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PRESIDENT MACKY SALL A LA 77E SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS-UNIES «Je suis venu porter le message d’un continent déterminé à travailler avec tous…: Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’Histoire»



 
 
 
Le président Macky Sall s’est joint aux dirigeants du monde entier à la 77e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies à New York, pour traiter de défis mondiaux tels que l’impact du changement climatique, la guerre de la Russie en Ukraine ou la reprise après la pandémie de Covid-19. Prenant la parole au nom de l’Union Africaine dont il est le président, Macky Sall a prononcé un discours de haute facture, qui est parti pour rester dans les annales. Il commence par interpeler le Conseil de sécurité afin qu’il traite de la même manière toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales, y compris en Afrique. Macky Sall a ensuite plaidé pour la fin de la stigmatisation de l’Afrique, demandant la levée des sanctions contre le Zimbabwe. Le chef de l’Etat a également insisté sur l’urgence à instaurer «une gouvernance mondiale plus juste».
 
 
 
 
«Je suis venu porter le message d’un continent déterminé à travailler avec tous ses partenaires… Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’Histoire». Les mots sont forts et ils ont été proclamés depuis la plus haute tribune politique du monde, celle des Nations-Unies. Ces mots sont du président Macky Sall, lors de sa prise de parole, hier, à la tribune de l’Onu. Un discours de haute facture, lors duquel le chef de l’Etat a commencé par constater que «le monde est devenu plus dangereux et plus incertain, sous l’emprise combinée du réchauffement climatique, des périls sécuritaires et sanitaires, ainsi que de la guerre en Ukraine». Macky Sall pense qu’il urge d’agir ensemble pour apaiser les tensions, soigner notre planète, réduire les inégalités persistantes Nord-Sud, et redonner sens au multilatéralisme.«Le Conseil de sécurité est interpelé au premier chef, afin qu’il traite de la même manière toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales, y compris en Afrique.Le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine.C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil, garant du mécanisme de sécurité collective, en vertu de la Charte de l’Organisation.
 
 
Macky défend le Zimbabwe et la Palestine
 
 
Aussi, invitons-nous le Conseil à mieux s’engager avec nous dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, avec des mandats plus adaptés et des moyens plus conséquents», a déclaré le Président Macky Sall, indiquant d’appeler à la levée des sanctions étrangères contre le Zimbabwe.«Ces mesures sévères continuent de nourrir un sentiment d’injustice contre tout un peuple, et d’aggraver ses souffrances en ces temps de crise profonde», tranche-t-il. Et d’ajouter, en ce qui concerne le Proche Orient, que le Sénégal et l’Afrique réitèrent «le droit du peuple palestinien à un Etat viable, coexistant pacifiquement avec l’Etat d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues». Alors que pour ce qui est l’Europe, l’Afrique appelle à la désescalade et à la cessation des hostilités en Ukraine, pour une solution négociée, afin d’éviter le risque catastrophique d’un conflit potentiellement mondial. 
 
«Une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive»
 
 
Pour Macky Sall, près de 80 ans après la naissance du système des Nations-Unies et des Institutions de Bretton Woods, il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus adaptée aux réalités de notre temps.«Il est temps de vaincre les réticences et déconstruire les narratifs qui persistent à confiner l’Afrique à la marge des cercles décisionnels. Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, telle que reflétée dans le Consensus d’Ezulwini», a fait savoir Macky Sall. Avant de rappeler, dans le même esprit, la demande africaine d’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20, pour que l’Afrique puisse, enfin, se faire représenter là où se prennent les décisions qui engagent un milliard quatre cents millions d’Africains.
 
Pour des méthodologies transparentes des Agences de notation
 
 
 Au titre de la gouvernance économique et financière, Macky Sall attire l’attention de l’Assemblée générale sur le Rapport 2022 sur le financement du développement durable, qui relève les insuffisances dans les procédés d’évaluation des Agences de notation, et souligne l’importance d’appliquer des méthodologies transparentes afin de ne pas miner la confiance dans les notations.«Nous sommes préoccupés par le fait que la perception du risque en Afrique continue d’être plus élevée que le risque réel ; ce qui renchérit les primes d’assurance et pénalise la compétitivité de nos économies. C’est pourquoi l’Afrique renouvelle sa proposition au Groupe de Réponse à la crise mondiale sur l’alimentation, l’énergie et les finances, afin qu’il engage un dialogue constructif avec les agences de notation sur l’amélioration de leurs méthodes de travail et d’évaluation. Dans le même esprit, face à l’ampleur inédite de la crise économique mondiale, l’Union Africaine réitère son appel pour la réallocation partielle des Droits de tirage spéciaux et la mise en œuvre de l’Initiative du G20 de suspension du service de la dette», dit-il. Et d’ajouter que ce choc sans précédent fragilise davantage les économies les plus faibles, et rend encore plus pressants leurs besoins en liquidités, pour atténuer les effets de l’inflation généralisée et soutenir les ménages et les couches sociales les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes. A cela s’ajoute la prise en charge des urgences sanitaires nouvelles ou anciennes, dont le cancer.
 
 
L’Afrique des solutions
 
 
En même temps, dit-il, le continent souhaite parvenir à un consensus pour une transition énergétique juste et équitable. «Il est légitime, juste et équitable que l’Afrique, continent le moins pollueur, et le plus en retard sur le processus d’industrialisation, exploite ses ressources disponibles pour disposer d’une énergie de base, améliorer la compétitivité de son économie et réaliser l’accès universel à l’électricité.«Au-delà des urgences conjoncturelles, je suis venu porter le message d’un continent déterminé à travailler avec tous ses partenaires, dans une éthique relationnelle de dialogue confiant et de respect réciproque. Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’Histoire ; qu’elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités ouvert à tous ses partenaires, sur une base mutuellement bénéfique.  Je suis venu dire que nous n’ignorons pas l’Afrique des problèmes, qu’il faut pacifier et stabiliser. Mais je suis également venu dire que nous avons aussi l’Afrique des solutions, avec ses 30 millions de km2, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques», a plaidé le président en exercice de l’Union Africaine.
Avant de dire à qui veut l’entendre : «nous avons l’Afrique des solutions». Une Afrique, dit-il, avec des gouvernements à la tâche ; une jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit ; des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur pour nourrir, éduquer et soigner leurs familles ; qui investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois.
«Cette Afrique des solutions souhaite engager avec tous ses partenaires des rapports réinventés, qui transcendent le préjugé selon lequel qui n’est pas avec moi, est contre moi.Nous voulons un multilatéralisme ouvert et respectueux de nos différences ; parce que le système des Nations-Unies, né sur les cendres de la guerre, ne peut emporter l’adhésion de tous que sur la base d’idéaux partagés, et non de valeurs locales érigées en normes universelles. C’est en collaborant dans le respect de nos différences que nous redonnerons force et vitalité à la raison d’être des Nations-Unies : c’est-à-dire préserver les générations actuelles et futures du fléau de la guerre, promouvoir la cohabitation pacifique des peuples et favoriser le progrès en instaurant de meilleures conditions de vie pour tous.Je souhaite plein succès aux travaux de la 77e session de l’Assemblée générale. Je vous remercie», en conclu Macky Sall.
 
 
 
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
 
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