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SECONDE EPOUSE DE MATAR DIOKHANE, COUMBA NIANG: «Mon mari m’avait dit avoir reçu cet argent du chef de Boko Haram Aboubacar Shekau»



SECONDE EPOUSE DE MATAR DIOKHANE, COUMBA NIANG: «Mon mari m’avait dit avoir reçu cet argent du chef de Boko Haram Aboubacar Shekau»
 
La seconde épouse de Matar Diokhané, Coumba Niang, avait dit à l’enquête que son époux lui avait confié avoir reçu les sommes colossales de la part du chef de Boko Haram, Aboubacar Shekau. Mais hier à la barre, elle s’est rétractée. Malgré tout, elle a eu à remettre 15 millions à Ibrahima Diallo et 12 millions à Aliou Badara Sall.
 
Appelée hier en 3e position devant la Chambre criminelle de Dakar, la seconde épouse de Matar Diokhané, Coumba Niang, a à l’entame de ses propos réfuté les inculpations d’actes de terrorisme par association de malfaiteurs, d’acte de terrorisme par menaces et violences, financement du terrorisme et blanchiment de capitaux qui lui sont reprochés. 34 ans, mariée et sans enfant, cette stagiaire enseignante en franco-arabe est revenue sur le récit de son arrestation par les enquêteurs. Coumba Niang a déclaré avoir été interpellée à la cité Diounkhop vers les coups de 4 heures du matin. Pour le voyage de son mari Matar Diokhané, elle a souligné que ce dernier s’était rendu en Mauritanie en compagnie de sa coépouse Marième Sow. Aussi, Matar l’avait informée de son voyage vers la Turquie, qu’il n’a pas effectué pour des raisons qu’elle ignorait. Tout de même, elle a affirmé que Matar, qui s’est absenté 8 mois durant, l’appelait d’un numéro mauritanien.
Toujours devant le magistrat instructeur, elle avait dit que son époux enseignait à des enfants le Coran. Mais, avant ce voyage, il lui avait confié une importante somme d’argent. Matar lui avait révélé que cet argent devait servir pour la construction d’un daara, sans oublier une autre partie consacrée aux autres personnes pour les besoins de leurs voyages.
Des propos qu’elle a balayés hier de la main à la barre, en arguant que lorsqu’il lui posait cette question, elle était perdue et elle somnolait. Concernant le séjour que Matar allait faire au Niger, elle affirme qu’il lui avait dit s’y rendre pour récupérer des proches, détenus pour une affaire de faux billets. Depuis le Niger où était son mari, elle a allégué être informée de l’arrestation de ce dernier par un appel téléphonique reçu de là-bas.
A cette époque-là, disait-elle, Ibrahima Diallo alias Abou Oumar l’a appelée en lui demandant des nouvelles de Matar. Et c’est ainsi qu’il lui a fait savoir qu’il était détenu au Niger. Ibrahima Diallo lui avait demandé si son époux n’avait pas laissé de l’argent. Elle lui aurait répondu par la négative. Car, disait-elle, elle voulait attendre le retour de Matar pour les sous. Quant à elle, son voyage au Niger n’a pas abouti parce qu’elle a perdu sa carte d’identité, a-t-elle dit à la barre.
Par ailleurs, elle avait affirmé que c’est Imam Ndao qui l’avait dissuadé de s’y rendre. Toujours pour l’argent qui lui a été confié par son mari Matar, elle aurait remis 15 millions à Ibrahima Diallo et 12 millions à Aliou Badara Sall.
Face au ministère public, qui lui rappelait avoir auparavant dit devant les enquêteurs que son mari lui avait dit avoir acquis l’argent du chef de Boko Haram Aboubacar Shekau, elle a tout contesté la paternité de ces propos. Elle a par la suite reconnu que l’application télégramme lui a été installée par Ibrahima Diallo alias Abou Oumar, qui lui avait acheté un portable. Sur le procès-verbal de perquisition des agents, le procureur est revenu sur les objets qui ont été saisis qui y sont consignés. Dans le domicile de l’accusée à la cité Diounkhop, ils ont retrouvé un montant de 4500 euros composé de billets de 500 euros. Ainsi que des documents sur le djihad. Il y avait aussi d’autres livres dénommés «manuel à l’usage du djihadiste». Dans ce manuel, il a été détaillé les stratégies, techniques de déstabilisation contre l’Etat. Aussi, il a été mentionné des techniques de rapts, d’enlèvements et d’assassinats. Il a été relaté la technique d’exécutions sommaires d’enfants et de femmes musulmans opposés aux actes de terrorisme. Aussi sur les stratégies de dissimulation, d’infiltration, de déstabilisation des forces de sécurité et de défense, les retours d’expériences sur les techniques pratiquées en Afghanistan. Ainsi que l’incitation à la corruption et à la falsification de monnaies. Après que le procureur lui a fait ce bref rappel, Coumba a persisté en soutenant n’avoir rien lu de tous ces livres dont il a fait état.
 
Fatou D.DIONE

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