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ABDOULAYE SARR: «Le Sénégal doit plus penser à imposer ses points forts»



ABDOULAYE SARR: «Le Sénégal doit plus penser à imposer ses points forts»
 
Dans un entretien accordé à la presse qui était en déplacement hier à Déni pour les besoins de la visite de l’ambassadeur de France au Sénégal à Génération Foot, Abdoulaye Sarr est revenu sur les erreurs lors du précédent match du Sénégal, sur le système de jeu des Lions et sur la gestion du match d’aujourd’hui contre la Colombie.
 
LES ERREURS DU MATCH SENEGAL-JAPON
Le Sénégal a concédé un match nul contre le Japon lors de la deuxième journée du groupe H. L’ancien entraineur de l’équipe nationale du Sénégal revient en détail sur les erreurs commises par les Lions face aux Samouraïs bleus. «Contre le Japon, on leur a mis la pression d’entrée. Avec la réussite, on a marqué tôt et comme je dis, il n’y a pas de joli but en football, l’essentiel, c’est qu’il soit validé. Sadio Mané a été présent sur ce coup et a été opportuniste. Son contre a donné beaucoup de bonheur aux Sénégalais, donc c’était l’entame idéale. Fort de cela, l’adversaire a commencé à courir derrière le score, mais on n’a pas su tenir cette pression et maintenir le rythme. C’est incompréhensible qu’au niveau même du jeu aérien où on excellait, le Japon arrivait par moments à nous dominer. En seconde période, ils se sont dit que face au Sénégal, ils doivent mettre le ballon au sol le plus longtemps possible et pendant ce temps, nous avions une équipe lente, qui n’était plus compacte et ne jouait plus dans les intervalles. C’est ce qui nous a le plus gêné, car avec nos gabarits, on n’y arrivait plus. Sur le premier but du Japon, l’excentré est passé sur le dos de la défense, pour faire un relai entre Ismaïla Sarr et Moussa Wagué et faire une passe à son attaquant Inui. Avec une défense assez attentiste, personne n’est sorti pour parer à l’attaque nipponne et Khadim, ma foi, n’a même pas vu le départ du ballon. C’est en partie ce qui a relancé les Japonais, mais en réalité, ils s’y sont mis bien avant, quand l’équipe sénégalaise a commencé à reculer. Maintenant, je pense que l’équipe a tiré les bons enseignements. Jusqu'à présent, on occupe la tête du groupe, on a un avantage qu’il faut exploiter en rectifiant le tir et comprendre que c’est un match à résultat immédiat. Ce n’est plus le temps des calculs. Il faut être bon du premier coup de sifflet jusqu’au dernier».
 
GESTION DU MATCH SENEGAL-COLOMBIE
 
«A ce stade de la compétition, les matchs ne seront faciles pour aucun pays. Dans la poule qui nous concerne, la qualification se joue encore pour trois pays, dont le Sénégal. La victoire de la Colombie a relancé les débats, donc, elle a une obligation, une seule : gagner pour passer au second tour. Par contre, le Sénégal a deux possibilités, soit gagner ou faire match nul. A mon humble avis, il faut être dans l’optique de gagner ce match et ne pas essayer de gérer pour avoir un nul. Il faut tout faire pour avoir les trois points et au pire des cas, se contenter du point du nul. C’est des matchs de très haut niveau et pour cette dernière journée, les résultats compteront beaucoup. Il faut surtout éviter les erreurs. Sur ce plan, je pense que nous devons jouer sur nos qualités».
Abdoulaye Sarr d’ajouter : «on n’invente pas le football. Sur un match, tout peut arriver, mais chaque équipe doit y aller avec ses convictions. Sur ce que j’ai vu de l’équipe sénégalaise et le match de la Colombie contre la Pologne, je peux dire que nous n’avons pas les mêmes qualités. Le Sénégal doit mettre beaucoup plus de poids sur ses propres valeurs. Sur le plan tactique, il faudra être très intelligent dans  l’occupation du terrain face à la Colombie. Ce qu’on avait réussi contre la Pologne a été différent du match contre le Japon. Je ne suis pas proche du staff technique, mais je ne vois pas pourquoi on a changé et qu’on a eu ce comportement. Je me suis posé des questions. Une équipe qui commence fort, qui met la pression sur l’adversaire, qui marque très tôt un but pour ensuite reculer, je ne comprends pas ! Contre la Colombie, qui a des joueurs techniquement forts, qui, sur l’impact physique aussi, ont des qualités, le Sénégal doit jouer très compact en mettant de l’impact. Parce que physiquement, on a des joueurs assez prêts pour cette forme. Au lieu de penser aux qualités et aux points forts de la Colombie, c’est nous qui devons essayer de les contrôler et de leur imposer les nôtres. On doit empêcher les Colombiens de développer leurs forces, surtout sur les côtés. Mais, si on se met à calculer, comment arrêter tel joueur ou un autre et essayer de couper les transmissions pour ne pas être fatigué, je pense qu’on va faire un autre match, qui ne répondra peut être pas à nos attentes». 
Il conseille cependant à l’équipe de faire une bonne entame de match. «Il faudra d’entrée s’imposer et surtout faire une bonne occupation du milieu, où on aura, sur le plan défensif ou offensif, un jeu assez présent, rapprocher nos trois lignes, faire en sorte que les occupants soient dans les bonnes distances. Notre équipe doit sortir par moments et aussi souvent aspirer l’adversaire pour faire en sorte de mettre en selle nos flèches. Je pense que le Sénégal doit plus penser à imposer ses points forts que d’essayer de déjouer les points forts de la Colombie. On ne doit pas s’attarder sur ces détails, car dans ce cas, le match pourrait être difficile pour nous».
 
CHANGER LE SYSTEME
 
Au cœur des débats ces derniers jours, les systèmes de jeu de l’équipe nationale du Sénégal ont été remis en question. A ce sujet, Abdoulaye Sarr pense que tout dépend du comportement des occupants du terrain. «L’organisation est un fait en football et le plus important, du coup d’envoi jusqu’à la fin, c’est de faire une bonne occupation. Le système ne vaut que par le comportement des joueurs qui l’animent. S’il y a une bonne animation, sur le plan offensif comme défensif, je pense qu’on ne parlera plus de système. Dès que le ballon roule, le dispositif change en permanence. On peut commencer en 4-4-2 et finir en 4-3-3 et le contraire aussi peut se produire, selon les situations. J’aurais souhaité que le bloc du Sénégal soit médian. Qu’on gère l’espace derrière notre défense et aussi celui de l’équipe adverse, parce que le jeu dans la profondeur est nécessaire. Sur le comportement, il ne faut pas se précipiter et être concentré de la première à la dernière minute. Par moments, il y a des temps de gestion des matchs : dans un temps fort, il faut profiter et dans le cas contraire, il faut gérer. On peut ne pas avoir le même rythme dans un match et Sénégal-Colombie sera un match plein. Psychologiquement, je pense que les Colombiens ne pensent pas du tout au calcul, car ils ont une obligation de gagner. Le Sénégal doit dans ce cas être clair sur son objectif, qui doit être de le jouer et le gagner».
 
 


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