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DERNIER TOUR QUALIFICATIF AU MONDIAL DE BASKET CHINE 2019: Les Lions en guerriers à Abidjan



DERNIER TOUR QUALIFICATIF AU MONDIAL DE BASKET CHINE 2019: Les Lions en guerriers à Abidjan
 
Les Lions s'étaient donné rendez-vous dimanche à Dakar pour attaquer les trois derniers matchs de qualification pour la Coupe du monde 2019 (31 août au 15 septembre en Chine). Pour l'équipe du Sénégal, qui est à un match de ce rendez-vous mondial, l'objectif est simple : gagner ses trois dernières rencontres, conserver la deuxième place du groupe derrière le Nigeria, afin de se qualifier pour Chine 2019.
Cependant, la tâche ne sera pas simple pour les hommes de Abdourahmane Ndiaye Adidas. Le coach pourra s'appuyer sur un groupe motivé, avec des joueurs habitués à ce format de compétition et qui vivent bien ensemble. Gorgui Sy Dieng, Hamady Ndiaye, Maurice Ndour et Youssoupha Fall absents pour des causes diverses, seront remplacés par l’expérimenté Jules Aw, Babacar Touré, Cheikh Mbodji et le jeune Pape Sadiaw Diatta pour l’ultime fenêtre qualificative au Mondial Chine 2019, qui va se dérouler à Abidjan du 22 au 25 février 2019. Avec neuf (9) matchs, sept (7) victoires et deux (2) défaites à leur actif, les Lions sont gonflés à bloc pour se hisser parmi les cinq représentants de l’Afrique aux prochaines échéances mondiales. Pour rappel, le Sénégal fera face au Rwanda, à la République Centrafricaine et au Nigeria.
 
Malèye Ndoye «prêt à aller au combat»
 
 
Une victoire, une seule. C’est ce qu’il faut aux coéquipiers de Malèye Ndoye pour conclure les qualifications à la Coupe du monde 2019. Pour le capitaine, la motivation est au rendez-vous depuis le début du regroupement. «L’équipe est complète et l’accueil que nous avons eu montre que le coach et nous-mêmes joueurs sommes prêts à aller au combat. C’est le message que nous a inculqué le coach dès notre arrivée.  Nous sommes tous heureux et motivés de défendre les couleurs de l’équipe nationale. Tout le monde ici est en bonne forme et d’attaque pour ce tournoi. Nous avons tous le même objectif, qui est de se qualifier. Globalement, je peux dire que la motivation et la qualification se lient sur le visage de tout le monde», a confié Ndoye. Tout de même, il fait savoir que malgré les absences, l’équipe n’aura pas de problème majeur pour pallier ce manque, avec les retours de joueurs d’expérience. «Nous avons des absents de taille, qui pouvaient nous être très utiles, tels que Gorgui Sy Dieng, Hamady Ndiaye et Maurice Ndour, mais nous avons aussi des retours comme Jules Charles Aw, Babacar Touré et Sadiaw, qui ont l’opportunité de faire valoir leurs talents. C’est un groupe : à chaque départ, il y a un remplacement ; c’est ce qui fait le fort de notre équipe. Les nouveaux sont des joueurs expérimentés et peuvent apporter quelque chose à l’équipe. Ils savent tous comment évoluer en groupe et on n’a pas eu beaucoup de problèmes à les intégrer On n’a pas eu trop le temps pour le bizutage, mais j’espère qu’avant le Mondial, on aura le temps de le faire avec les nouveaux», rassure-t-il. 
Un dernier tour qui ne sera pas de tout repos pour les hommes du ballon orange sénégalais, selon le capitaine. «On est parti au Mozambique, au Nigeria, donc il n’y aura pas de différence pour Abidjan. Dans ces pays-là, les compétitions ne sont pas souvent faciles. Par exemple, contre le Mozambique, il nous avait menés par 15 points d’écart chez eux et on a dû se battre pour revenir et gagner. Si je dois donner un conseil à toute l’équipe, c’est qu’on reste sur les mêmes axes, surtout mentalement ; et que le plus important, c’est de savoir répéter ce qu’on fait à l’entrainement avec le coach», a-t-il expliqué. 
Face au Rwanda, pour le premier match, une pression se dégage chez les Lions, mais Malèye Ndoye, le capitaine, soutient qu’il ne doit pas y avoir de fixation sur un seul match, mais plutôt aller à Abidjan avec un mental de guerrier. «On ne doit pas se faire de fixation pour le premier match contre le Rwanda, parce que ça peut nous perturber pour la suite de la compétition. Il faut savoir raison garder, se concentrer sur tous les matchs, tout en sachant que le premier match a son importance pour bien entamer la compétition. Si on joue à fond et si on est conscient de l’enjeu, on va s’en sortir. On ira à Abidjan avec un mental de guerrier sans calcul» dit-il sur un ton confiant.
  
Babacar Touré : «le coach m’a dit que tout le monde est au même pied»
 
Passé par le Sibac, le joueur de Fribourg (Allemagne) signe son retour en équipe nationale trois ans après sa dernière sélection. Loin des yeux près du cœur, Babacar Touré retrouve la tanière avec plein d’ambitions. «Ça fait trois ans déjà et maintenant je suis revenu. Pendant tout ce temps j’ai été loin de l’équipe ; c’était dur parce que je pensais au moins avoir une chance d’être sélectionné et montrer ce dont j’étais capable. Je suivais l’équipe nationale parce que c’est mon pays c’est ma nation et tout ce qui m’importait, c’était les résultats qu’ils étaient en train de faire et pour moi, ils avaient fait du bon boulot. Dans un coin de ma tête, je gardais toujours l’espoir de revenir en sélection», a révélé Touré. Qui ajoute : «j’ai beaucoup parlé avec le coach, il m’a fait comprendre que tout le monde était au même pied et que chacun pouvait avoir sa chance. Tout ce qui m’importe, c’est de prouver à lui et à tout le monde que je peux être dans le groupe des 12. Je vais me battre d’arrache-pied, ne rien lâcher jusqu'à atteindre mon objectif». Entre-temps, la concurrence s’est bien installée en équipe nationale, mais pour Touré, si l’occasion se présente, il y a possibilité de faire mieux.  «C’est clair que le niveau a été assez haut, mais je vais prendre ça comme une source de motivation supplémentaire, essayer moi aussi de placer la barre plus haut et montrer que je peux rivaliser avec n’importe qui», réplique-t-il. Pour ce qui est du tournoi, la confiance doit être au premier rang, selon Touré. «On va aborder le tournoi avec beaucoup de confiance, parce qu’il y a trois matchs à jouer. Il faut une victoire, certes, mais, à mon avis, il faut gagner les trois. Il faut montrer aux autres équipes, aux autres nations, que le Sénégal est bien là. Nous allons jouer les matchs à fond», conclut Babacar Touré.
 
 
Jules Richard Aw : «l’équipe nationale m’a manqué»
 
12 ans après, Jules Richard Aw fait son come-back en équipe nationale du Sénégal. «Ça m’a fait mal de rester loin de l’équipe, parce que j’aurais quand même pu apporter un plus», a-t-il lâché. «L’équipe nationale m’a manqué parce que je veux toujours jouer pour mon pays et défendre ses couleurs, mais disons que ce n’était pas le moment opportun. Le staff technique a fait appel à moi et c’est avec un plaisir que j’ai répondu. Il y a des coachs qui sont passés, que mon statut n’intéressait pas trop, mais tout ce que je peux dire, c’est que je suis content de retrouver l’équipe nationale du Sénégal après 12 ans d’absence», se réjouit Aw. Joueur expérimenté, la concurrence ne lui fait pas peur, car il a l’intention de se donner à fond pour ce tournoi et porter chance au Sénégal avec son retour. «Je vais faire mon maximum, mais la décision de faire partie des douze ne m’appartient pas. C’est le coach qui aura à en décider. Par modestie, je n’aimerai pas parler de ce qui n’est pas encore arrivé, mais j’espère que mon retour va coïncider avec la qualification du Sénégal au prochain championnat du monde ; j’espère vraiment leur porter chance», a déclaré le sociétaire de Massagnon (Suisse).   
 
 
Pape Sadiaw Ndiaye Diatta : «je peux avoir ma place dans cette équipe»
 
Étudiant en Master en affaires internationales à l’Université de Géorgie, le plus jeune de la tanière affiche ses ambitions de hisser haut le drapeau du Sénégal au tournoi d’Abidjan. Déjà passé en équipe nationale en 2014, pour les besoins des préliminaires de la Coupe du monde, Pape Sadiaw Ndiaye Diatta renseigne que c’est un honneur de faire partie de cette équipe. «Cinq ans après, c’est un honneur de retrouver l’équipe nationale, parce qu’il y a beaucoup de jeunes basketteurs sénégalais talentueux qui pouvaient être à ma place». Jeune mais ambitieux, face aux ténors de l’équipe nationale de basket, il compte s’imposer pour faire partie des douze représentants du Sénégal au tournoi d’Abidjan. «Je vis au jour le jour. Ce que je peux contrôler je le fais, le reste je ne m’en occupe pas, ce n’est pas mon domaine. C’est au sélectionneur national de prendre les meilleures décisions. Personnellement, je pense avoir ma place dans l’équipe. Je crois en moi et je pense avoir fait toutes les catégories avant de rejoindre la grande équipe. Je n’aime pas parler du passé, mais j’ai été le capitaine de l’équipe junior championne d’Afrique. En 2014, je pensais que c’était le cas, mais ce fut le contraire et je respecte toujours les décisions des coachs. Je peux avoir ma place dans cette équipe. Étant jeune, des exemples de jeunes qui ont évolué chez les grands peuvent être une motivation pour moi et je pense que je peux le faire. Je pense que ma formation peut me le permettre», avertit Pape Sadiaw. 
Une qualification étant en construction, Diatta compte apporter sa pierre à l’édifice. «Plusieurs personnes sont passées pour amener l’équipe à ce niveau et je compte apporter ma contribution pour la qualification du Sénégal. Je ferai mon possible pour ne pas décevoir. Je suis prêt à défendre mon pays, le reste, c’est Dieu qui décide», ajoute-t-il.
  
 Moïse Diamé : «assurer l’essentiel»
 
Lui aussi signe son retour après une série de blessures, mais Diamé opte plutôt pour l’efficacité, c’est-à-dire faire l’essentiel et se qualifier au Mondial. «On travaille pour avoir les moyens de faire un carton plein à Abidjan. On est là pour mettre toutes les chances de notre côté et on sait que ça ne va pas être facile. Notre premier objectif c’est d’assurer la qualification dès le début du tournoi. On est en train de tout mettre en œuvre pour assurer l’essentiel. On va prendre match après match. L’objectif principal, c’est de sortir victorieux de ce tournoi», a fait savoir Moïse Diamé. Pour lui, l’ambiance dans la tanière peut être importante pour l’attaque du tournoi. «L’ambiance est au top et ça fait toujours plaisir de revenir, de retrouver les gars et d’être dans un autre atmosphère. On sent que tout le monde a la même volonté de nous donner plus de chances à Abidjan. On a un pays qui a un gros potentiel de basketteurs, c’est déjà une grosse chance d’être là, d’avoir la confiance du staff, c’est normal de rendre la monnaie de la pièce en essayant de se donner à fond à chaque fois».
 


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