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MACKY SALL LORS DE LA 76E SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU «Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie… personne ne sera à l’abri si le virus circule quelque part dans le monde»



MACKY SALL LORS DE LA 76E SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU «Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie… personne ne sera à l’abri si le virus circule quelque part dans le monde»
 
 
 
Le président de la République a pris la parole hier à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies (Onu). Devant ses pairs venus du monde entier, Macky Sall a rappelé l’ampleur et l’urgence des défis qui interpellent les dirigeants mondiaux pour l’avènement d’un monde meilleur et plus sûr. Parmi ces défis, le chef de l’Etat listera entre autres la lutte contre le terrorisme au Sahel, le Proche-Orient ou encore la lutte contre les effets sanitaires, économiques et sociaux de la pandémie Covid-19. Regardant les puissants de ce monde dans les yeux, Macky Sall a martelé que «le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie», faisant ainsi allusion à la fracture entre pays vaccinés, au Nord, et non vaccinés, au Sud, qui ne cesse de s’élargir.
 
 
 
A la tribune des Nations-Unies hier, à l’occasion de la 76ème session de l’Assemblée générale, le président de la République a commencé par rappeler l’ampleur et l’urgence des défis qu’il nous faut relever pour l’avènement d’un monde meilleur et plus sûr.Mais, estime-t-il, l’urgence est au Sahel où des groupes terroristes continuent leurs attaques et pillages meurtriers contre des populations innocentes. «En tant que contributeur de troupes à la Minusma, avec 1350 éléments, le Sénégal reste solidaire des pays frères durement éprouvés. Nous continuons de plaider pour que la Minusma soit dotée d’un mandat robuste pour lutter efficacement contre les groupes terroristes», a plaidé le Président sénégalais, indiquant qu’à défaut, il est essentiel que les pays membres du G5 Sahel bénéficient d’un appui conséquent dans le combat vital qu’ils mènent contre le terrorisme. «Où qu’il puisse s’établir, le terrorisme reste une menace globale ; et le système de sécurité collective des Nations-Unies doit le combattre. Nous ne devons pas accepter que l’Afrique en devienne le sanctuaire du terrorisme international», assure Macky Sall.
Poursuivant pour s’attaquer à la question palestinienne, le chef de l’Etat souligne qu’au Proche-Orient, «le Sénégal réitère son appel à la réalisation du droit du peuple palestinien à un Etat viable, coexistant pacifiquement avec l’Etat d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues».
L’urgence, selon lui, c’est aussi dans la lutte contre les effets sanitaires, économiques et sociaux dévastateurs de la pandémie Covid-19. «(…)La fracture entre pays vaccinés, au Nord, et non vaccinés, au Sud, ne cesse de s’élargir ; ce qui ne fera que retarder l’éradication de la pandémie et le retour à une vie normale pour tous. Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie. Personne ne sera à l’abri si le virus et ses variants continuent de circuler quelque part dans le monde», assure Macky Sall, pour qui, seule une réponse planétaire, facilitant l’accès de tous aux vaccins, viendra à bout de cette maladie planétaire.
 
 
L’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 252 milliards de dollars d’ici à 2025…»

 
 
 
Il s’est aussi félicité du New Deal obtenu à Paris. «Grâce au consensus réalisé au sein du G20, le premier objectif du Sommet a été atteint, avec l’émission historique de Droits de tirage spéciaux à hauteur de 650 milliards de dollars. Ainsi, l’Afrique a pu disposer de son quota de 33 milliards de dollars pour renforcer sa résilience sanitaire, atténuer en partie l’impact de la crise et amorcer la relance économique», a-t-il salué, précisant que, cependant, au regard de l’impact profond de la crise, l’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 252 milliards de dollars d’ici à 2025 pour contenir le choc et amorcer sa relance économique.
 
 
Partenariat plutôt qu’aide publique au développement
 
 
 
Ainsi, Macky Sall appelle à travailler ensemble pour réaliser le deuxième objectif de Paris. «Il s’agit de réallouer, en faveur des pays africains, selon des modalités à convenir, 67 milliards de dollars, mobilisables sur les quotas de Dts des pays riches qui y consentent, pour atteindre le seuil des 100 milliards convenus. Nous pouvons y arriver, en maintenant le dialogue ouvert et confiant déjà engagé», dit-il. Avant d’ajouter que c’est ainsi que nous pourrons asseoir les prémices d’un New Deal avec l’Afrique, par une gouvernance économique et financière mondiale réformée, plus juste et plus inclusive.«Ce New Deal est possible, si nous faisons en sorte que les paradigmes relationnels avec le continent reposent plus sur le partenariat que sur l’aide publique au développement. De toute évidence, l’aide ne peut satisfaire les besoins d’un continent de plus d’un milliard d’habitants où beaucoup reste encore à construire. En plus de ses efforts internes, l’Afrique en quête d’émergence a surtout besoin d’accéder à des ressources concessionnelles et mixtes conséquentes, sous forme de prêts», a encore indiqué Macky Sall.
 
 
Réforme du Conseil de sécurité
 
 
De même, la réforme des Nations-Unies s’impose, 76 ans après la naissance de notre Organisation. Le système multilatéral inspire confiance pour autant qu’il fédère les aspirations et intérêts de toutes ses composantes.«Il est temps que la composition du Conseil de sécurité reflète les réalités des Nations-Unies du 21e siècle, dans toutes leurs diversités, et non celles, révolues du monde de l’après-guerre. Bâtir notre avenir commun, c’est aussi prendre soin de notre planète, conformément au principe de responsabilité commune mais différenciée, face aux ravages du réchauffement climatique», a souligné le chef de l’Etat.
 
Arrêt des financements de la filière gazière : une grave atteinte à nos efforts de transition énergétique
 
 
Poursuivant pour aborder la contribution déterminée nationale de son pays, Macky Sall dira que le Sénégal poursuit ses efforts de transition énergétique, portant les énergies renouvelables à plus de 30% de ses capacités électriques installées. Avant de dire à qui veut l’entendre que les pays africains ne peuvent réussir la transition énergétique et renoncer aux schémas pollueurs des pays industrialisés, sans une alternative viable, juste et équitable. L’exploitation du gaz naturel comme énergie de transition doit être soutenue.«C’est pourquoi le Sénégal considère que l’arrêt des financements de la filière gazière, sous prétexte que le gaz est une énergie fossile, sans tenir compte du fait qu’il est aussi et surtout une énergie propre, serait une grave atteinte à nos efforts de transition énergétique, d’accès universel à l’électricité, de compétitivité et de développement économique et social. Nos pays qui subissent déjà le poids écrasant de l’échange inégal ne sauraient porter le fardeau d’une transition énergétique inéquitable. J’appelle, par conséquent, au maintien des mécanismes de financement du gaz comme énergie de transition», a encore déclaré Macky Sall.
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
 
 
 
 
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