Le Collectif des lutteurs en activité franchit le Rubicon. Ils ont décidé de durcir le ton en n’excluant pas de boycotter de l’arène nationale.
Le Collectif des lutteurs au sortir de sa réunion en urgence a décidé de dérouler les plans d’action initialement prévus comme le boycott de l’inauguration de l’arène nationale et éventuellement des marches dans tout le pays. Selon le porte-parole qui a joint Senego, «il a été décidé de l’arbitrage du président de la République Macky Sall qui peut régler le problème. Nous allons organiser d’ici peu une marche nationale. Une autre rencontre avec les autres ténors de la lutte est prévue incessamment», a-t-il ajouté.
Pour rappel, le collectif avait remis au ministre des Sports un mémorandum où il réclamait le départ d’Alioune Sarr et son équipe, la gestion de l’arène nationale et la retraite des lutteurs à 50 ans, au lieu des 45 actuellement. Des requêtes utopiques que le patron des Sports n’est pas prêt à accepter. Raison pour laquelle Khadim Gadiaga et ses collègues ont décidé de prendre le maquis. Si les lutteurs appliquent la batterie de mesures qu’ils sont en train de concocter et que le Cng ou l’Etat refuse d’intervenir, nous irons lentement mais sûrement vers la mort de la lutte sénégalaise. Les sponsors refuseront, à coup sûr, de mettre leurs jetons dans ce no man’s land sans foi ni loi.
Pour préserver l’avenir de la lutte, les deux camps, en l’occurrence le Cng et les lutteurs en activité, devraient prendre un peu de hauteur et accepter de s’asseoir autour d’une table pour essayer de trouver des solutions, dans l’intérêt de tous, mais surtout des lutteurs et des amateurs.












