La convocation de Barthélemy Dias pour répondre du dossier du meurtre de Ndiaga Diouf, s’est aussi invitée à la conférence de presse des leaders de Yaw samedi dernier. Ousmane Sonko, Khalifa Sall et tous ceux qui ont pris la parole, ont été sans retenue.
Convoqué le 10 novembre 2021 par le juge de la 3ème chambre pour répondre du dossier du meurtre de Ndiaga Diouf tué en 2011 devant le siège de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélemy Dias semble ne pas être seul dans ce combat. En conférence de presse ce week-end, les ténors de la coalition qui l’a porté à la tête de sa liste pour la ville de Dakar lui ont apporté leur soutien. Khalifa Sallassimile cette convocation à une cabale politique. A l’en croire, les autorités judiciaires savaient depuis deux ans que Barthélemy Dias est intéressé par la ville de Dakar. La programmation de cette audience à la date du 7 juillet pour le 10 novembre est faite exprès. Il a rappelé trois dates importantes de la vie judiciaire du pays qui le concerne avec Karim Wade et Ousmane Sonko. Aussi, il dit à qui veut l’entendre que Barthélemy Dias ne sera pas l’agneau du sacrifice. «C’est fini de voir maintenant ou de laisser le pouvoir se choisir ses adversaires. On a vécu le 3 mars 2013, on a vécu le 3 mars 2017, on a vécu le 3 mars 2021 et on veut nous faire vivre le 10 novembre 2021. Personne ne l’acceptera. C’est des choses que personne ne peut comprendre, admettre ni accepter. Ils poursuivent Barthélemy Dias depuis 2011. Personne n’acceptera ce sacrifice», lance-t-il comme message à la justice.
Par contre, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, est allé plus loin. Comme à son habitude, «le Patriote» en chef a invité Barthélemy Dias à ne pas déférer à la convocation. «Si j'étais Barthélemy Dias, je n'allais pas déférer à cette convocation». Selon Ousmane Sonko, «La justice sénégalaise est une justice manipulée. Une justice qui n'a aucune personnalité. Je veux dire à cette justice là que Barthélemy Dias sera le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi à Dakar. Et s'il compte répondre, j'appelle toute la jeunesse sénégalaise et toutes les populations à l'accompagner jusqu'au tribunal et à se mobilier», souligne le leader de Pastef qui, évoquant son dossier, prévient les autorités judiciaires. «J’ai écrit pour qu’un Doyen des juges soit nommé, j’ai tout fait, ils ne m’ont pas répondu. Si je dépose ma candidature et qu’il m’appelle, je ne répondrai pas. Je ne partirai pas. Pour que les institutions soient respectées par les citoyens, elles doivent d’abord être respectables. Une justice sans personnalité à la solde de Macky Sall».
Des pratiques que rejette l’ancien maire de Dakar qui évoque la position de neutralité d’une justice dans un pays de démocratie. «Dans des démocraties consolidées, ce genre de situation ne peut même pas avoir cours parce que c’est une matière dans laquelle quand on est en période électorale, la justice s’interdit d’interférer dans le combat et les joutes. Ce n’est pas gratuit, ce n’est pas innocent. Je l’avais dit avec Ousmane, Barthélemy ne sera pas le troisième agneau du sacrifice. Il a porté le combat de tous les opposants. Il a été emprisonné 6 fois depuis 2011. Barthélemy aura tout le monde derrière lui. Il aura tout le monde avec lui. On sera son écrin pour le préserver. On savait, dès qu’il serait investi, qu'il serait convoqué», assure Khalifa Sall.
Prenant la parole, Ousmane Sonko conseille à Barthélémy Dias de ne pas répondre à la convocation: «nous sommes aussi déterminés qu’eux à aller au front. Les gens disent que je suis un homme violent, je l’assume parce que je ne suis pas du genre à me laisser bâillonner, écrabouiller, emprisonner et pour dire‘’inchallah ou machallah’’, je ne le ferai jamais. Si tu es plus fort, mieux vaut me tuer ; en tout cas je me défendrai autant que je pourrai». Il poursuit : «je vous dis et je le répète, l’administration territoriale, les préfets et sous-préfets sont des démembrements de l’Apr en période électorale ; le commandement des forces de défense et de sécurité, la justice sénégalaise qui seront responsable d’une quelconque tension ou soulèvement sociale au Sénégal». Ousmane Sonko dit attendre avec impatience l’ouverture de son dossier.
BMS
Convoqué le 10 novembre 2021 par le juge de la 3ème chambre pour répondre du dossier du meurtre de Ndiaga Diouf tué en 2011 devant le siège de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, Barthélemy Dias semble ne pas être seul dans ce combat. En conférence de presse ce week-end, les ténors de la coalition qui l’a porté à la tête de sa liste pour la ville de Dakar lui ont apporté leur soutien. Khalifa Sallassimile cette convocation à une cabale politique. A l’en croire, les autorités judiciaires savaient depuis deux ans que Barthélemy Dias est intéressé par la ville de Dakar. La programmation de cette audience à la date du 7 juillet pour le 10 novembre est faite exprès. Il a rappelé trois dates importantes de la vie judiciaire du pays qui le concerne avec Karim Wade et Ousmane Sonko. Aussi, il dit à qui veut l’entendre que Barthélemy Dias ne sera pas l’agneau du sacrifice. «C’est fini de voir maintenant ou de laisser le pouvoir se choisir ses adversaires. On a vécu le 3 mars 2013, on a vécu le 3 mars 2017, on a vécu le 3 mars 2021 et on veut nous faire vivre le 10 novembre 2021. Personne ne l’acceptera. C’est des choses que personne ne peut comprendre, admettre ni accepter. Ils poursuivent Barthélemy Dias depuis 2011. Personne n’acceptera ce sacrifice», lance-t-il comme message à la justice.
Par contre, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, est allé plus loin. Comme à son habitude, «le Patriote» en chef a invité Barthélemy Dias à ne pas déférer à la convocation. «Si j'étais Barthélemy Dias, je n'allais pas déférer à cette convocation». Selon Ousmane Sonko, «La justice sénégalaise est une justice manipulée. Une justice qui n'a aucune personnalité. Je veux dire à cette justice là que Barthélemy Dias sera le candidat de la coalition Yewwi Askan Wi à Dakar. Et s'il compte répondre, j'appelle toute la jeunesse sénégalaise et toutes les populations à l'accompagner jusqu'au tribunal et à se mobilier», souligne le leader de Pastef qui, évoquant son dossier, prévient les autorités judiciaires. «J’ai écrit pour qu’un Doyen des juges soit nommé, j’ai tout fait, ils ne m’ont pas répondu. Si je dépose ma candidature et qu’il m’appelle, je ne répondrai pas. Je ne partirai pas. Pour que les institutions soient respectées par les citoyens, elles doivent d’abord être respectables. Une justice sans personnalité à la solde de Macky Sall».
Des pratiques que rejette l’ancien maire de Dakar qui évoque la position de neutralité d’une justice dans un pays de démocratie. «Dans des démocraties consolidées, ce genre de situation ne peut même pas avoir cours parce que c’est une matière dans laquelle quand on est en période électorale, la justice s’interdit d’interférer dans le combat et les joutes. Ce n’est pas gratuit, ce n’est pas innocent. Je l’avais dit avec Ousmane, Barthélemy ne sera pas le troisième agneau du sacrifice. Il a porté le combat de tous les opposants. Il a été emprisonné 6 fois depuis 2011. Barthélemy aura tout le monde derrière lui. Il aura tout le monde avec lui. On sera son écrin pour le préserver. On savait, dès qu’il serait investi, qu'il serait convoqué», assure Khalifa Sall.
Prenant la parole, Ousmane Sonko conseille à Barthélémy Dias de ne pas répondre à la convocation: «nous sommes aussi déterminés qu’eux à aller au front. Les gens disent que je suis un homme violent, je l’assume parce que je ne suis pas du genre à me laisser bâillonner, écrabouiller, emprisonner et pour dire‘’inchallah ou machallah’’, je ne le ferai jamais. Si tu es plus fort, mieux vaut me tuer ; en tout cas je me défendrai autant que je pourrai». Il poursuit : «je vous dis et je le répète, l’administration territoriale, les préfets et sous-préfets sont des démembrements de l’Apr en période électorale ; le commandement des forces de défense et de sécurité, la justice sénégalaise qui seront responsable d’une quelconque tension ou soulèvement sociale au Sénégal». Ousmane Sonko dit attendre avec impatience l’ouverture de son dossier.
BMS












