Lors d’un mini-sommet organisé à la Maison-Blanche, le Président américain Donald Trump a reçu cinq chefs d’État africains, dont Bassirou Diomaye Faye. Dans une atmosphère diplomatique chaleureuse, Trump a salué le parcours du Président sénégalais et affirmé la volonté des États-Unis de bâtir de nouveaux partenariats stratégiques avec l’Afrique.
Le Président américain Donald Trump a reçu à la Maison-Blanche cinq chefs d’État africains, parmi lesquels le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de ce mini-sommet inédit, axé sur la coopération bilatérale et les défis de sécurité, le locataire de la Maison-Blanche a délivré un message clair : «l’Afrique est un partenaire stratégique pour l’Amérique.»
Invité aux côtés des présidents de la Guinée-Bissau, du Libéria, de la Mauritanie et du Gabon, le Président Diomaye Faye a été particulièrement salué pour son parcours exceptionnel et sa posture de réformateur. Donald Trump n’a pas tari d’éloges à son égard. «Il a eu un parcours très intéressant. Il paraît jeune, même s’il est un peu plus âgé qu’il n’en a l’air. Il effectue un travail fantastique. L’ancien gouvernement l’a traité très injustement, mais il a tenu bon. Félicitations à lui, vraiment», a déclaré le Président américain, soulignant la ténacité et la résilience du chef de l’État sénégalais.
Dans une déclaration générale adressée à tous les chefs d’État africains présents, Donald Trump a réaffirmé l’engagement des États-Unis à renforcer des partenariats ciblés avec les pays africains «qui partagent une vision de stabilité, de transparence et de prospérité». Il a notamment évoqué une coopération renforcée dans les domaines du commerce, de la lutte contre le terrorisme, de l’énergie, de la cybersécurité et du développement des infrastructures. «Nous voulons bâtir avec l’Afrique des relations fondées sur le respect mutuel, les résultats concrets et la paix durable. L’Amérique est prête à investir dans un avenir commun», a-t-il déclaré.
Prenant la parole à son tour, le Président Diomaye Faye a appelé à une approche plus équitable des relations internationales, insistant sur la nécessité d’assurer la paix et la stabilité comme condition préalable à tout développement économique. «On ne peut faire des affaires que lorsqu’il y a la paix et la sécurité», a-t-il affirmé, en appelant à des solutions concrètes pour les crises en République Démocratique du Congo, en Libye, au Soudan et dans la bande sahélienne.
Samba THIAM












