Le sélectionneur national du Sénégal ne veut pas s’arrêter en finale. Aliou Cissé, conscient qu’il y a eu beaucoup de déception, de désillusion, de larmes, espère gagner cette Can pour rendre fier le peuple sénégalais. En conférence de presse hier, l’ancien capitaine des Lions veut franchir la dernière marche.
Pour démarrer la rencontre avec la presse, Aliou Cissé n’a pas voulu s’attarder sur le sujet entre coachs étrangers ou locaux. «Je ne suis pas trop dans le débat entraîneur local ou expatrié, mais que ce soit Djamel ou moi, nous avons tous les deux porté les couleurs de nos pays. Nos fédérations nous ont donné l'occasion de diriger nos sélections, nous en sommes fiers», a confié le sélectionneur national du Sénégal, qui souligne que ce soit lui ou Belmadi, c'est une fierté d’être à ce stade de la compétition aujourd’hui. «J’ai entamé ce travail il y a 5 ans avec cette génération, nous sommes fiers d'être arrivés jusqu'ici», dit-il.
«La défaite face à l’Algérie, nous a remobilisés»
Affirmant que la dernière finale disputée par le Sénégal remontait à il y a 17 ans, Aliou Cissé, qui parle d’une longue traversée du désert, veut enfin offrir un trophée à son pays. «Beaucoup de nos joueurs étaient âgés de 5 ans, depuis il y a eu trop de désillusions, nous sommes arrivés en finale, mais nous voulons plus que ça. Nous espérons faire une grande finale et la remporter», explique Cissé. Au sujet de la défaite face à l’Algérie en match de poule, Aliou Cissé pense que parler de crainte ou phobie… c'est trop dire. «On reste dans le cadre du football, nous avons juste connu un faux pas face à l'Algérie. Cette défaite nous a permis de nous remobiliser. Aujourd’hui, nous sommes en finale et avons envie de la gagner. Sur le match, avec plus de recul, vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup de différence entre l’Algérie et le Sénégal», assure Cissé. Et de poursuivre : «une finale, c'est souvent fermé, il y a beaucoup de stress, les détails sont importants. Les deux équipes ont fait un parcours honorable. On espère voir un beau match et que le football africain gagne en respect au niveau international».
«Nous allons jouer pour Koulibaly»
Sur la suspension de Kalidou Koulibaly, le patron des Lions souligne qu’ils vont jouer pour lui. «Koulibaly est un garçon exceptionnel, c'est l'un des meilleurs défenseurs du monde. Avant de le faire venir avec le Sénégal, je lui ai dit : on va aller en Coupe du monde et gagner une Can. Je l'ai dragué comme ça. Je suis triste qu'il ne soit pas là. C'est un grand monsieur, un patriote, ses intérêts personnels ne comptent pas, il pense à la sélection avant tout. C’est dommage de perdre un joueur comme lui. Demain (aujourd’hui), nous jouerons pour lui». Quant au duel à distance entre Sadio Mané et Ryad Mahez, le sélectionneur national assure que les deux joueurs sont avant tout concentrés sur la finale, avant de penser au Ballon d’or. «Sadio est concentré sur la finale et non sur le Ballon d'or. Il a gagné la Ligue des Champions mais la Can est attendue depuis l'indépendance, c'est plus important qu'un Ballon d'or».
«C’est une finale, nous n’allons pas faire de discours va-t’en guerre»
Concernant les tirs au but, le technicien de 43 ans tempère : «les tirs au but, je n'en fais pas une fixation. Les plus grands joueurs ont raté des tirs au but. C'est un exercice que nous travaillons à l'entrainement, on sera prêts». A la question de savoir le discours qu’il tiendra à ses joueurs pour la finale, Aliou Cissé souligne qu’il n’ y aura rien de spécial. «Nous prenons chaque match l'un après l'autre. C'est une finale, nous n'allons pas faire de discours va-t’en guerre, nous restons dans le football», dit-il. De toute façon, il est convaincu qu’ils n’ont aucune pression. «Nous n'avons aucune pression qui nous tétanise. Nous sommes heureux d'être là. Nous sommes conscients des difficultés de la vie, de notre pays, de notre continent. Combien de personnes se lèvent le matin et font un boulot qui ne leur plait pas ?», glisse-t-il. Pour Aliou Cissé, «ce qui nous déçoit c'est que les stades soient un peu vides. On espère que les Égyptiens, les Algériens et les Sénégalais seront là pour remplir le stade». En guise de conclusion, Aliou Cissé dira : «le Sénégal a toujours regorgé de talents, la génération actuelle n'est peut-être pas la meilleure génération que nous ayons connue sur les 10 dernières années, mais ils arrivent à hisser l'équipe en finale, après avoir été en Coupe du monde après 16 ans».
Pour démarrer la rencontre avec la presse, Aliou Cissé n’a pas voulu s’attarder sur le sujet entre coachs étrangers ou locaux. «Je ne suis pas trop dans le débat entraîneur local ou expatrié, mais que ce soit Djamel ou moi, nous avons tous les deux porté les couleurs de nos pays. Nos fédérations nous ont donné l'occasion de diriger nos sélections, nous en sommes fiers», a confié le sélectionneur national du Sénégal, qui souligne que ce soit lui ou Belmadi, c'est une fierté d’être à ce stade de la compétition aujourd’hui. «J’ai entamé ce travail il y a 5 ans avec cette génération, nous sommes fiers d'être arrivés jusqu'ici», dit-il.
«La défaite face à l’Algérie, nous a remobilisés»
Affirmant que la dernière finale disputée par le Sénégal remontait à il y a 17 ans, Aliou Cissé, qui parle d’une longue traversée du désert, veut enfin offrir un trophée à son pays. «Beaucoup de nos joueurs étaient âgés de 5 ans, depuis il y a eu trop de désillusions, nous sommes arrivés en finale, mais nous voulons plus que ça. Nous espérons faire une grande finale et la remporter», explique Cissé. Au sujet de la défaite face à l’Algérie en match de poule, Aliou Cissé pense que parler de crainte ou phobie… c'est trop dire. «On reste dans le cadre du football, nous avons juste connu un faux pas face à l'Algérie. Cette défaite nous a permis de nous remobiliser. Aujourd’hui, nous sommes en finale et avons envie de la gagner. Sur le match, avec plus de recul, vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup de différence entre l’Algérie et le Sénégal», assure Cissé. Et de poursuivre : «une finale, c'est souvent fermé, il y a beaucoup de stress, les détails sont importants. Les deux équipes ont fait un parcours honorable. On espère voir un beau match et que le football africain gagne en respect au niveau international».
«Nous allons jouer pour Koulibaly»
Sur la suspension de Kalidou Koulibaly, le patron des Lions souligne qu’ils vont jouer pour lui. «Koulibaly est un garçon exceptionnel, c'est l'un des meilleurs défenseurs du monde. Avant de le faire venir avec le Sénégal, je lui ai dit : on va aller en Coupe du monde et gagner une Can. Je l'ai dragué comme ça. Je suis triste qu'il ne soit pas là. C'est un grand monsieur, un patriote, ses intérêts personnels ne comptent pas, il pense à la sélection avant tout. C’est dommage de perdre un joueur comme lui. Demain (aujourd’hui), nous jouerons pour lui». Quant au duel à distance entre Sadio Mané et Ryad Mahez, le sélectionneur national assure que les deux joueurs sont avant tout concentrés sur la finale, avant de penser au Ballon d’or. «Sadio est concentré sur la finale et non sur le Ballon d'or. Il a gagné la Ligue des Champions mais la Can est attendue depuis l'indépendance, c'est plus important qu'un Ballon d'or».
«C’est une finale, nous n’allons pas faire de discours va-t’en guerre»
Concernant les tirs au but, le technicien de 43 ans tempère : «les tirs au but, je n'en fais pas une fixation. Les plus grands joueurs ont raté des tirs au but. C'est un exercice que nous travaillons à l'entrainement, on sera prêts». A la question de savoir le discours qu’il tiendra à ses joueurs pour la finale, Aliou Cissé souligne qu’il n’ y aura rien de spécial. «Nous prenons chaque match l'un après l'autre. C'est une finale, nous n'allons pas faire de discours va-t’en guerre, nous restons dans le football», dit-il. De toute façon, il est convaincu qu’ils n’ont aucune pression. «Nous n'avons aucune pression qui nous tétanise. Nous sommes heureux d'être là. Nous sommes conscients des difficultés de la vie, de notre pays, de notre continent. Combien de personnes se lèvent le matin et font un boulot qui ne leur plait pas ?», glisse-t-il. Pour Aliou Cissé, «ce qui nous déçoit c'est que les stades soient un peu vides. On espère que les Égyptiens, les Algériens et les Sénégalais seront là pour remplir le stade». En guise de conclusion, Aliou Cissé dira : «le Sénégal a toujours regorgé de talents, la génération actuelle n'est peut-être pas la meilleure génération que nous ayons connue sur les 10 dernières années, mais ils arrivent à hisser l'équipe en finale, après avoir été en Coupe du monde après 16 ans».
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