jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal

ALIOU CISSE SELECTIONNEUR NATIONAL: «Un derby à gagner face au Mali»



 
En conférence de presse d’avant match, hier, Aliou Cissé a soutenu que le match amical contre le Mali sera l’occasion pour lui de faire tourner son effectif. Le coach des Lions a aussi qualifié la prochaine Coupe d’Afrique qui passe de 16 à 24 équipes d’«un niveau jamais égalé».
 
Le match
«C’est un match amical. C’est toujours important pour nous d’être dans notre philosophie par rapport à ce que nous avons  fait, le samedi, contre Madagascar, même si on est conscient que notre adversaire a un autre style.  Ce sera avec une très belle équipe du Mali, qui est en phase de construction, avec leur entraineur que je félicite pour le bon boulot qu’il est en train de faire. Ils sont qualifiés à la Can et je pense que ce sera une très belle opposition. De notre côté, ça nous permettra de donner du temps de jeu à d’autres garçons qui n’ont pas pu beaucoup jouer contre Madagascar. J’espère que le spectacle y sera, que le public viendra».
 
Match amical ou début de préparation pour la Can
«La préparation a commencé depuis samedi. Je l’ai dit la semaine dernière, on a deux matchs de préparation, sauf que, contre Madagascar, c’était un match officiel. Mais, on peut le considérer comme un match de préparation. Le deuxième, c’est contre le Mali. Pour la préparation avant la Can, je ne suis pas sûr qu’on ait d’autres matchs de préparation. Cela nous permettra de faire jouer les 25 joueurs qu’on a emmenés. Il y en a qui joueront beaucoup, d’autres peu, mais on a à cœur, avec les 6 changements, de pouvoir faire participer tout le monde».
Le secteur à améliorer
«Il n’y a pas de soucis. Nous avons surtout une équipe. Individuellement, il y a de la qualité. Le potentiel est là, mais le plus difficile dans le football, c’est de faire jouer les potentiels ou de mettre à un moment donné les qualités individuelles au service du collectif. J’ai envie de dire : comment faire pour plus continuer à jouer ensemble en équipe, attaquer ensemble et défendre ensemble, être bon dans des moments où on sera en danger ou au moment où on ne sera pas dans notre temps fort. Il faudra être costaud, améliorer notre mentalité dans le jeu. C’est surtout la constitution d’une équipe que des individualités ou un secteur qui m’inquiète. La qualité est là ainsi que la polyvalence. Il y a des joueurs qui sont capables de jouer au milieu de terrain, d’autres dans l’axe central, devant il y a des garçons dans l’animation qui sont capables de jouer excentrer. Je crois qu’il y a plusieurs schémas qui peuvent se dessiner».
La Can
«On y est allé en 2017, après nous avons pris part au Mondial. J’entendais souvent feu Bruno Metsu dire que ‘’les matches, ce sont les joueurs qui les jouent, mais les titres, ce sont des hommes qui les gagnent’’. Je veux une équipe mâture et on n’est plus loin de l’atteindre. Nos joueurs ont énormément de maturité maintenant. C’est dans les discussions et les façons de préparer les matchs que je le sens. Ils ont beaucoup plus de vécu. Il faut qu’on pense tous collectif et cette grosse solidarité en interne qui amène souvent les grandes équipes à aller gagner des titres. Il faudra aussi qu’on ait tout le pays mobilisé autour de l’équipe. En face de nous, il y aura de très grandes équipes, mais l’aspect collectif sera vraiment primordial. Que ce soit sur le terrain, dans l’hôtel et aux entrainements, il faudra vraiment qu’on soit ensemble, c’est là qu’on pourra gagner quelque chose».
 
Sénégal-Mali un derby
 
«Contre le Mali, le match restera amical. Que ce soit mon homologue malien ou moi, nous aurons à cœur de pouvoir donner la possibilité à nos garçons, aux nouveaux joueurs qu’on a fait venir, d’avoir du temps de jeu. On va donner du temps de jeu aux autres.  (Rire) Effectivement, Sénégal-Mali reste un derby et bien sûr les Maliens voudront battre le Sénégal et nous le contraire, pour imposer notre standing. J’ai envie que ça reste plus sur le terrain qu’en dehors. Nous sommes préparés à ça. Aujourd’hui, voir le football malien se rehausser, c’est intéressant».
 
Des matches amicaux
 
«J’ai suivi et comme j’ai eu à le dire durant la préparation d’avant la Can, on n’aura pas beaucoup de matchs amicaux. Je pense qu’on en aura un seul et ça peut se faire contre les équipes qui partagent notre poule. Ce qui va être important, c’est ce que nous allons fournir aux entrainements, notre stratégie. Pour ça il nous faudra un peu plus de temps d’entrainement. Une équipe nationale, c’est pendant les phases finales qu’on a vraiment la possibilité de pouvoir mettre en place les choses. Il ne faut pas non plus que dans le calendrier de notre préparation, ce soit trop chargé par des matches amicaux. Il ne faut pas oublier que nos joueurs ont beaucoup compéti cette année et continue à le faire. Il faudra éviter les blessures. Si on a la possibilité de jouer ces équipes-là, oui, on n’hésitera pas à le faire. La Can, si on veut la gagner, il faudra jouer n’importe quelle équipe. Nous sommes prêts à faire face à n’importe quelle équipe, parce que ça fait partie de notre progression et ça nous aidera aussi à mieux préparer la Can».
 
Une Can à 24
 
«Cette Coupe d’Afrique sera un grand rendez-vous pour le football africain. Les équipes se sont bien préparées. On va vers une Can très difficile, relevée et compliquée. L’équipe qui gagnera cette Coupe d’Afrique-là peut vraiment se vanter d’être la meilleure équipe africaine. Tous les gros y seront. Il va falloir lutter, combattre et être costaud mentalement. On a hâte d’y être. Ce sera une Coupe d’Afrique avec un niveau jamais égalé».
 
La concurrence dans l’équipe
 
«On a emmené 25 joueurs, ça n’a pas de sens de les déplacer tous sans les faire jouer. L’ossature de l’équipe reste la même. Une équipe doit avoir de la concurrence, mais elle doit être saine. Parmi les joueurs, il y en a qui sont passés par les équipes jeunes et qui n’ont jamais joué dans l’équipe nationale A. Le match contre le Mali est une occasion de les voir, parce qu’après cette rencontre, je ne pourrais plus le faire, par manque de temps. On le fera demain (aujourd’hui) pour qu’ils puissent eux aussi exprimer leurs talents. Si on prend l’exemple de Sada Thioub et Santy Ngom, qui découvrent la tanière, et Loum Ndiaye, ils doivent se faire voir. Les matchs amicaux servent de profilage, de faire des changements et essayer d’autres stratégies.
 
Onze contre le Mali
«(Rire) je ne le donnerai pas. La dernière fois, c’était une erreur, je ne le ferai plus jamais».
 


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


Tong-tong

Communiquer

Ubiquité

Tout baigne

La chèvre et le chou

Cafards

Les trois « J »

Démackysation

Le Maodo ressuscité

De l’ombre à la lumière



LIVE RADIO




SANTE

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire

Envie de suicide avec les crises d'hémorroïdes : symptômes, causes, traitements et prévention

RAPPORT « THE PATH THAT ENDS AIDS»: Onusida montre la possibilité de mettre fin au sida d’ici 2030