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MANQUE DE SPECTACLE, D'ATTRACTIVITÉ, D'ESPRIT D'INITIATIVE..: le football sénégalais cherche sponsors désespérément



MANQUE DE SPECTACLE,  D'ATTRACTIVITÉ, D'ESPRIT D'INITIATIVE..: le football sénégalais cherche sponsors désespérément
 
Le football est certainement le sport le plus populaire au Sénégal. Mais, l’équipe nationale de football du Sénégal, qui draine des milliers de personnes à Dakar, n’est pas entourée d’un grand nombre de sponsors. Ce domaine dirigé à la Fédération sénégalaise de football (Fsf) par Saër Seck a du mal à décoller à part la bouffée d’oxygène avec Startimes. Pourtant, ce  dernier assume et indique que le problème se situe à leur niveau et non du côté des annonceurs.
 
 
L’équipe nationale de football du Sénégal n’a pas encore gagné de trophée continental, mais a été tout proche du sacre, en 2002 au Mali, puisqu’elle s’est inclinée en finale devant le Cameroun aux tirs au but. Elle s'est aussi qualifiée pour la phase finale de la Coupe du monde de la Fifa organisée en 2002 en Corée et au Japon ainsi qu’à celle organisée en Russie cette année. Puis, elle a été régulièrement à la Can, mais pas avec un grand succès. Récemment, les protégés d’Aliou Cissé se sont qualifiés à la Can Cameroun 2019, avant même la fin des qualifications. Malgré tout, l’équipe nationale n’attire pas les sponsors. Pire, elle n’a que six partenaires commerciaux depuis des années.
 
 
Saër Seck, président commission marketing Fsf : «c’est dérangeant, mais c’est de notre faute»
 
Alors que dans le football moderne, les plus grosses recettes proviennent des contrats d’équipementier, mais surtout de sponsors, le Sénégal est en retard. A qui la faute ? Est-ce que ce sont les entreprises qui ne veulent pas s’engager ? L’équipe de marketing de la Fsf est-elle à la hauteur ? Autant de questions qui nous taraudent l’esprit et nous nous sommes approchés du président de ladite commission au sein de la Fédération de football, Saër Seck, pour avoir des réponses à nos interrogations. Le patron de l’institut Diambars ne se débine pas et assume tout. «C’est dérangeant, mais c’est de notre faute si les sponsors ne courent pas pour le moment derrière la Fsf», a d’emblée expliqué Saër Seck, qui a voulu prendre tout sur lui, car, dit-il, «une entreprise n’est pas une œuvre philanthropique. Une entreprise, quand elle a une plateforme qui peut booster ses affaires, elle n’hésite pas à se lancer. Si on n’a pas beaucoup de sponsors, on considère que c’est de notre côté toujours». 
Homme d’entreprise, businessman très avisé, Saër Seck parle en connaissance de cause. «S’il y a une responsabilité, c’est la nôtre. Il faut qu’on l’assume à deux niveaux», dit-il. Le premier niveau, d’après lui, est qu’il faut que le spectacle soit attrayant, attractif, populaire et qu’il puisse produire un certain nombre de valeurs dans lesquelles les entreprises veulent se reconnaître, tant d’un point de vue de la RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise) que d’un point de vue du développement de leur business. Le deuxième élément, poursuit Saër Seck, «c’est la visibilité (la télévision), bien au-delà du stade et dans un facteur de multiplication, y compris à l’international, ce qui est le cas de Startimes qui a plus de 10 millions de clients».
 
«L’espoir d’avoir de nouveaux sponsors avec l’arrivée de Startimes»
 
Justement, l’avènement de Startimes pourrait faire bouger les choses, avec la médiatisation du championnat local qui pourrait être bénéfique à l’équipe nationale et donner un visage radieux au football sénégalais. «On espère qu’on devrait pouvoir avoir 52 matchs par saison soit à peu près 78 heures de télévision, en plus des rediffusions et des magazines, ce qui nous fera plus de 100 heures de télévision, au niveau de toute l’Afrique. On pourrait pouvoir convaincre un certain nombre d’entreprises d’accompagner le football sénégalais», explique Seck.
Ce dernier de poursuivre : «les sponsors, il y en a eu quand même au niveau de l’équipe nationale et au niveau de la Fsf. Maintenant, ceci n’est pas arrivé, pour le moment, jusqu'à la Lsfp, mais en partie, le contrat que nous venons de sceller avec Startimes en fait partie. Aujourd’hui, on est en train de négocier un certain nombre d’autres contrats et j’espère que cela va aboutir».
Saër Seck pointe aussi du doigt le manque d’organisation. «Quand un football est confidentiel et est confiné au stade, aux quelques spectateurs qu’il y a, qui n’a pas de produit d’appel, qui ne développe pas de stars, qui n’a pas d’événement, il est difficile de vendre ce football. C’est la raison pour laquelle on espère que ce contrat avec Startimes sera fondateur et qu’il nous permettra de pouvoir développer tout l’aspect sponsoring et partenariat, de manière à ce que les contrats puissent s’amonceler et qu’au bout de 5 ou 10 ans, le football sénégalais puisse avoir un autre visage»,  souligne-t-il.
 
«Difficile de vendre notre football local»
 
La Fédération a certes des sponsors, mais ce sont toujours les mêmes. Et cela agace le chargé du marketing au sein de la Fsf. «Ça nous dérange de n’avoir que ces sponsors. Si on en avait 50, cela va aussi nous déranger d’en avoir si peu, parce qu’on a envie de progresser. A chaque jour suffit sa peine. On veut développer ce football», dit-il. La Fédération va dans ce sillage renouveler son partenariat avec  le Port autonome de Dakar, qui l’avait subventionné récemment à hauteur de 25 millions Cfa. La Coupe du monde aurait dû être un détonateur et un multiplicateur, de ce point de vue, et le positionnement de l’équipe du Sénégal comme une des références en Afrique et qui peut être prétendante à jouer des rôles importants,  à défaut de gagner des titres, devrait, selon Saër Seck, avec un travail qu’ils sont en train d’essayer d’organiser de manière méthodique, permettre de gagner tout un ensemble d’entreprises. «Il ne faut pas qu’on se trompe sur la démarche : soit on trouve de très gros sponsors, avec des budgets de centaines de millions, ou on formate une demande raisonnable de manière à multiplier les sponsors ; et je pense qu’avec de petites rivières, on peut arriver à former un grand fleuve», conclut Saër Seck.
 
 
Avis d’experts en Marketing
 
IBRAHIMA DANKOCO PROFESSEUR DE MARKETING
 
«Le jour où le football local va intéresser les Sénégalais comme la lutte, le problème de sponsoring va être résolu»
 
Pour Ibrahima Dankoco, professeur à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le problème est que le football local ne séduit pas et n’intéresse pas trop les Sénégalais, autant que la Ligue des champions ou la lutte. Il pense que si cela venait à arriver, le football sénégalais n’aurait plus de problème de sponsors. «Le plus gros problème du football sénégalais, c’est le football local. On a un football local moribond. Il ne satisfait pas et ne peut pas exceller en équipe nationale. La preuve, il n’y a aucun joueur local dans la sélection A. Le problème, c’est du côté de la politique sportive. On n’a pas besoin de faire des recherches poussées pour savoir que les Sénégalais aiment le foot, mais ils ne suivent pas leur propre foot, parce qu’ils n’y croient pas. Il y a des raisons à cela, parce que la politique mise en œuvre ne favorise pas l’amélioration de la qualité et de la performance», analyse le Professeur-spécialiste.
 
«La demande est là, mais l’offre locale n’est pas à la hauteur, c’est pour ça que la demande locale s’adresse à l’offre étrangère»
 
 
Après le diagnostic, Ibrahima Dankoco dégage des pistes. «La demande est là, mais l’offre locale n’est pas à la hauteur, c’est pour ça que la demande locale s’adresse à l’offre étrangère. Le football a besoin d’engagement, de conviction, mais aussi de méthode. Le jour où le football local va intéresser les Sénégalais, comme la lutte, le problème de sponsoring va être résolue définitivement», a déclaré le directeur du Centre de recherches en gestion des entreprises, de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg). Et de poursuivre : «le sponsoring, déjà, ce n’est pas de la philanthropie. Quand on sponsorise, on dépense de l’argent. L’entreprise obéit à une logique économique, donc si elle dépense de l’argent, c’est pour en gagner. Elle peut compter sur l’audience ou l’image de l’équipe nationale pour en tirer profit. Mais, si une équipe nationale, que ce soit du football ou du basket, termine souvent ses campagnes par des récriminations ou par des regrets, cela ne sera pas favorable à une entreprise qui cherche à associer son image à une équipe performante. Le sponsoring est un investissement marketing. Aujourd’hui, de plus en plus, les entreprises prennent conscience du marché et investissent dans la communication. Elles ne peuvent compter que sur un bénéfice immense. Il faut dire la vérité, il y a beaucoup de questionnements autour de notre football national. On est souvent déçu par notre football. On peut comprendre que les gens ne se bousculent pas. Si beaucoup d’entreprises ne vont pas vers la Fédération, c’est parce qu’elles n’y trouvent pas leurs intérêt».
 
MALICK DIOUF, CHEF DE PROJET MARKETING DANS UNE ENTREPRISE LOCALE
 
«La Fédération a de la matière à vendre, mais elle ne la met pas en valeur. Elle doit passer à l’ère du digital»
 
Expert en marketing, Malick Diouf pense que la Fédération sénégalaise de football (Fsf) doit passer à l’ère de la digitalisation. «Le marketing, c’est un métier. Tout le monde ne peut pas s’en charger. Il fait partie des nouveaux métiers qui accompagnent le sport. Les choses vont très vite. Actuellement, on parle de digitalisation, du marketing digital et du web de communication digitale. Malheureusement on voit clairement que la Fsf ou l’équipe nationale ne sont carrément pas encore à un niveau avancé sur ce sujet. Les marques ont dépassé maintenant le stade où on leur proposait des visibilités au stade seulement. La visibilité, c’est un business maintenant. La Fédération a de la matière à vendre, mais elle ne la met pas en valeur. Elle a les matches qui sont de grands événements, a les supporters qui sont derrière l’équipe nationale, qui constituent beaucoup de monde, mais aussi les licenciés qui avoisinent des millions de personnes, vu le nombre de clubs qu’il y a au Sénégal. La Fédération doit valoriser ces acquis et passer à l’ère digitale. Toutes ces choses sont des composantes que la Fédération doit pouvoir vendre, pour offrir aux marques la visibilité souhaitée», renseigne Malick Diouf. Il poursuit sur les ventes de maillots qui pouvaient être bénéfique à la Fsf : «du côté du marchandising, par exemple, avant la Coupe du monde, si la Fédération avait pris les devants, tous les maillots contrefaits de l’équipe nationale qui ont été vendus seraient allés dans leurs caisses. Si elle s’était mise d’accord avec le ministère du Commerce et sécurisé la vente, ouvrir aussi une ligne de boutiques où ils vendent non seulement les maillots, mais aussi d’autres produits dérivés de l’équipe nationale, ils n’auraient rien perdu, au contraire», a fait savoir Malick Diouf, expert en marketing.
 
 
Marième NDIAYE
 


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