Les ressources globales (hors dons) estimées provisoirement à 1743,6 milliards, ont augmenté de 10,1%, en glissement annuel, à la faveur des recettes fiscales. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d'investissement financées sur ressources extérieures), elles ont progressé de 5,3% pour se situer à 1996,5 milliards.
Au terme des cinq premiers mois de l'année 2025, la gestion budgétaire a été caractérisée par une nette amélioration de la mobilisation des ressources, associée à une faible progression des dépenses. Concernant les ressources (hors dons), elles sont constituées de 1636,8 milliards de recettes fiscales et de 106,8 milliards au titre des recettes non fiscales. Les recettes fiscales ont enregistré une hausse de 133,3 milliards (+8,9%) par rapport à mai 2024, sous l'impulsion des recouvrements des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs, de la Tva à l'importation et du Fsipp qui ont progressé respectivement de 90.7 milliards, 22,2 milliards, 15,1 milliards et 14,9 milliards pour atteindre des montants respectifs de 659,1 milliards, 418,5 milliards, 282 milliards et 38,9 milliards. Cette performance est, toutefois, atténuée par le repli des revenus de domaine (-7,6 milliards), des droits d'enregistrement (-6,3 milliards) et des droits de porte ( 5,0 milliards) à fin mai 2025.
Les dépenses ont augmenté de 100,2 milliards par rapport à fin mai 2024
S'agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 1996,5 milliards à fin mai 2025 contre un montant de 1896,3 milliards un an auparavant, soit un accroissement de 100,2 milliards. Cette hausse des dépenses est expliquée, essentiellement, l'accroissement des charges d'intérêt sur la dette, des transferts et subventions et la masse salariale atténuée par la baisse des investissements et du fonctionnement. En effet, les dépenses d'investissement financées sur ressources intérieures et celles de fonctionnement (fournitures, entretien) ont baissé respectivement de 53,5% et 11,9% pour ressortir respectivement à 141,7 milliards et 127,7 milliards à fin mai 2025. En revanche, les transferts et subventions, les intérêts sur la dette publique et la masse salariale ont augmenté respectivement de 175,2 milliards (+29,4%), 66,4 milliards (+22,5%) et de 11,6 milliards (+2,0%) par rapport à mai 2024.
M. CISS











