour des saisons différentes ?
 
Copenhague est une équipe que je ne connaissais pas quand je me suis engagé. Je l'ai découverte une fois sur place. Au fur et à mesure, j'ai eu un grand amour pour ce club. Les supporters m'ont accueilli à bras ouverts et nous ont toujours soutenus. Donc du coup, j'ai eu beaucoup d'opportunités par rapport aux championnats que j'ai joués, la Champions League et l'Europa League. Je garde de très beaux souvenirs avec Copenhague.
 
Ils vous ont d’ailleurs rendu hommage il y a quelques jours…
 
Oui, effectivement, ils m’ont fait honneur avec une distinction. Ça m'a fait énormément plaisir. Vous savez, le plus important dans la vie d'une personne, c'est de faire en sorte d'être parmi les meilleurs dans son domaine quel qu’il soit. Ils m’ont fait un grand honneur et ce qui fait le plus plaisir, c'est que les gens ne connaissent pas réellement Copenhague, alors que c'est une grande équipe. Les gens pensent qu'en Scandinavie, il n'y a que de petits clubs. Même moi je le pensais avant de découvrir Copenhague. Ce qui m'a le plus plu, c'est d'amener le drapeau de mon pays aussi loin de nos terres. C'est une fierté pour moi.
 
Aujourd’hui, vous êtes sans club, est-ce la fin de votre carrière ou allez-vous encore rejouer ?
 
Pour le moment, franchement, je ne sais pas ce que je vais faire. J'ai plusieurs offres depuis un an, mais j'ai préféré prendre le temps d'y voir plus clair. Après le décès de mon père, je me suis blessé. Je me suis fait opérer un genou. Quelque temps après, je me suis blessé sur l'autre genou. Là aussi, j'ai subi une autre opération. Je ne pouvais pas revenir aussi facilement dans les terrains après ces deux interventions médicales. J'ai pris le temps de me soigner parce que ça n'a pas été facile pour moi. C'est vrai que le temps passe vite, mais il fallait poser le pour et le contre. C'est-à-dire si je vais continuer ma carrière ou prendre ma retraite. Aussi il faut savoir qu'on ne peut pas aller au-delà de nos limites en football. Il y a un temps où il faudra forcément arrêter. Je suis encore dans une réflexion pour prendre la meilleure décision pour la suite de ma carrière.
 
Vous avez aussi fait les beaux jours de l’équipe nationale du Sénégal….
 
J'ai de très beaux souvenirs en équipe nationale, mais aussi de mauvais. Ce qui m'a toujours fait avancer, c'était de prendre les choses du bon côté et avec la sélection sénégalaise. Je préfère garder et me souvenir toujours des bons moments. Ce sont des moments inoubliables. Il y a ce match contre le Cameroun, celui contre la Côte d'Ivoire ou encore contre l'Égypte qui me font toujours du plaisir quand je me remémore de ces moments dans la tanière.
 
Quelle vision avez-vous de l’équipe nationale actuelle ?
 
On a un très bon groupe. Les Lions ont montré des choses extrêmement intéressantes ces derniers temps. Ils ont gagné la Coupe d'Afrique, se sont qualifiés au prochain Mondial. Ils remportent presque tous leurs matchs et c'est exactement ce qu’on veut dans le football. Même si on a la plus grande équipe au monde si on ne gagne pas, ça ne sert absolument à rien. Ça ne change pas grand-chose. Les Lions gagnent leurs matchs et grignotent des places sur le plan international. Ce qui m'intrigue un peu, c'est la situation de certains joueurs qui n'ont pas de club et ceux qui n'ont pas encore un temps de jeu considérable.
En football, le temps passe vite. J'espère que d'ici la Coupe du monde, ils vont retrouver une stabilité ; mais le plus inquiétant, c'est que ça passe vite. Pour moi, à 2 mois de la Coupe du monde, il est possible de voir ces Sénégalais là revenir à leur meilleure forme. Tout dépend du travail qui sera fait. S'il n'y pas de relâchement, il n'y aura rien à craindre pour le niveau de ces joueurs. En quelques matchs, on peut bel et bien retrouver un niveau souhaité.C'est cet aspect-là seulement qui est un peu inquiétant, sinon on a une équipe qui peut faire des merveilles à la Coupe du monde.
 
Justement, selon vous, quelles sont les chances du Sénégal à la Coupe du monde?
 
Tout dépend du contexte. Comme je l'ai dit tout à l'heure, si nos joueurs recommencent à jouer, on peut concurrencer n'importe quelle équipe à la Coupe du monde. La raison, c'est que nos joueurs et les autres joueurs des équipes adverses évoluent tous ou presque dans les mêmes championnats. Du coup, il leur faut un rythme, parce que sans rythme on perd nos repères. C'est juste ce qui pourrait compliquer les choses. Si tous les joueurs du Sénégal sont compétitifs et réguliers, on fera une belle participation au Mondial. On pourra aller plus loin que d'habitude.
 
Qu'auriez-vous conseillé ou suggéré à Aliou Cissé dans de pareilles circonstances?
 
(Rire). En ce moment, je ne peux pas donner de conseils à Aliou Cissé. (Rire). Mais plus sérieusement, la seule chose que je peux faire actuellement, c'est de prier pour que nos joueurs qui sont dans des clubs puissent rejouer et ceux qui n'ont pas de club puissent en trouver. C'est ça ma préoccupation. Parce qu’après, je sais qu'il sait comment bien manager son groupe. Ça va être très compliqué pour lui de voir ses joueurs ne pas jouer. Même s'il a confiance en un certain nombre d'entre eux, il se peut qu'ils ne puissent pas atteindre les objectifs. Il y aura la confiance mais les attentes ne pourront pas être honorés. Ils ne jouent pas en club, ils n’ont pas de rythme et c'est ça qui complique les choses.
 
Enfin, Dame Ndoye, vous êtes actuellement au Sénégal, avez-vous des projets dans le domaine du sport ?
 
Oui biensûr. On est encore dans la phase de réflexion. Je suis actuellement au Sénégal et tout dépendra de la suite que je vais donner à ma carrière. Je vais voir si je peux encore jouer un ou deux ans ou prendre une retraite anticipée. En tout cas, on y travaille.
 
LES ECHOS


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