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ISMAILA MADIOR FALL RECADRE LES DETRACTEURS DE LA JUSTICE: «Il y a des problèmes, des insuffisances, mais le secteur n’est pas en crise. Je pars l’esprit tranquille, le cœur léger»



ISMAILA MADIOR FALL RECADRE LES DETRACTEURS DE LA JUSTICE: «Il y a des problèmes, des insuffisances, mais le secteur n’est pas en crise. Je pars l’esprit tranquille, le cœur léger»
 
Des critiques étant portées à l’encontre de la justice par certains justiciables devenus des politiques et qui donnent l’impression que la justice a des problèmes ou est en crise, le ministre de la Justice sortant Ismaïla Madior Fall estime qu’il n’en est rien. En d’autres termes, ces critiques ne sont pas fondées. C’est la conviction de Ismaïla Madior Fall, exprimée lors de la passation de service avec le nouveau garde des Sceaux, Me Malick Sall. Celui-ci, de son côté, a promis de s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur et d’améliorer les difficiles conditions de travail du personnel de la justice.  
 
«Je pars l’esprit tranquille, le cœur léger» ! C’est le sentiment du devoir accompli exprimé par le ministre de la Justice sortant Ismaïla Madior Fall, hier, à l’occasion de la cérémonie de passation de service avec le nouveau garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall. En effet, le constitutionnaliste estime avoir contribué avec ses collaborateurs «à l’édification d’une justice digne de ce nom dans notre pays. Il faut toujours poser une pierre et les autres poseront également des pierres. Et, c’est l’ensemble de ces pierres qui finalement fera l’édifice», indique le ministre sortant, qui rappelle que beaucoup de choses ont été faites dans le domaine de la justice, dans la continuité de son prédécesseur Sidiki Kaba. A l’en croire, dans ce domaine précis, il n’y a pas de rupture, car la politique en matière judiciaire, dit-il, est définie par le président de la République et le ministre ne fait que mettre en œuvre cette politique. Même si le nouveau ministre d’Etat auprès du président de la République fait remarquer que la justice est un «ministère exaltant», il ne manque pas de préciser, dans la foulée, que c’est un «ministère difficile, un ministère délicat et sensible». Et il en veut pour preuve la période préélectorale et la période électorale. «En matière électorale, la justice est critiquée, à tort ou à raison ; souvent à tort. C’est après qu’on se rend compte que les critiques n’étaient fondées sur rien», fulmine le désormais ex-garde des Sceaux, qui n’a pas raté l’occasion de solder ses comptes avec certains auteurs de critiques, qui sont des justiciables convertis en politiques. «Quand les justiciables sont des citoyens ordinaires, souvent ça ne pose pas de problème. Mais lorsque les justiciables sont des politiques, il y a des critiques qui sont articulées à l’endroit de la justice et c’est des critiques qui ne sont fondées sur rien. Tout cela donne l’impression que la justice a des problèmes ou qu’il y a un désordre dans la justice. Monsieur le Ministre, je vous rassure, il n’en est absolument rien. Comme dans tous les secteurs, il y a des problèmes, il y a des insuffisances, il y a des limites, mais le secteur n’est pas en crise. Il faut juste identifier les problèmes, en discuter avec les acteurs et mettre en œuvre les réformes qu’il faut», préconise Ismaïla Madior Fall. A l’endroit de son successeur, il indique que celui-ci, en tant qu’avocat, n’est pas en terrain inconnu. «Vous connaissez le secteur de la justice. Vous l’avez connu par le prétoire, vous l’avez connu aussi par les hommes et les femmes avec qui vous avez eu à collaborer au quotidien. Et c’est parce que vous êtes un connaisseur de la justice que nous sommes sûrs que vous prendrez en charge le destin de ce ministère», renchérit le ministre sortant.
 
Améliorer les conditions de travail du personnel de la justice
 
Dans son discours, le ministre entrant Me Malick Sall a rassuré son prédécesseur de sa volonté de réussir cette mission à lui confiée par le chef de l’Etat. «Je suis avocat, donc je suis habitué à la justice, au monde de la justice. Je compte sur votre (Ndlr : le personnel) disponibilité et votre engagement pour améliorer les conditions de la justice ; et faire en sorte que la mise à niveau des institutions et du droit au niveau de la République - pour que le Sénégal soit ce qu’il est - un pays respecté dans le monde», lance d’emblée Me Malick Sall, qui n’envisage pas de se passer des conseils du constitutionnaliste pour gérer ce ministère. «Je peux vous solliciter à tout moment et je continuerai à solliciter vos conseils et votre expertise en matière de droit constitutionnel. Je suis avocat, pas un constitutionnaliste. Donc, j’aurai des limites, mais si j’ai la chance de vous avoir à portée de main», indique l’avocat, qui promet de travailler en parfaite symbiose avec tous les membres du ministère. «J’ai toujours dit que nous avions une des meilleures magistratures d’Afrique. Nous avons des magistrats de qualité, nous avons des greffiers de qualité, nous avons une justice de qualité. Il y a des manquements qui sont souvent le fruit des conditions de travail du personnel. Je connais ces conditions. Je connais les salles d’audience. Je connais les bureaux des juges pour les avoir fréquentés. Je connais les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles le personnel de la justice travaille. Je vais m’inscrire dans la continuité. Je vais faire en sorte que vos projets soient menés à terme. Je ferai de mon mieux pour améliorer les conditions de travail du personnel de la justice», plaide Me Sall, convaincu qu’avec ses collaborateurs, ils vont abattre un excellent travail.
 
Les chantiers qui attendent Me Malick Sall
 
Lors de cette passation de service, le secrétaire général du ministère de la Justice est revenu sur les différents chantiers qui attendent le nouveau ministre de la Justice, Me Malick Sall. Il s’agit de poursuivre l’effort de recrutement avec 30 magistrats et 35 greffiers par an. En effet, relève le SG dudit ministère, le Sénégal, avec 15 millions d’habitants, ne compte que 547 magistrats, dont les 35 en détachement ou en disponibilité et 415 greffiers. Un déficit de personnel qui, indique-t-il, ne permet pas de rendre la justice dans les délais raisonnables. «Il s’y ajoute l’achèvement du chantier du Centre de formation judiciaire pour lui permettre de s’acquitter de ses missions de formation initiale et continue, dans un cadre adéquat. A ce sujet, il faut souligner que seule une enveloppe de 50 millions francs Cfa a été prévue dans le budget de l’année 2019. Il y a aussi l’acquisition du logiciel de gestion des magistrats, qui doit favoriser un meilleur management de la carrière. Dans le cadre de la lutte contre la surpopulation carcérale, il y a lieu de continuer à promouvoir les alternatives à l’incarcération, ainsi qu’à l’aménagement des peines et de finaliser la construction des camps pénaux de Koutal et Sébikotane», renseigne le secrétaire général du ministère de la Justice.
Moussa CISS
 
 


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