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LE COJOJ DELIVRE UNE CINGLANTE MISE AU POINT A BARTHELEMY DIAS : Ibrahima Wade rejoue le film et rappelle les prérogatives de la Ville de Dakar




 
Le Comité d'organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 a pris la parole pour apporter des éclaircissements sur la sortie de l'ancien maire de Dakar, Barthélemy Dias. Son président, Mamadou Diagna Ndiaye, ne veut nullement verser dans la polémique. En effet, l’ancien maire de Dakar avait fait une sortie pour fustiger la non implication de la mairie dans l’organisation des Joj Dakar 2026. L’affaire des 112 millions d’euros a été évoquée par Barthélemy Dias et une réponse lui a été fournie.
 
 Le président Mamadou Diagna Ndiaye a fait savoir qu’il n’y a pas de problème particulier avec Dias. « Le moment de clarification, face à la bordée d’inexactitudes, d’arguments hallucinants aux allures de procès. Il ne s’agit pas de régler quoi que ce soit, ni d’alimenter une controverse privée de sens. Je considère qu’on peut se tromper de bonne foi, mais pas tout le temps », a déclaré Mamadou Diagna Ndiaye, lors d’une conférence de presse après les accusations de Barthélemy Dias. « J’ai du respect pour Barthélemy. Je n'ai pas de problème particulier. Pendant les Jo de Paris, nous avons déjeuné ensemble, apporté certains éléments de clarification. Il fait la charge qu’il a pu faire. Il ne m’a pas attaqué personnellement. Mais il a dit qu’il a des projets qu’il voulait faire financer. Dans le Comité d'organisation, nous sommes régis par les textes », a rapporté le président du Comité d’organisation des Joj.
Ce dernier a précisé que pour les Jo de Paris, ce n’est pas le Cojo qui a donné de l’argent à la maire, c'est plutôt le contraire. « Ce que la mairie de Paris a donné au Cojo, c’est pratiquement notre budget. Je suis toujours à l’écoute des gens qui nous veulent du bien. Après, contrairement à ce que les gens disent, Ibrahima, ce n’est pas Diagna. Nous sommes ensemble. Il a toute ma confiance, tout le reste, ce sont des variables. Maintenant, Tony Estanguet et Anne Hidalgo, je ne vois pas ce que le débat fait au Sénégal », a indiqué Mamadou Diagna Ndiaye.
 Et d'ajouter : "sur les 80 milliards, nous avons refait la Piscine, la caserne Samba Diéry Diallo et le stade Iba Mar (40 millions d’euros). Il y a aussi un poste très lourd (les transports), il est évalué en 2022 à 32 millions de dollars. Mais, comme il n’y a plus certaines disciplines, le coût a diminué. S’y ajoute l’alimentation qui n’a rien à voir avec le ceebu jën et autres plats sénégalais. Ce qui exige une procédure particulière. Au Conseil interministériel, nous avons adopté 40 mesures, et pris l’un des meilleurs cabinets (Mazars) pour instaurer de façon mensuelle des reportings de toutes nos activités, que nous transmettons au ministère des Finances. Un inspecteur du Trésor a même été dépêché au Cojoj. Par exemple, Ibrahima Wade, à ce jour, n’a pas de voiture de fonction. Moi-même je suis dans l’illégalité, car j’ai refusé un salaire, perdium ou billet d’avion. J’ai fait cela, car c’est plus facile à tracer et je préfère que tout cela aille aux Jeux. Le Premier ministre nous a dit que nous travaillons bien, mais qu’il nous félicitera à l’issue des Jeux. Il n’y a pas une ambiance bamboula."
 
Ibrahima Wade...droit dans ses bottes
 
Ibrahima Wade, Coordonnateur général du Cojoj, a retracé les origines de l’organisation des Jeux par la capitale sénégalaise. Il a rappelé que cette initiative est née en 2018, lorsque le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) est revenu des Jeux d’hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, et a présenté l’idée aux autorités étatiques et municipales.
« On a prétendu que nous avions signé un accord avec Khalifa Sall, alors qu’il était en prison. Or, c’est plutôt une lettre de soutien signée par la première adjointe au maire, Soham El Wardini, qui a ensuite participé à la délégation ayant obtenu l’organisation des Joj à Buenos Aires en 2018 en tant que maire », a précisé M. Wade. Et de poursuivre : "en plus des autorités étatiques. Maintenant, quand le Cnoss gagne, il y a l’obligation de constituer un Comité d’organisation sous la forme d’une association ou d’une fondation. C’est cette association Cojoj qui a porté Mamadou Diagna Ndiaye à la tête. Nous faisons des rapports mensuels au Cio et à toutes les autorités. Les règles de gestion financière, c’est via l’inspecteur du Trésor désigné par le ministère des Finances. Nous avons aussi mis en place une agence fiduciaire et c’est le cabinet Mazars qui vérifie toutes les dépenses avant de payer. Comme toutes les associations, il faut un commissaire aux comptes et l‘auditeur aura le temps de vérifier les comptes. La ville de Dakar siège dans le Cojoj mais aussi en Commission des marchés, c’est leurs représentants ou suppléants qui se chargent de gérer les comptes".
 
Samba THIAM
 
 
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