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HUMBLE, SOCIABLE, TRAVAILLEUR ET HONNÊTE :Bombardier raconté par sa mère, son entraîneur, son meilleur ami et son manager



 
 
Qui sont mieux placés que sa mère, son coach, son meilleur ami, son manager et son entraîneur pour parler de Bombardier ? Ses premiers pas dans l'arène, ses moments de malheur avec la perte de son grand-frère et mentor Pape Dia, la force de son parcours ainsi que ses ambitions, l’entourage de Bombardier s’en est ouvert pour la première fois. Selon eux, Bombardier a réussi son odyssée par la persévérance.
 
 
 
Adja  A. Sall, sa mère : «je ne voulais pas qu’il devienne lutteur. Il est devenu un grand champion grâce à Dieu»
 
«C’est mon fils, je le connais mieux que quiconque. Bombardier est quelqu’un de très généreux. Il a un grand cœur et est un très bon musulman. Il a toujours été correct avec tout le monde. Au début, quand il commençait à fréquenter les arènes, ça ne me plaisait pas. Je ne voulais pas qu’il devienne lutteur. Mais vous savez parfois mieux vaut laisser le destin s’occuper du futur que de forcer une personne à faire ce qu’il ne veut pas. Finalement je l’ai laissé suivre sa passion. Il voulait devenir lutteur et finalement, on a vu le résultat. Il est devenu un grand champion grâce à Dieu. C’est un bon fils si ce n’est le meilleur. Il s’occupe bien de sa famille. Nous n’avons pas besoin de lui demander pour qu’il règle nos problèmes. Que ce soit moi ou tous les membres de notre famille, il ne nous a jamais abandonnés, au contraire il est toujours à notre chevet.Je suis au marché actuellement. Je suis commerçante. Ce commerce, je le fais pour me maintenir en bonne santé, bouger un peu, ne pas rester à la maison. Mais je vous assure que je ne manque de rien. Et ça je c’est grâce à lui. Parfois des gens viennent me dire : ‘’ton fils m’a aidé, ton fils m’a donné de l’argent…’’. Ça fait plaisir et je rends grâce au Seigneur de m’avoir donné un fils qui, à la sueur de son front, aide les gens. Mais le plus important, c’est qu’il est discret. A chaque fois qu’il fait de bonnes choses, il ne veut même pas que les gens soient au courant. Il aime être discret quand il aide les gens.
Pour ce qui est de sa carrière, ce que je peux dire avec certitude, c’est que personne ne lui dira de l’arrêter; s’il commence à sentir le poids de l’âge, il le fera lui-même. Il est honnête, s’il pense qu’il n’a plus la force de lutter, il mettra lui-même un terme à sa carrière. Mais en attendant, nous prions pour lui. Que les succès soient toujours avec lui».  
 
 
 
Moussa Diop, son meilleur ami : «la seule fois où je l’ai vu très mal, c’est quand notre grand-frère Pape Dia est tombé malade ; sinon Bombardier reste un Jambaar»
 
«Bombardier est mon ami, je peux même dire que c’est mon jumeau. Ce qui prouve qu’on a dépassé le stade de simples amis. Mon fils, qui est actuellement à Paris, porte son nom et son fils porte mon nom. On a beaucoup fait ensemble. C’est un homme correct, sérieux et honnête. Il ne sait pas tricher. La seule fois où je l’ai vu très mal, c’est quand notre grand-frère Pape Dia est tombé malade. Il se sentait vraiment mal. C’était très difficile pour lui. Il était conscient, pendant un moment, que malgré tous les efforts qu’il faisait, son grand-frère ne pouvait être sauvé. On en a parlé un soir et il m’a fait la confidence que ce que les médecins disaient n’était pas rassurant. Il n’avait plus espoir. Il a vécu ces moments là très difficilement.Sinon, on le sait tous, Bombardier est un guerrier. Il n’y a pas grand-chose qui l’intrigue ou le dérange dans ce bas monde. Vraiment c’est un homme de défi. C’est un vrai Jambaar. Il est jovial, on a vécu beaucoup de moments de bonheur avec lui. Récemment, après sa victoire sur Balla Gaye, on a vécu des instants exceptionnels. On était très heureux. C’est une personne humble, simple et ouverte. Il aime sa famille et est très sociable. Il faut aller chez lui pour voir comment il se comporte avec les gens. S’il vous arrive de faire un micro trottoir à Mbour, vous comprendrez mieux comment Bombardier est un homme sociable. Il y a une association de malvoyants à Mbour, pour qui il organise chaque année un gala de lutte. Il paie les lutteurs et s’occupe des frais d’organisation et après il leurs verse toutes les recettes.
Il est actuellement en fin de carrière dans l'arène, mais il ne faut pas oublier qu’il pratique aussi le MMA. Il a déjà fait 4 combats, il n’a eu qu’une seule défaite. Il a eu d’autres contacts pour le MMA. L’avantage, c ‘est qu'en MMA, il n’y a pas de limite d’âge.  On y travaille. Mais il peut néanmoins avoir encore deux combats minimum dans l'arène avant de partir à la retraite.
Je suis transporteur et importateur de machines. Je le verrais bien investir dans ce domaine, même si actuellement il est plus dans l’immobilier et le commerce de pirogues. Il peut bien être coach pour sa reconversion et pourquoi pas ouvrir sa propre école de lutte».
 
 
 
Mbaye Boye, son coach sportif : «c’est dans ses plus grands jours de gloire qu’il sait le plus rester humble»
 
 
 
«J’étais avec lui depuis ses débuts. Il a toujours été ouvert et humble. Il ne se fâche pas souvent et quand il le fait, il ne le garde pas pour longtemps. Il est resté ami avec ceux qu’il fréquente depuis sa tendre enfance. Il ne se voit pas comme une star. Il reste toujours sur ses baskets, calme et humble. C’est dans ses plus grands jours de gloire qu’il sait le plus rester humble. On partage nos vies depuis plus de 25 ans. Il a donné mon nom à son fils et j’ai donné son nom à mon fils, ce qui prouve que ce n’est pas seulement le côté sportif qui nous lie.
Ce qui explique la morphologie de Bombardier, c’est qu’il a été très tôt un sportif. On était des pêcheurs à l’époque. Après avoir été en mer, on faisait du sport à la plage. On suivait des lutteurs chaque soir. C’est là qu’on a appris à lutter. Bombardier a eu la chance d’apprendre le sport aussi bien dans la pratique que dans la théorie. C’est pour ça qu’il le maîtrise. De plus, il a toujours été grand et fort. Il était le plus grand de tous les enfants. C’était donc facile pour lui de réussir dans la lutte avec cet amour du sport.Actuellement il est en train de prendre de l’âge. A 45 ans quand même, on ne peut plus faire ce qu’on faisait quand on avait 25 ans. On ne peut plus soulever les poids d’avant. Aujourd’hui on prend tous ces paramètres là en compte pour ne pas trop le brusquer ou le fatiguer. Il est impossible d’être à 100% à ce stade de sa vie même s’il est toujours en forme. Il est aussi devenu un homme marié et père de famille, ça a aussi un impact sur sa forme physique. Néanmoins il continue correctement ses entraînements. Il ne faut pas donc forcer. On le suit correctement avec beaucoup de professionnalisme.
C’est un homme de défi. A chaque fois, on peut penser qu’il ne pourra pas sortir de certaines situations mais il y arrive quand même. Il arrive à marquer ses empreintes dans toutes ces entreprises. La preuve avec le MMA, il a été le premier Sénégalais vivant ici à le faire. Donc on ne craint pas une méforme. Pour ce qui est de sa carrière dans l'arène, on lui souhaite de sortir par la grande porte. Il ne lui reste plus grand-chose dans l'arène et il en est de même pour le MMA. Il a ouvert les portes du MMA à ses jeunes frères lutteurs qui, pour ceux qui ne réussiront pas dans l'arène, pourront y évoluer et gagner leur vie.
 
 
 
Alioune Guèye, son manager : «Bombardier prépare bien sa retraite après l'arène»
 
 
 
 
 
«C’est quand il a perdu son frère Pape Dia que je suis devenu son manager. Le courant est vite passé.J’étais obligé d’essayer de me mettre à la place de son grand-frère avec un grand soutien. Il ne devait pas se sentir seul ou mal entouré. Ce qui est important avec lui, c’est qu’il a cette facilité d’écouter les conseils et suggestions.
Pour ce qui est de la gestion de sa carrière, il faut dire qu’il a beaucoup appris de par sa longévité dans l'arène. Il a connu des heures de gloire, de victoire, mais aussi de défaite. En ce moment, après une très belle carrière, Bombardier doit penser naturellement à sa reconversion. Même avant que je ne sois son manager, il y travaillait déjà. On  parle souvent de ses projets et investissements. Je lui rappelle souvent que ce que les anciens lutteurs avaient perdu de leur vie doit servir de leçon à ces lutteurs actuels dont lui-même qui est en fin de carrière. On a vu des anciennes gloires de lutte avoir même des problèmes pour se soigner après leur carrière. Il ne faut pas que l’histoire se répète d’autant plus que vous avez la chance de gagner beaucoup plus qu’eux. Bombardier prépare bien sa retraite après l'arène.
Il y a aussi le MMA, qu’il a ouvert aux autres jeunes lutteurs. Tout le monde ne peut pas réussir dans l'arène. Même avec tout cet argent investi, ce sera juste un groupe restreint qui pourra en bénéficier. Il envisage de créer un centre de formation en MMA à l’image des écoles et écuries de lutte. Ceci permettra à nos jeunes d’avoir une base pour le MMA. Il peut aussi avoir d’autres combats dans le MMA parce qu’il est en train de gravir les échelons. Il a beaucoup de projets et rien que pour la jeunesse de son pays».
 
 
 
 
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