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EQUIPE NATIONALE DE RUGBY DU SENEGAL: Iban Olçomendy devient international sénégalais



EQUIPE NATIONALE DE RUGBY DU SENEGAL: Iban Olçomendy devient international sénégalais
 
Iban Olçomendy, neveu de Pierre Camou, ancien joueur de rugby français, a baigné dans le rugby depuis petit, très petit même, puisque le jour de sa naissance, son grand-père lui offre une licence à Garazi Rugby Club. A sa majorité, il part bourlinguer un peu partout, à Lille, à Tasmania, à Paris, avant de partir pour le Sénégal où il porte aujourd’hui le maillot de la sélection nationale. Iban Olçomendy se retrouve aujourd'hui international sénégalais de rugby.
 
«Mon oncle a donné comme cadeau de naissance à mon père une licence en mon nom à Garazi. Je suis tombé dans le rugby petit, on peut même dire tout petit, car j’étais déjà licencié le jour de ma naissance. Mon oncle avait créé le club de Garazi et mon père venait de Baigorry. Il avait pris les devants et apporté en cadeau de naissance à mon père une licence en mon nom à Garazi ! Difficile de ne pas jouer au rugby ensuite», raconte-t-il.  Iban de poursuivre sur ses débuts de rugbyman. «J’ai donc débuté sous les couleurs jaune et noir à Garazi, qui est très vite devenu l’US Nafarroa suite à la fusion avec nos amis de Baigorry. Nafarroa est mon club formateur, dans lequel j’ai joué pendant 15 ans et gardé de magnifiques souvenirs, dont 3 titres de champion de France (deux en cadets Teulière A et une fois en Balandrade). C’est le club de cœur dans lequel joue aujourd’hui tous mes potes et s’engage ma famille», explique Iban Olçomendy. Une histoire de famille, mais aussi d’amour du rugby, qui n’est pas prêt de se terminer puisqu’après ses études, Iban se retrouve au Sénégal, où il devait faire un stage pour sa filière dans l’énergie solaire. Iban raconte comment il a fini par  rester à Dakar. «J’y suis allé pour le travail. D’abord pour un stage dans une entreprise sociale spécialisée dans l’énergie solaire, puis pour y travailler à la fin de mes études dans le secteur du e-commerce. Depuis, j’ai créé ma société à Dakar», nous dit Iban.
 
«Les verres tombent encore et encore, le mardi suivant je suis à l’entraînement avec les Jambars»
 
C’est de la rencontre avec le président des Jambars, club élite du championnat de rugby, qu’est né l’engagement de Iban dans le championnat local. «Dès ma première semaine au Sénégal, j’ai été voir un match du tournoi des VI Nations dans un bar. À la fin du match, je commence à discuter avec un Belge sympathique à côté de moi, on boit quelques verres et on se rend compte qu’il a joué avec un de mes potes de Nafarroa en Belgique. On se dit que le monde est petit et les verres tombent encore et encore ; le mardi suivant, je suis à l’entraînement avec son club des Jambars et à la fin de l’année, on remporte le titre de champion du Sénégal, de bons souvenirs», raconte Iban. C’est de là qu’il a été repérer pour être sélectionné dans l’équipe nationale du Sénégal. Olçomendy se réjouit de faire partie des douze sélectionnés. «Cet été, la fédération a publié une liste de joueurs présélectionnés pour aller jouer la Coupe d’Afrique en octobre. Nous avons eu deux mois de préparation et à la fin, une liste de douze joueurs sélectionnés a été publiée, dont j’ai eu le plaisir de faire partie. Au Sénégal, nous avons la chance d’avoir une fédération active et bien structurée. En clubs, nous disputons chaque saison un championnat à XV et un championnat à VII. Je suis vraiment heureux de jouer pour le Sénégal»,  raconte Iban son plaisir de défendre les couleurs nationales.
 
 «Aujourd’hui, je me sens Basque, Français et Sénégalais !»
 
«Un  bonheur lors de la première remise de maillot, c’est fort de se dire qu’on représente un pays. Le manager nous a rappelé que nous avions une responsabilité envers les jeunes Sénégalais, nous nous devions de faire le maximum pour leur donner envie de porter un jour ce maillot ou de venir découvrir le rugby. Le Sénégal est mon pays d’adoption, c’est aussi et surtout celui de la Teranga (…). Aujourd’hui, je me sens Basque, Français et Sénégalais. Malheureusement, dans les tournois à 7, l’hymne n’est joué que lors de la finale, que nous n’avons pas atteinte cette année. Ça sera pour une prochaine fois, j’espère»,  a fait savoir l’international sénégalais Iban Olçomendy.
Marième NDIAYE


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