Lors de la conférence de presse de publication de la liste des 25 Lions devant affronter la Namibie pour cette fenêtre Fifa, Aliou Cissé adonné des réponses sur la probable absence de Ismaila Sarr, ainsi que sur la colonne vertébrale de l’équipe nationale.
L’adversaire, la Namibie
«Nous aborderons le match contre la Namibie avec beaucoup d’humilité. Sur les trois équipes contre qui nous nous battons pour se qualifier à la Coupe du monde, l’équipe qui a fait le meilleur départ, c’est la Namibie. Rappelez-vous de la campagne précédente où le Burkina Faso était dans la même situation que la Namibie aujourd’hui. Pourtant, nous avons pris deux points. Il faut qu’on reste concentré. Mais aussi de la confiance parce qu'on a remarqué que les dernières sorties, notre équipe est en train de gagner de l’expérience. Face à des blocs bas, face à des équipes renforcées ou resserrées qui jouent pratiquement à 9 derrière, notre équipe est en train de montrer qu’elle est capable d’être patiente et de préparer sa victoire ; ça c’est très important. Et enfin, aborder cette manche avec ambition, parce que nos joueurs sont conscients de ce qu’ils veulent, pour eux, mais également pour le peuple sénégalais. Je n’ai aucun doute qu’ils seront capables de relever le niveau de jeu.»
Absence de Ismaïla Sarr en Afrique du Sud
«Avec cette pandémie, tout devient compliqué pour les entraineurs, encore plus pour les sélectionneurs. Cette situation n’est plus d’ordre administratif. C’est plutôt sportif, qui est lié à la carte de zone rouge décrétée par le Covid. A la dernière date Fifa du mois de septembre, on a bien constaté que les joueurs sud-américains sont allés jouer avec leur pays et quand ils sont revenus, ils ont intégré leur formation sans pour autant être confinés. Nous attendons que la Fifa mette sur le même pied les joueurs africains comme les joueurs sud-américains, à savoir de pouvoir jouer les deux matchs et retourner dans leurs clubs sans pourtant être confinés. Si ce n’est pas le cas, on construira une équipe pour aller jouer le deuxième match face à la Namibie en Afrique du Sud, tout en sachant que l’équité sportive n’est pas respectée. Nous avons des dirigeants qui sont capables de régler cette situation-là, que ce soit nos présidents de fédération, mais aussi la confédération africaine. Nous avons bon espoir.»
Colonne vertébrale du Sénégal
«Avec le staff, tous les jours, nous travaillons à ce que l’équipe progresse. Nous avons quelques connexions en Europe avec les directeurs sportifs, avec des entraineurs, nous essayons tout le temps de faire venir des garçons qui peuvent nous apporter un plus. Bouna en fait partie, en son temps, Kalidou Koulibaly, il y a des garçons comme Edouard Mendy, mais l’arrivée des pépites comme Pape Matar Sarr, de Bamba Dieng aussi, ils sont en train de travailler tout le temps pour avoir une équipe compétitive et beaucoup plus solide. Souvent, les gens me disent que vos attaquants ne marquent pas beaucoup de buts, Mame Birame Diouf n'a pas beaucoup joué, des garçons comme Mbaye Niang ne tentent pas beaucoup. A un moment donné, il faut frapper plus en dehors de la surface de réparation.»
Coupe du monde organiséedans le Golfe
«LeGolfe, c’est un championnat que je suis et qui m’intéresse. Souvent avec le staff, nous regardons les matchs. J’ai supervisé nos garçons qui évoluent là-bas. Et avec cette future Coupe du monde, on a tendance à dire que le championnat est en train de progresser. Beaucoup de joueurs arrivent là-bas. Cela peut être une éventualité d'ouvrir les portes à ces jeunes-là.»