Après la réunion du Comité exécutif, hier, Augustin Senghor a accompagné le trophée de la Coupe d’Afrique dans les locaux du Comité olympique. L’occasion pour le président de la Fsf de revenir sur l’objet de la visite mais aussi des sujets débattus en réunion de Comité exécutif. De son avis, le travail ne fait que commencer, vu les échéances à venir.
Visite au Cnoss avec le trophée de la Coupe d’Afrique
«Nous sommes venus nous acquitter d’un devoir moral c’est-à-dire après la réunion de notre Comité exécutif nous avions programmé d’aller au siège du Cnoss pour présenter au président Diagna Ndiaye et l’ensemble de ses collaborateurs le trophée de la Can Cameroun 2021. Il nous a semblé important dans ces moments d’aboutissement avec cette coupe obtenue après une longue attente, de venir le présenter en guise d’hommage et de remerciement.
Cela montre que le compagnonnage n’est pas fini parce que nous avons d’autres objectifs en vue comme la qualification à la Coupe du monde. Il y a aussi, dans le court et moyen terme, la Can 2023 en Côte d’Ivoire. Nous voulons que cette coupe reste au moins au Sénégal deux à trois éditions. Cela nous permettrait au moins de combler le manque qu’on a eu en trophée. Mais nous envisageons, comme avec les Sadio Mané en 2012, qu’une autre génération de footballeurs nous représente aux Jeux olympiques de 2024 à Paris. Donc, c’est tout un programme d’où le partenariat et la relation avec l’olympisme sénégalais à travers le Cnoss. Ce sera un partenariat gagnant-gagnant.»
Solidarité autour de l'équipe nationale A du Sénégal
«On savait que l’une des raisons de nos échecs, c’était ce manque d’unité entre les parties prenantes du football. Chacun était de son côté, chacun avait ces ambitions personnelles, la famille était divisée. Je pense que dans un élan, il y a une sorte de prise de conscience collective. Ce trophée n’est que la sanction de cet esprit de dépassement, de cohésion et surtout cet engagement commun. Un homme peut être très engagé mais à lui seul il ne peut pas faire bouger les lignes. Mais quand tout un pays, tout un football ou bien toute une famille sportive se ligue pour une cause, les résultats suivent. C'est ce qui est magnifique dans cette démarche de Manko Wuti Ndamli. Désormais tout ce que nous ferons se décline à travers ce Manko et d’ores est déjà, on peut parler de Manko Wuti Yeneeni Ndam qui nous attendent encore.»
Polémique sur les primes
«On a eu une réunion et tout s’est bien passé. Quand je suis allé dans certains médias, certains me disaient que ça allait chauffer. Je leur ai dit que ça allait bien sûr chauffer mais après on va se retrouver. Au finish, il ne s’est rien passé. On s’est dit les vérités parce qu’à certains moments, il y a des incompréhensions. Mais le mouvement associatif a cette capacité de régénérer après les crises. Ce n’était pas des crises mais c’était des états d’âme qui se sont exprimés parce que les sportifs ont un égo très fort. On s’est dit des vérités, ça a chauffé comme toutes nos réunions. Mais pour l’essentiel, on a retenu que ce qui importe aujourd’hui, c’est de se mettre contre l’adversaire et le seul adversaire qui vaille pour nous sénégalais c’est l’Égypte, qui est remontée, qui veut prendre sa revanche et qu’il faut battre à nouveau pour garder cette suprématie sur le football africain.»
Barrage et Coupe du monde
«Les deux matchs de barrage sont capitales pour nous. Ce n’est pas parce qu’on a gagné le trophée qu’on va aller en vacances. Au contraire, cela a aiguisé notre appétit et nous voulons tout faire pour gagner les deux manches aussi bien en Égypte qu’ici au Sénégal pour nous qualifier à cette Coupe du monde. Après, nous poserons les jalons des objectifs de cette Coupe du monde où nous voulons être. Aujourd’hui nous sommes un football ambitieux, l'équipe veut marquer de nouvelles lignes sur l’histoire de la Coupe du monde. C’est possible. Vous avez vu notre équipe avec son nouveau mental, cette organisation aussi autour de l’équipe et cet engagement de tout le peuple derrière. Donc, je ne m’inquiète pas.»
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