jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal

PAPE SEYDOU NDIAYE GARDIEN DU JARAAF ET DES LIONS: «Ma non sélection au Mondial m’a fait mal, je ne le cache pas. Mais personne ne peut m’exclure de l’équipe nationale du Sénégal»



 
Trouvé mercredi dernier au terrain de Grand-Yoff, où il s’apprêtait à livrer un match amical avec des amis, Pape Seydou Ndiaye a bien voulu aborder son sacre avec le Jaraaf, ses objectifs, son avenir, le Mondial de la sélection nationale. Et sans langue de bois, le portier des Lions dit tout. Sous des décibels de Wally Seck, Pape Seydou se livre comme jamais. Entretien !
 
 
 
Les Echos : Vous êtes champion du Sénégal avec le Jaraaf, quel bilan tirez-vous de cette saison ?
Pape Seydou Ndiaye : Une saison très remplie pour nous. Nous avons réussi à décrocher le titre de champion du Sénégal. Cela n’a pas été facile, mais nous avons entamé le championnat de la meilleure des manières. Pourtant, personne n’aurait parié sur nous qu’on serait champion à la fin de la saison. On ne nous mettait même pas sur le podium, à cause de la différence de points qui existait entre Génération Foot et nous, au début. Nous avons su gérer nos matches, en essayant de bien voyager. Il fallait prendre les trois points à l’extérieur ou, à défaut, se contenter du match nul. Par la suite, nous avons réussi à battre nos concurrents directs et pour moi, ça a été le déclic. Nous avons toujours cru que seul le travail paie et on a bossé très dur. Nous avons réalisé un parcours de champion. Ce fut une saison positive, parce qu’être champion n’est pas donné à tout le monde, quelle que soit la compétition qu’on dispute.
 
 
Vous avez joué un grand rôle dans ce sacre pour avoir encaissé moins de buts…
Cela fait forcément plaisir. Car, je suis l’un des seuls gardiens à avoir encaissé peu de buts. Je le dois aussi à toute l’équipe. Notre force a été la stratégie que le staff technique a mise en place. Le coach nous a bien encadrés pour former un groupe homogène. L’équipe du Jaraaf n’avait pas remporté de trophée depuis quelques années et je peux dire que je suis tombé pile à l’heure pour ce sacre. C’est une bonne chose pour nous.
 
Comment appréhendez-vous les préliminaires de la Ligue des Champions ?
On se prépare. Les équipes sénégalaises ont toujours eu du mal à intégrer les phases de poule de cette compétition, mais nous avons déjà commencé le travail pour passer ce cap. On est conscient de ce qui nous attend. Du président, en passant par le staff technique, jusqu'à nous les acteurs, on a un challenge qui est de faire notre apparition dans les phases de groupe. Personnellement, je pense que c’est possible, car on a les éléments et le potentiel qu’il faut pour faire comme nos autres compatriotes des autres clubs africains.
 
Pour le mercato, avez-vous reçu des offres de transfert ?
Pour le moment, je n’ai pas de contact concret, mais je travaille d’arrache-pied pour ça. Mon ambition est de décrocher un contrat professionnel.
 
On avait évoqué l’intérêt de Brest avant votre arrivée au Jaraaf. Qu’en est-il réellement ?
Oui, c’est un dossier en cours, mon agent y travaille. Peut-être d’ici quelques semaines, on en saura davantage.
 
 
Vous étiez en voyage récemment, c’était quoi le but ?
J’étais partie en Turquie pour des tests. Sous peu, on en saura davantage. Personnellement, mon objectif n’est pas de rester encore au Sénégal, mais on verra d’ici la fin du mercato. L’avenir nous dira.
 
 
Parlons de la sélection nationale, comment avez-vous vécu l’élimination du Sénégal au premier tour au Mondial ?
Difficilement, comme tous les Sénégalais. L’’équipe sénégalaise s’est donnée à fond. Les joueurs ont fait ce qu’ils devaient faire. La chance n’a pas été de notre côté. On avait les moyens de passer, mais, la prochaine fois sera la bonne, j’en suis persuadé. Maintenant, il faut tourner la page et se concentrer sur la Can 2019 qui arrive à pas de géant.
 
Qu’est-ce qui a manqué à l’équipe ?
Seule la chance. On avait les moyens de passer, mais la chance nous a fait défaut.
 
Comment avez-vous vécu votre non-sélection pour le Mondial ?
Difficile. Cela m’a fait mal (neexu ma). Je n’ai pas eu la chance de participer au Mondial. Je ne le cache pas, cela m’a fait mal, mais bon, c’est des choses qui arrivent dans le football. On doit respecter les choix du coach aussi. Il lui est arrivé de porter son choix sur moi au détriment d’autres. Je n’ai pas eu d’explication de la part du sélectionneur national quant à ma non-sélection. On n’a pas eu le temps d’en parler, car, sûrement, il était occupé avec tout le travail qu’il avait à faire. Je peux bien comprendre et respecter les choix du coach. Je fais partie intégrante de cette équipe et personne ne peut m’en exclure (ken mënuma gene ci ekip bi) car j’y ai toujours ma place.  Je répondrai toujours présent quand ma patrie aura besoin de moi et ça passera sûrement par l’équipe nationale.
 
Après les sorties de certains joueurs au retour du Mondial, peut-on dire qu’il y a manque de cohésion dans la Tanière ?
C’est un groupe soudé, il y a une cohésion aussi. Il y a eu certes des sorties de certains joueurs, mais rassurez-vous, il n’y a pas d’incohérence dans l’équipe. Le temps que j’ai séjourné dans le groupe, j’y ai vu une entente parfaite. Je n’ai jamais vu de malentendu dans l’équipe. C’est normal qu’ils extériorisent ce qu’ils ressentent, car ils étaient tous partis en Russie pour mouiller leurs maillots.
 
Aliou Cissé est souvent victime de critiques, quelle analyse en faites-vous ?
C’est le quotidien de tout sportif. Quand on est à la tête d’une équipe comme le Sénégal, il faut s’attendre à voir des gens qui sont pour et d’autres qui sont contre. C’est la vie. Chaque personne qui doit faire des choix est susceptible d’être critiquée. Certains diront du bien d’autres du mal. Les critiques font partie de ce métier, mais il doit savoir en tirer profit.
 
Bientôt la suite des qualifications à la Can 2019, pensez-vous pouvoir faire partie du groupe ?
Je me prépare pour être performant afin d’être parmi ceux qui seront sélectionnés pour le reste des qualifications et la Can 2019. Je ferai tout pour regagner la confiance d’Aliou Cissé.
 
 
Mais la concurrence au poste de gardien est rude…
Rien n’est facile dans la vie. Il faut croire en soi, à son travail et persévérer. Les performances vont suivre.
 
Comment jugez-vous le Mondial de Khadim Ndiaye ?
Pour les prestations de Khadim Ndiaye au Mondial, je suis mal placé pour en parler. C’est vrai qu’il a été beaucoup critiqué, mais je pense qu’il s’est vraiment donné et qu’il a fait un bon tournoi.
 
Quels sont vos objectifs personnels ?
Mes objectifs personnels ne sont pas un secret, je veux être un professionnel et être aussi champion d’Afrique pour mon pays. Je voudrais dire aux Sénégalais de soutenir encore et encore leurs enfants, car l’équipe nationale a de bonnes choses à faire. La Can 2019 arrive et l‘équipe a besoin du support de toute la population sénégalaise.
 
Entretien réalisé par Marieme NDIAYE
 


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


Révolution

Mamelles

Remake

Tong-tong

Communiquer

Ubiquité

Tout baigne

La chèvre et le chou

Cafards

Les trois « J »



LIVE RADIO




SANTE

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire

Envie de suicide avec les crises d'hémorroïdes : symptômes, causes, traitements et prévention

RAPPORT « THE PATH THAT ENDS AIDS»: Onusida montre la possibilité de mettre fin au sida d’ici 2030