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BANDITISME A JAXAAY : Deux cambrioleurs en série arrêtés, un adjudant-chef de la gendarmerie et un capitaine de l’armée parmi les victimes



BANDITISME A JAXAAY : Deux cambrioleurs en série arrêtés, un adjudant-chef de la gendarmerie et un capitaine de l’armée parmi les victimes

 
 
 
La police de Jaxaay a enfin mis fin aux multiples agissements d’un redoutable duo de cambrioleurs en série. Les deux camarades de gang faisaient l’objet de plusieurs lettres plaintes. Ils ont visité beaucoup de maisons dans la zone, notamment celle d’un adjudant-chef de la gendarmerie nationale et d’un capitaine de l’armée nationale.
 
 
 
Ce fut une épine enlevée du pied de la population de Jaxaay et environs avec le démantèlement du recherché gang de cambrioleurs en série par les hommes de l’ombre du nouveau chef de service du commissariat d’arrondissement de la localité, Cheikh Ndiaye. Un démantèlement qui constitue une bouffée d’oxygène pour les habitants de la zone qui vivaient la peur au ventre à l’idée de se faire dépouiller à tout moment de ses biens matériels par les deux gangsters.
 
Ils cassent les vitres des voitures garées dans la rue et y volent des objets de valeur
 
Le duo a commencé à sévir dans la zone depuis septembre 2024. Leur modus operandi est très simple : ils guettent la tombée de la nuit et se mettent en chasse. Ils ciblent les véhicules de luxe en stationnement dans la rue, cassent d’un violent coup les vitres et s’emparent des objets de valeur à l’intérieur de la bagnole. Ils opèrent tout le temps en mode renards et frappent plusieurs fois dans les quartiers huppés comme Les Almadies 2 et Cité Gendarmerie et autres bourgades dénommées Niacoulrab, Jaxaay et Lebougui 2000 dans la commune.
 
Un téléviseur volé chez un adjudant-chef de la gendarmerie
 
A défaut de trouver des bagnoles en stationnement à braquer, les malfaiteurs jettent leur dévolu sur des villas huppées et y commettent des actes de cambriolage. Et pour y arriver, ils escaladent le mur de clôture de la maison en question ou ils font sauter le verrou de sûreté du portail d’entrée. Ensuite, ils font main basse sur tout objet de valeur dans la concession concernée, notamment des postes téléviseurs grand modèle. Ce fut le cas lorsque l’un des brigands du nom d’O. Thiam s’est introduit nuitamment chez un adjudant-chef de la gendarmerie nationale nommé O. Lèye, où il a dérobé un poste téléviseur type 55 pouces.
 
Le chef de gang tombe et balance son acolyte et ses receleurs
 
Thiam porte alors son butin sur la tête et emprunte les ruelles mal éclairées de la cité Gendarmerie. En route, il croise un groupe de jeunes de la cité, qui soupçonnent un cas de vol et interpellent le malfrat. Pris de panique, ce dernier fait la sourde oreille puis détale comme un dératé dans les labyrinthes. Il sera rattrapé en possession de son butin, maîtrisé, puis ramené dans la cité. La nouvelle fait grand bruit dans la localité et se répand vite aux quatre coins. Une foule immense accourt et crie au lynchage en règle. Des habitants redoutent un crime de foule à la vindicte populaire et alertent le commissaire Cheikh Ndiaye. Celui-ci dépêche séance tenante ses éléments de la brigade de recherches, qui exfiltrent le monte-en-l’air des griffes de la foule en furie. Ils l’embarquent dans le fourgon d’intervention et le conduisent au commissariat.
 
Thiam revendique plusieurs casses suivis de vols dans la cité
 
Face aux enquêteurs, O. Thiam passe aux aveux et déclare être l’auteur du cambriolage suivi de vol d’un poste téléviseur écran plat type 55 pouces au domicile de l’adjudant-chef de la gendarmerie. Il revendique aussi plusieurs autres actes délictuels avec son camarade de gang nommé C. Biaye, notamment, des vols multiples perpétrés dans le secteur et aussi du casse suivi de vol de matériels de valeur dans le véhicule garé dans la rue du capitaine de l’armée nationale, Massamba Nd. Il déclare avoir jeté quelques objets et autres divers du gradé de l’armée dans une maison en construction, avant d’emporter son ordinateur, ses clés Usb, son disque dur externe et ses deux sacs pour ordinateur portable.
 
Un arsenal de cambriolage et d’agression découvert chez le caïd
 
Une fouille a été aussitôt effectuée dans la maison en construction en question par les policiers, qui ont pu retrouver les décorations, les uniformes et les insignes de corps du militaire. Soupçonnant une autre planque de butin des cambrioleurs, le commissaire Ndiaye, un pur produit de l’Ocrtis, ordonne une perquisition minutieuse au domicile du malfrat O. Thiam, à Zac Mbao. Divine surprise ! Les agents de terrain tombent des nues lorsqu’ils découvrent un impressionnant arsenal destiné à des actes de cambriolage et surtout une importante quantité d’objets volés. Il s’agit de trois couteaux, une machette, une hache, trois matraques, trois clés de voiture et de serrure, huit clés Usb, trois sacs à main pour femme, des vêtements, un pack de chaussures, une boîte à outils, deux modems de connexion orange, des câbles de téléphone, des fiches de téléviseur, des sacs d’ordinateur portable, des sacs à dos, trois téléphones portables de marque Invens, Sony et d’un autre de marque Samsung touche.
 
Trois présumés receleurs du gang interpellés 
 
Interrogé à nouveau, Thiam confirme les agents et balance ses deux principaux receleurs-marchands nommés M. Sarr et B. Diagne, établis respectivement à Diamniadio et dans le marché noir à Colobane. Après ces aveux, les policiers retournent sur le terrain et interpellent les deux présumés receleurs. Cuisiné, M. Sarr, propriétaire d’un commerce de vente de téléphones, d’accessoires de téléphones et de matériels électroménagers neufs, a tenté de noyer le poisson en déclarant n’avoir jamais connu son accusateur nommé O. Thiam. Lequel campe sur sa position et enfonce davantage le commerçant. «Je lui (M. Sarr) lui ai revendu à plusieurs reprises des postes téléviseurs type écran plat», insiste le présumé cambrioleur en série.
 
Un capitaine de l’armée, en partance pour un voyage d’études, dépouillé aussi
 
Contrairement au commerçant Sarr, B. Diagne, marchand ambulant, a reconnu les faits de recel et déclare avoir récemment acheté auprès de Thiam un ordinateur portable de marque Hp à 50.000 F Cfa ainsi qu’un disque dur externe ; des objets volés appartenant au capitaine de l’armée nationale, puis restitués à celui-ci. «Il (le capitaine de l’armée) s’apprêtait à effectuer un voyage d’études à l’étranger lorsqu’il a été victime de casse suivi de vol de ses matériels dans son véhicule garé dans la rue», confient nos contacts. Et d’enchaîner : «toutes les données qui étaient dans l’ordinateur et dans le disque dur externe ont été supprimées». O. Thiam, mis en cause, revient à la charge et soutient avoir revendu plus d’une dizaine de fois ses butins, notamment des motos, des ordinateurs et téléphones portables, au marchand ambulant B. Diagne. Ce dernier confirme son accusateur et nie cependant avoir racheté les deux motos en question. «Je reconnais les faits, mais il (O. Thiam) ne m’a pas revendu les deux motos», indique le marchand ambulant.
 
Plusieurs billets de banque saisis
 
 Soumis à la fouille corporelle de routine au poste, B. Diagne, marchand ambulant,  a été pris en possession de deux téléphones portables ainsi que plusieurs billets de banque ayant cours au Sénégal et à l’étranger. Il s’agit de 2000 Ouguiyas, 250.000 francs vietnamiens, 2000 francs indonésiens, 100 francs malaisien, 1000 Tanzanien, 5 dalasis, un billet de 1 dollar et un billet de 2000 F Cfa.
 
Comment le second membre du gang est tombé
 
Piégé au téléphone par son camarade de gang, Ch. Biaye a été pris dans les filets des agents de terrain. Thiam a fait croire à son acolyte qu’il a repéré une bagnole ou une villa cossue à cambrioler. Il lui demandera ensuite de le retrouver dans un endroit. Arrivé sur place, Biaye a été cueilli à froid par un commando de police qui était en embuscade dans les parages.
Sur dénonciation, un autre présumé receleur nommé M. Kassé, âgé de 63 ans, a été aussi mis aux arrêts. Il a reconnu avoir acheté auprès du supposé cambrioleur, O. Thiam, un onduleur défectueux et non un ordinateur portable comme celui-ci le soutient. Un autre membre du gang nommé I. Ndiaye passe aussi à la trappe et affirme avoir acheté lesdits marteaux piqueurs à 25.000 F Cfa auprès d’une autre personne. Il avait publié sur sa page Facebook la vente de deux marteaux piqueurs dont l’un a été volé dans le véhicule d’un entrepreneur du nom de B. Mb. Wade.
L’entrepreneur déclare avoir constaté au petit matin que le pare-brise arrière de son véhicule a été cassé et son marteau piqueur emporté. Ainsi, il conclut à un cas de casse suivi de vol et dépose une lettre plainte contre X en mettant à la disposition des policiers les vidéos de caméras de surveillance de la scène montrant le cambrioleur O. Thiam en pleine action.
 
Un entrepreneur dépossédé de 16.300.000 F Cfa dans son véhicule garé dans la rue
 
Y. Adouwa, entrepreneur, a été aussi victime de la razzia des deux cambrioleurs présumés. Qui ont cassé la vitre de la portière arrière du véhicule et ont emporté une somme de 16.300.000 F Cfa. «J’ai bouffé une partie de l’argent et enfoui l’autre dans une maison sise aux Almadies 2», indique Thiam, qui ravale ses propos et verse dans des accusations fallacieuses. Il accable la demi-sœur à son défunt papa et se rétracte, en disant avoir voulu mouiller à tort sa tante paternelle dans le but de se venger d’un vieux contentieux l’ayant opposé à celle-ci.
 
Les deux cambrioleurs et un receleur déférés, les deux autres remis en liberté
 
Au terme d’une garde à vue de 96 heures, les deux présumés cambrioleurs en série O. Thiam et Ch. Biaye ainsi qu’un de leurs trois supposés receleurs, M. Sarr, ont été présentés, hier, devant le parquet du palais de justice de la ville de Rufisque. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vols multiples commis la nuit en réunion avec escalade, effraction, détention d’armes blanches, destruction de biens appartenant à autrui et recels. Quant aux deux autres supposés receleurs (M. Kassé, 63 ans et I. Ndiaye), ils ont été remis en liberté, sur instructions du maître des poursuites.
 
Vieux Père NDIAYE  
 
     
 
 
 
 
 
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