La gare de Dakar et de Diamniadio, en passant par celle de Colobane, ont accueilli hier le Directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé, pour une visite de prise de contact. Une occasion d’évaluer le dispositif des installations et la qualité du service. Mais également pour se réjouir du taux de fréquentation du Ter qui, dit-il, est en constante évolution et avoisine les 13 millions de passagers.
Après sa nomination à la tête de la Direction générale de l’Apix, Abdoulaye Baldé a réservé sa première visite aux installations de la phase I du Train express régional (Ter). Une visite qui a démarré à la gare de Dakar, en présence du Directeur de la Société d’exploitation du Ter (Seter), avant d’être accueilli à la gare de Colobane par les responsables de la Seter pour une visite guidée des différentes installations du Ter. Et, la gare de Diamniadio a constitué la dernière étape de cette visite. Une prise de contact, de l’avis de l’ancien maire de Ziguinchor, pour évaluer, dit-il, l’existant et voir s’il y a des améliorations à faire. «Nous en avons profité pour voir l’ensemble du dispositif, évaluer la qualité du service et nous sommes très satisfaits de constater que le taux de ponctualité est largement au-dessus des normes, soit en moyenne 94% avec des pics de 99%. Nous avons constaté que le taux de fréquentation du train est en constante évolution et nous avons frôlé aujourd’hui les 13 millions de passagers qui ont utilisé le Ter», explique Abdoulaye Baldé qui n’a pas manqué de saluer la vision du chef de l’Etat. D’autant plus que, dit-il, tous ceux qui habitent le tracé du Ter ont bien apprécié la qualité et la ponctualité du service. «Nous avons visité la première phase et la deuxième qui est aussi urgente et qui doit être réceptionnée au mois de décembre prochain (2023) ; donc, il est important de nous inscrire sur ce qui a été fait sur ce premier tronçon en termes de facilité, de sécurité de passagers, de mix multi nodal dans le cadre du transport. Nous allons évaluer tout ça de manière à nous inspirer de ce qui a été fait pour faire un peu plus et mieux pour la deuxième phase», a promis le nouveau Directeur de l’Apix. Poursuivant, il s’est félicité de la forte présence des Sénégalais dans l’exploitation du Ter. «Je note avec beaucoup de satisfaction la présence de beaucoup de Sénégalais - un millier d’employeurs qui travaillent avec la Seter contre seulement sept expatriés. Tout le reste est constitué de jeunes ingénieurs sénégalais qui ont été formés dans de grandes écoles et qui sont revenus au Sénégal et ont fait montre de beaucoup de savoir-faire pour nous offrir ce joyau», souligne le patron de l’Apix qui s’est également félicité de la présence des femmes conductrices du Ter qui représentent plus de 30%.
M. CISS
ABDOULAYE BALDE SUR LES IMPACTES DU TER DE SEBIKOTANE ARRETES
«Nous avons fait l’ensemble des diligences et ces personnes ont été libérées»
En marge de la visite du nouveau directeur de l’Apix, la question des impactés de la deuxième phase du Ter (Sébikotane) s’est invitée dabs les débats. En effet, ces personnes ont été arrêtées avant d’être libérées. «Lorsque nous avons appris ce qui s’est passé, nous avons fait l’ensemble des diligences et ces personnes ont été libérées. Nous avons joué notre partition, nous avons fait la médiation. Ce que nous favorisons dans notre gouvernance, c’est le dialogue, l’interactivité», explique d’emblée le patron de l’Apix qui révèle avoir reçu dans ce cadre une partie des impactés du Ter sur la première phase pour aplanir l’ensemble des divergences. « Il y avait quelqu’un dont les impenses n’avaient pas été payées, nous avons fait le point avec la coordination des impactés. Il y a un site de recasement qui est en aménagement dans la zone du Lac Rose. Nous allons accélérer les choses de manière à reloger et indemniser tous ceux qui doivent l’être. Nous allons appliquer le même système pour la deuxième phase. J’en appelle seulement à la responsabilité des uns et des autres car la première phase ne répond pas aux mêmes normes que la deuxième. Nous étions dans une zone urbaine et la deuxième phase est plus ou moins rurale ; par conséquent, les taux qu’ils avaient appliqués ne doivent pas être les mêmes», précise Abdoulaye Baldé qui déplore le mauvais procès fait souvent à l’Apix dans le paiement des impenses. «C’est tout un processus pour évaluer les impenses, pour faire de la conciliation. On ne procède pas au paiement tant que les services de l’Etat qui répertorient et calculent les taux d’indemnisation, que ce soit les impenses ou le foncier sur la base des transactions qui sont répertoriées dans le secteur. Il n’y aura pas d’injustice», assure Abdoulaye Baldé.
M. C
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