Avant de s’attaquer aux questions des députés, le ministre de la Jeunesse a tenu à lancer un appel à l’endroit des jeunes qui partent à l’aventure. «Je suis d’accord que les difficultés persistent, mais tout ceci ne nous donne nullement le droit d’abdiquer», affirme le ministre de la Jeunesse. Poursuivant, Pape Malick Ndour invite les jeunes à plus de reconnaissance. «Nous sommes conscients que l’Etat doit encore faire des efforts mais reconnaissons lui ses actions», demande-t-il.
En ce qui concerne le phénomène de l’émigration irrégulière, le ministre en charge de la jeunesse estime qu’il doit être abordé avec empathie, avec compassion et non pas avec passion : «nous devons aborder cette question avec retenue». Pour lui, s’il y a un consensus qu’il faut avoir aujourd’hui, cela doit être autour de la question de l’émigration irrégulière. Pape Malick Ndour de dénoncer l’attitude de l’opposition face à cette crise. «Il y a beaucoup d’intoxication, donc c’est difficile de demander de la patience à cette jeunesse à qui certains font croire que nous gardons des milliards dans nos maisons. Pire, ils font perdre espoir à cette jeunesse qui préfère quitter le pays dans des conditions affreuses», fulmine-t-il.
Par rapport à la politique de jeunesse, Pape Malick rectifie Guy Marius. «Nous avons toujours eu une politique de jeunesse mais nous avons opté de mettre le curseur sur la transversalité de cette politique», fait-il remarquer. Concernant le programme Xeyu Ndaw ñi, il a permis, selon le ministre, à 5000 enseignants d’entrer dans la fonction publique. La police aussi a son quota. «Nous avons déjà inauguré une maison de la jeunesse et avant fin janvier, nous allons inaugurer 26 autres. D’ici avril, nous aurons livré 36 sur les 46 maisons de la jeunesse».
Nd. Kh. D.