«Le ministre sortant a essayé d’améliorer le service public de la justice et l’indépendance de la justice à travers la mise en place d’un comité de modernisation qui a fait des propositions très intéressantes qui rejoignent celles que l’Ums avait faites lors de son colloque national tenu en décembre 2017. Et si on s’inscrit dans cette voie de dialogue et de partenariat, comme l’a rappelé le nouveau ministre, nous parviendrons à améliorer à la fois le niveau de satisfaction des usagers et l’indépendance de la justice. Pour ces réformes, il est important de s’appesantir sur l’indépendance, à travers le principe d’inamovibilité, à travers le Conseil supérieur de la magistrature ; ces réformes nous semblent nécessaires et urgentes pour un minimum de transparence dans la gestion des ressources humaines. La transparence, c’est à la fois un moyen de renforcer l’indépendance de la justice et un gage de performance des tribunaux, parce que ce sont des agents motivés qui peuvent travailler et donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour toutes ces raisons, on peut être optimiste, puisque le nouveau ministre a promis de discuter en étroite collaboration avec les acteurs et nous n’attendons que ça pour que des progrès notables soient réalisés dans le domaine de la justice».
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