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VIOLATION DU COUVRE-FEU PAR DES JEUNES A THIAROYE NIETTY MBAR : Des policiers sauvagement agressés par des jets de projectiles et gravement blessés à la tête et à l'avant-bras



VIOLATION DU COUVRE-FEU PAR DES JEUNES A THIAROYE NIETTY MBAR : Des policiers sauvagement agressés par des jets de projectiles et gravement blessés à la tête et à l'avant-bras
Au moment où les forces de défense et de sécurité se saignent aux quatre veines, jour et nuit, et s’exposent du coup au coronavirus, en veillant au strict respect de l’état d’urgence et du couvre-feu par les populations, aux fins d’endiguer carrément la progression de la pandémie, des jeunes de Thiaroye Nietty Mbar ont foulé aux pieds, vendredi dernier, vers 21h, les mesures édictées. Pis, ils ont sauvagement agressé des policiers du commissariat, venus rétablir le couvre-feu dans la zone, et leur ont causé de graves blessures.

Les hommes du commissaire de police de Thiaroye Khadidiatou Sall ont frôlé la mort durant la nuit du vendredi 1er au samedi 2 mai 2020 à Nietty Mbar, dans la commune de Djeddah Thiaroye Kao. Les agents de terrain ont en effet subi une foudroyante expédition punitive d’un groupe de jeunes habitants du quartier, qui ont piétiné le décret relatif au couvre-feu.

Les jeunes violent le couvre-feu et jouent au football sur la voie publique

Quand les pendules ont affiché 20h, dans tout le pays, ce vendredi, les gens se sont empressés d’aller se terrer chez eux pour éviter de tomber sur une patrouille des forces de défense et de sécurité, qui installent leurs dispositifs respectifs par des check-points. Cependant, des jeunes de Nietty Mbar ont choisi ce moment-là pour sortir de leurs maisons, se retrouver sur la voie publique et jouer au football (petits camps). Ils violent du coup les horaires du couvre-feu et perturbent la quiétude des bonnes gens par leurs hurlements et leurs éclats de voix intempestifs, au cours de la partie de jeu au ballon rond, sous le regard éberlué des voisins de quartier perchés sur leurs balcons et leurs terrasses.

Les flics engagent une course-poursuite avec les récalcitrants et localisent la maison de refuge de l’un d’entre eux

Alerté des agissements des récalcitrants, le chef de service du commissariat active au téléphone ses éléments de la brigade de recherches, en patrouille dans le secteur, et les oriente vers l’endroit indiqué. Ceux-ci font mouvement séance tenante vers les lieux. Dès que les jeunes garçons ont aperçu le véhicule de police, ils sonnent l’alerte et se volatilisent en catastrophe dans les ruelles. Les flics en civil sautent de leur fourgonnette, se fondent dans le quartier et engagent une folle course-poursuite avec les récalcitrants. Durant ladite course-poursuite, ils localisent dans la mêlée une des maisons où l’un des fuyards est allé se terrer. Les autres garçons se sont, pendant ce temps, évaporés dans la nature et ont abandonné tout sur les lieux de partie de football.

Le policier L. Diouf, accompagné de son collègue A. Faye, veut parler au chef de famille et reçoit un banc à la tête

Le voisinage reste perché sur les balcons et assiste de loin au jeu du chat et de la souris entre les limiers et les hors-la-loi. L’agent de police L. Diouf et son collègue A. Faye tracent alors la cachette du fuyard nommé O. Gningue, 22 ans, enseignant franco-arabe, et veulent le débusquer pour l’appréhender. Mais, par souci de mettre les formes chez autrui, ils décident auparavant de parler au chef de famille, un imam de la localité. Mais, à peine l’agent de police Diouf entre dans la maison, il est accueilli par un violent jet de projectile (banc) en pleine tête. Désarçonné par le coup foudroyant, il titube, se retrouve avec une grave blessure crânienne et puise jusque dans ses tripes pour tenir sur ses deux jambes. Ses collègues débarquent et tentent de lui porter assistance. Ils sont cependant pris au piège des membres de la famille, qui se sont vigoureusement opposés à l’arrestation de l’enseignant arabisant Gningue. Certains en profitent pour donner des coups violents aux flics.

Les flics lancent deux grenades à main pour se dégager

Malgré la résistance de la famille, rapportent nos sources, les policiers ont réussi à exfiltrer l’enseignant arabisant de la maison en usant de deux grenades à main dans la rue, aux fins de se frayer un passage. L’agent de police L. Diouf et son collègue A. Faye, blessés à la tête et à l’avant-bras, ont été conduits au dispensaire Dominique de Pikine, où ils ont respectivement eu des certificats médicaux de 20 et 15 jours d’incapacité temporaire de travail. En garde à vue, O. Gningue devrait être déféré aujourd’hui au parquet pour coups et blessures volontaires sur des agents des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions et violation du couvre-feu.

Vieux Père NDIAYE

La police investit Djeddah Thiaroye Kao, infiltre les populations et traque les fugitifs

D’autres arrestations d’individus impliqués dans l’affaire pourraient intervenir dans les prochains jours. Les flics opérant en civil ont en effet investi le quartier à nouveau pour glaner le maximum de renseignements sur l’identité des différents auteurs de violation du couvre-feu et des exactions perpétrées sur leurs collègues, qui étaient en service commandé dans la localité. Les auditions des habitants du quartier ont démarré depuis lors au commissariat de police de Thiaroye.

La famille du mis en cause disculpe celui-ci et crie à la bavure policière

Une vidéo virale circule sur les réseaux sociaux, notamment WhatsApp, montrant l’arrestation mouvementée et musclée du jeune enseignant arabisant O. Gningue dans la maison refuge. Dans la vidéo, les membres de la famille criaient à tout rompre à l’aide et se dressaient en bouclier pour empêcher les limiers de cueillir le mis en cause. «Mon frère a l’habitude de se garer devant la maison. Mais, à un moment donné, il a cru n’avoir pas sécurisé les portières par le système de verrouillage et est ressorti de la maison pour le faire. C’est ainsi qu’il a aperçu dans la rue un homme (un flic) marchant dans sa direction, qui lui a intimé l’ordre de s’arrêter. Mais, il a refusé et lui a rétorqué avoir juste voulu vérifier si sa voiture était verrouillée. Il lui a déclaré ensuite habiter la maison avant de s’engouffrer à l’intérieur. L’homme en question l’a rejoint et a voulu l’interpeller de force. Lui et ses collègues ont terrorisé les membres de la famille, semé le désordre dans la concession et blessé dans le feu de l’action beaucoup parmi nous, notamment une fillette de 2 ans atteinte à la gencive et un garçon avec un bras fracturé. Si nous n’avions pas fait preuve de retenue envers eux, la situation allait dégénérer avec à la clé mort d’homme dans la maison. Outre cela, ils ont cassé le pare-brise du véhicule de mon frangin par des jets de pierre en quittant les lieux. Comment peut-on arrêter quelqu’un qui voulait vérifier si sa voiture garée devant la maison était sécurisée ou pas ?», peut-on entendre dans la vidéo dont nous détenons une copie.

V. P. NDIAYE
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