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INSTALLATION MOUVEMENTÉE DU BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DE LA 14E LÉGISLATURE: Thierno Alassane Sall regrette le blocage évitable de l'Institution et tacle Barthélemy Dias



INSTALLATION MOUVEMENTÉE DU BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DE LA 14E LÉGISLATURE: Thierno Alassane Sall regrette le blocage évitable de l'Institution et tacle Barthélemy Dias
 
 
 
Il avait donné le ton en informant dans un texte publié vendredi dernier qu’il prend des engagements devant les Sénégalais de dénoncer publiquement les errements et autres combines politiciennes des députés de quelque bord qu'ils se situeraient. Thierno Alassane Sall n’a pas attendu longtemps pour confirmer qu’il ne blaguait surtout pas en tenant ce discours. Hier, en marge de l’installation très mouvementée de la 14e législature, le député de Aar Sénégal joint l'acte à la parole. S’exprimant sur le blocage observé dans le démarrage de la session d'installation du bureau de l’Assemblée nationale, l’ancien ministre de l’Energie de Macky Sall a taclé le maire de Dakar Barthélemy Dias. Il déplore son comportement irresponsable qui lui aurait valu des sanctions s’il était aux Etats-Unis d’Amérique.
 
 
 
Les Sénégalais ont passé la journée d’hier stupéfaits devant leurs téléviseurs, regardant à contrecœur ceux-là censés les représenter, se donner en spectacle comme jamais des députés ne l’ont fait depuis la création de la deuxième institution du pays, 20 août 1960. Dans ce brouhaha indescriptible, un député membre de l’opposition s’est signalé. D’abord par son comportement au sein de l’hémicycle, ensuite par sa déclaration au sortir de l’hémicycle, Thierno Alassane Sall a décidé de voler au dessus de la mêlée, restant sur des principes même si ça ne fait pas l’affaire de ses camarades de l’opposition. En effet, interpelé par les journalistes sur le blocage survenu dans le démarrage de la session d'installation du bureau de l’Assemblée nationale, Thierno Alassane Sall n’y est pas allé par quatre chemins.
Pour lui, tout cela pouvait être évité. En effet, dit-il, «sauf s'il y a des questions de principe insurmontables, il faut à un moment donné qu'on apprenne à dépasser les difficultés ponctuelles». «Je crois qu’il n’y a pas de difficulté par rapport au point évoqué. Quand tu as plus de 3 candidats, il faut manifestement 4 bulletins d'une manière ou d'une autre, c'est le bon sens. On ne va pas passer des heures ou des jours sur cet obstacle qui n'en est pas un, sachant que d'ailleurs, la question du bulletin blanc, bleu et bleu rayé, ça s'adresse plus au vote sur des projets de loi sur des budgets où on approuve où on rejette, où on s'abstient. Manifestement, il faut autant de bulletins que de noms, ça ne peut pas poser de problème. C'est que dans le logiciel et dans l'ADN de la majorité passée, la discussion et les échanges ne sont pas prévus. Il faut qu'ils changent leur logiciel, qu'ils sachent qu'on est dans un monde différent. Maintenant, sur la question de l'incompatibilité, je crois qu'à partir d'aujourd'hui, c'est vrai que ce n’est pas élégant, que des ministres soient là.», a déclaré l’ancien ministre de la République. 
Poursuivant son propos lors de cette interview, l'ancien ministre de l'Energie a dénoncé l'attitude de Barthélemy Dias, sans le citer. «Il faut pouvoir se parler dans le respect des normes et chacun reste sur ses principes. Mais quand on va jusqu'à arracher des micros de l'Assemblée nationale. Mais c'est le bien public, c'est le bien de la République. Quelqu'un l'aurait fait aux États-Unis il aurait encouru des sanctions. Comment peut-on saccager les biens de la République sous prétexte qu'on n'est pas content ? Et après dire aux élèves qui saccagent les salles de classe après les résultats du Bac ou à la fin des classes qu'il ne faut pas le faire», a taclé Thierno Alassane Sall.
En définitive, c’est une redondance de dire que les députés du monde entier en viennent régulièrement aux mains, alors même que les caméras tournent. Mais pour ce cas spécifique de l’installation de la 14e législature du Sénégal, une question s’impose : Avaient-ils vraiment besoin de cette violence physique pour faire ce que le peuple souverain attend d’eux, c’est à dire être d’«honorables députés» ?
 
 
 
 
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
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